Sahara Marocain: L’algérie menace la France contre une évolution de sa position...👉La SNCF🚅🔥victime d'une «attaque massive» sur le réseau TGV?
- gherrrabi
- 26 juil. 2024
- 5 min de lecture

polisario: La fin inéluctable d'un mythe.
Ce n'est qu'une question de temps avant que Paris n'annonce officiellement cette décision.
Bien que le Maroc n'ait pas encore fait de déclaration officielle, l'algérie, par le biais de son ministère des Affaires étrangères, a publié un communiqué dans lequel elle fait état d'un prétendu changement officiel de la position de la France sur la question du Sahara occidental.
Le ministère algérien des affaires étrangères a exprimé sa «désapprobation profonde» face à un changement attendu du langage de Paris dans un sens plus favorable aux intérêts du Maroc.
Une nouvelle crise bilatérale?
La réponse est loin d’être évidente à la lecture du communiqué diffusé jeudi 25 juillet par le ministère algérien des affaires étrangères exprimant « le grand regret et la désapprobation profonde » d’Alger face à une évolution attendue de la position française sur le Sahara occidental. Recourant à une menace voilée, le gouvernement algérien affirme qu’il «tirera toutes les conséquences qui découlent de cette décision française et dont le gouvernement français assume seul la pleine et entière responsabilité».👇🏿
Question « existentielle » pour le Maroc
Le royaume chérifien ayant fait de la reconnaissance de sa souveraineté sur le Sahara occidental – ancienne colonie espagnole que lui dispute le mouvement indépendantiste du Front Polisario avec le soutien de l’Algérie – l’alpha et l’oméga de ses relations extérieures, Paris devait nécessairement amender sa position historique afin d’accommoder les revendications de Rabat, à défaut de s’aligner pleinement sur elles.
Lors de sa visite à Rabat le 26 février, le ministre français des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, l’avait annoncé sans ambiguïté: «La France le sait, la question du Sahara occidental est existentielle pour le Maroc et pour tous les Marocains. Nous l’avons dit et je le redis aujourd’hui peut-être avec plus de force. Il est désormais temps d’avancer, j’y veillerai personnellement.» En attendant une percée sémantique sur le sujet, la France donnait son feu vert à l’implantation d’entreprises au Sahara Marocain, un geste symbolique fort.
Le pas franchi ce jour-là était considérable : il s’agissait de la première fois qu’un représentant de Paris reconnaissait le caractère « existentiel » du Sahara occidental pour le Maroc. Le signal ne pouvait qu’inquiéter alger, dont les relations avec Rabat sont rompues depuis 2021.
Alger veut ménager l’avenir
A travers sa mise en garde de jeudi, le ministère algérien des affaires étrangères anticipe l’inflexion en germe de Paris avec l’arrière-pensée de la décourager ou à tout le moins d’en limiter la portée. Un calcul qui semble indiquer que les choses ne sont pas à ce stade figées.
Les termes de la réaction algérienne sont d’ailleurs plutôt tempérés, ménageant l’avenir. Ils tranchent en tout cas avec la tonalité de la précédente crise bilatérale déclenchée en février 2023 par l’accueil en France d’Amira Bouraoui.
La journaliste, à la double nationalité franco-algérienne, avait fui l’algérie, où elle faisait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire, via la Tunisie grâce au soutien consulaire de Paris. alger avait alors rappelé son ambassadeur en poste à Paris, tandis que l’agence officielle algérie Presse Service (APS) fustigeait « les barbouzes français » qui « cherchent la rupture définitive avec l’algérie ». On n’en est pas encore là.
L’Espagne notamment, avait concédé que le plan royal était «la base la plus sérieuse et crédible» de discussion, l’usage du superlatif marquant un saut qualitatif. A tout le moins, la France pourrait passer de l’article indéfini à l’article défini en remplaçant «une base sérieuse» par «la base sérieuse» afin d’exprimer une qualification plus élogieuse du plan marocain.
La SNCF victime d'une «attaque massive» sur le réseau TGV
Quelques heures avant la cérémonie d’ouverture, des «incendies volontaires et vols de câbles dans des chambres de tirages» ont mis à mal la circulation des trains. 800.000 voyageurs seraient concernés, selon les autorités.
Trop de coïncidences pour être des coïncidences.
La SNCF est victime d’actes de «sabotage» coordonnés, à quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Ce vendredi matin, trois incendies aux abords des voies, sur les lignes Atlantique, Nord et Est, perturbent fortement le trafic ferroviaire et engendrent d'importants retards. La compagnie ferroviaire se dit victime d'«une attaque massive pour paralyser le réseau» des TGV et invite les voyageurs à «reporter leur voyage et à ne pas se rendre en gare», avec un échange ou un remboursement de son billet sans frais. «Les voyageurs concernés seront contactés par mail ou SMS», ajoute le groupe. Des enquêtes ont été ouvertes, indique-t-on du côté des autorités.
Dans le détail, les difficultés sont dues à des «incendies volontaires et vols de câbles dans des chambres de tirages à Courtalain, Pagny-sur-Moselle et Croisilles», autour de 4h du matin, dans la nuit de jeudi à vendredi, a précisé le ministère des Transports, dans la matinée. Des lieux qui n’ont visiblement pas été choisis au hasard, puisqu’il s’agit, à chaque fois, de bifurcations du réseau à grande vitesse. Un moyen d’avoir «des conséquences plus lourdes puisque avec un incendie en fait, on prive à chaque fois deux branches du réseau», selon le PDG de SNCF Réseau, Matthieu Chabanel.
Gabriel Attal déplore des actes menés de façon "préparée et coordonnée"
Le premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal, a assuré vendredi en fin de matinée que les "actes de sabotage" menés "sur des installations de la SNCF" ont été menés "de façon préparée et coordonnée".
"Les conséquences sur le réseau ferroviaire sont massives et graves" a-t-il déploré dans une publication sur le réseau social X.
Le chef du gouvernement a tenu à apporter son soutien "à tous les Français, à toutes les familles, qui s'apprêtaient à partir en vacances" et "partage leur colère et salue leur patience, leur compréhension et le civisme dont ils font preuve".
Et de poursuivre: "Je dis toute ma reconnaissance à nos pompiers qui sont intervenus sur les sites touchés et aux agents de la SNCF qui vont procéder aux travaux nécessaires pour rétablir le réseau".
Attal promet par ailleurs que les "services de renseignement et (les) forces de l'ordre sont mobilisés pour retrouver et punir les auteurs de ces actes criminels".
Pour rappel, le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a annoncé vendredi matin que le réseau ferroviaire national a été attaqué pendant la nuit.
"On a été attaqué à trois endroits sur le réseau des lignes à grande vitesse (...) et les lieux ont été choisi particulièrement pour avoir des conséquences plus lourdes" a-t-il déclaré face à la presse depuis la Gare de l'Est.
De son côté, le ministre délégué aux transports, Patrice Vergriete a fait savoir que "tous les éléments montrent bien que c'est volontaire: la concomitance des heures, des camionnettes retrouvées avec des personnes qui ont fui (...), des agents incendiaires retrouvés sur place".
Pas moins de 800 000 voyageurs devraient être impactés par de lourdes perturbations tout au long du week-end alors que se tient, vendredi soir au cœur de Paris, la cérémonie d'ouverture des JO.









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