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🚹 Le mandat de l'AlgĂ©rie en tant que membre non permanent du CSNU prend fin 2025... Il est temps de faire un bilan ce qui a Ă©tĂ© accompli Ă  ce jour... By- Mohammed Gherrabi 😂

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Depuis le 1er janvier 2024, l'Algérie occupe un siÚge non-permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies

L’AlgĂ©rie a entamĂ©, son mandat en tant que membre non-permanent du Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations unies, pour une durĂ©e de deux ans. À cette occasion, l’ambassadeur Bendjama a prononcĂ© une allocution dans laquelle il a Ă©voquĂ© les prioritĂ©s du mandat de l’AlgĂ©rie et ses engagements en faveur de la paix et de la sĂ©curitĂ© dans le monde.

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Il est temps de faire le bilan ce qui a été accompli à ce jour et également analyser les résultats par rapport aux objectifs définis par la junte militaire algérienne
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Le mandat de deux ans de l'Algérie en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU prend fin le 31 décembre 2025. AprÚs cette date, l'Algérie cÚdera sa place à un nouveau membre, et les membres non permanents pour 2026-2027 incluront la Colombie, la République démocratique du Congo, le Bahreïn, la Lettonie et le Liberia.

"Guerres et Terrorisme": Algérie un soutien du terrorisme international

Plusieurs rapports Ă©voquent la hausse des menaces terroristes en Afrique du nord et dans la Sahara Sahel qui devient un des grands foyers du terrorisme au monde. Des questions se posent avec acuitĂ© sur les facteurs et les acteurs responsables de cette amplification du terrorisme. RĂ©cemment, des responsables maliens, nigĂ©riens, des chercheurs libyens mais aussi des sĂ©nateurs amĂ©ricains ont liĂ© l’activitĂ© terroriste avec le pouvoir algĂ©rien. Plusieurs rapports affirment le lien du polisario avec les groupes terroristes, or, cette entitĂ© sĂ©paratiste n’est un outil dans la stratĂ©gie terroriste du pouvoir algĂ©rien. À notre sens, classer l’AlgĂ©rie comme un Ă©tat sponsorisant le terrorisme international s’aligne avec le classement du Polisario groupe terroriste.

Il s’agit dans cette sĂ©rie d’articles d’analyser le rĂŽle de l’AlgĂ©rie dans les activitĂ©s terroristes et dans la dĂ©stabilisation des pays voisins en se focalisant dans ce premier article au cas de la Tunisie. D’autre article seront consacrĂ©s Ă  la stratĂ©gie terroriste algĂ©rienne dans le Mali, Libye et Niger.

Depuis 2013, deux ans aprÚs la révolution du jasmin, la Tunisie a été victime de plusieurs attaques terroristes. 

Les rĂ©sultats de ces recherches dĂ©montrent que l’essentiel des attaques terroristes affectant la Tunisie depuis 1979 jusqu’à 2022 se concentrent deux mandats prĂ©sidentiels(2013-2019), celui de Moncef Marzouki et de BĂ©ji CaĂŻd Essebsi. Paradoxalement, ces attaques baissent brutalement avec KaĂŻss Said Ă©lu depuis octobre 2019. En croisant ces donnĂ©es avec la politique Ă©trangĂšre de la Tunisie, on constate que les attaques terroristes prennent fin suite aux Ă©changes des visites entre les prĂ©sidents algĂ©rien et tunisien (KaĂŻss Said). Ce dernier, et aprĂšs trois mois au pouvoir seulement, s’est rendu le 2 fĂ©vrier en AlgĂ©rie. Pour rappel ; Said avant son Ă©lection, avait promis que son premier dĂ©placement Ă  l’étranger se ferait Ă  Alger !!! ainsi quel lien entre cette premiĂšre visite avec l’arrĂȘt des attaques terroristes dans le pays ?.

L'Algérie, pays de toutes les crises
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Ingérences flagrantes de l'Algérie dans les affaires de son voisinage

Le rĂ©gime algĂ©rien est en crise ouverte avec la majoritĂ© des pays de son voisinage. Les liens entre l’AlgĂ©rie et le Mali semblent actuellement atteindre un niveau de tension inĂ©dit, Ă©tablissant ainsi une pĂ©riode de relations bilatĂ©rales particuliĂšrement dĂ©licate. L’ingĂ©rence d’Alger Ă©tant la principale raison du mĂ©contentement, qui n’est pas limitĂ© au Mali, mais s’étend Ă©galement Ă  d’autres pays africains. Cette ingĂ©rence a Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment observĂ©e avec le Maroc, la Mauritanie et Ă©galement avec la Tunisie.

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Nations unies - Adoption de la résolution 2803 du Conseil de sécurité relative au plan de paix pour Gaza (18 novembre 2025)

La rĂ©solution 2803 (2025) salue la crĂ©ation du Conseil de paix, Ă  savoir une administration transitoire chargĂ©e de guider la reconstruction de Gaza jusqu’à ce que l’AutoritĂ© palestinienne ait menĂ© Ă  bonne fin son programme de rĂ©formes et qu’elle puisse reprendre le contrĂŽle de Gaza en toute sĂ©curitĂ© et dans de bonnes conditions.

Le Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU vote pour le dĂ©ploiement d’une force internationale Ă  Gaza

Le Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU a votĂ©, lundi 17 novembre, pour le plan de paix de Donald Trump Ă  Gaza, prĂ©voyant en particulier le dĂ©ploiement d’une force internationale, sous la pression des États-Unis qui mettaient en garde contre le risque d’une reprise de la guerre. Si l’AutoritĂ© palestinienne a soutenu la rĂ©solution, le mouvement islamiste Hamas l’a dĂ©noncĂ©e, dĂ©plorant un texte qui « ne rĂ©pond pas aux exigences et aux droits politiques et humains » des Palestiniens.

L’AlgĂ©rie vote la rĂ©solution amĂ©ricaine sur Gaza
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L’AlgĂ©rie et 12 autres pays du Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU ont adoptĂ© lundi soir le plan de paix du prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump pour Gaza.

Le Conseil de sĂ©curitĂ© a adoptĂ© lundi 17 novembre le plan de paix du prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump pour Gaza qui prĂ©voit de mettre fin Ă  la guerre et le dĂ©ploiement d’une force internationale dans l’enclave palestinienne.

Treize membres du Conseil dont l’AlgĂ©rie ont votĂ© pour le projet de rĂ©solution amĂ©ricain. La Chine et la Russie se sont abstenues. Le vote a eu lieu Ă  partir de 17h00 Ă  New York (23 heures Ă  Alger). L’ambassadeur amĂ©ricain Ă  l’ONU Mike Waltz a qualifiĂ© le texte adoptĂ© d’«historique et constructif».

Le Hamas dĂ©nonce, l’AutoritĂ© palestinienne soutient

Ce vote survient plus d’un mois aprĂšs la conclusion d’un cessez-le-feu entre IsraĂ«l et le Hamas le 9 octobre dernier sous l’égide des Etats-Unis, ce qui a mis fin Ă  deux ans de guerre particuliĂšrement sanglante.

Le mouvement Hamas a dénoncé une résolution qui « impose un mécanisme de tutelle internationale sur la bande de Gaza ». « Notre peuple, ses forces et ses composantes rejettent » cette résolution qui « impose un mécanisme visant à atteindre les objectifs », a critiqué le mouvement palestinien qui a lancé les attaques spectaculaires du 7 octobre 2023 contre Israël.

Le 31 octobre 2025, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté la résolution 2797, qui reconnaßt le plan d'autonomie marocain comme la seule base de négociation pour le Sahara occidental.

Le 31 octobre, l’assemblĂ©e de cette instance de l’Organisation des Nations Unies a votĂ© en faveur de la rĂ©solution 2797 portĂ©e par les États-Unis. Dans ce texte, le plan d’autonomie sous souverainetĂ© marocaine pour le Sahara prĂ©sentĂ© par Rabat en 2007 est qualifiĂ© de solution la plus rĂ©alisable pour trouver une issue au conflit autour de ce territoire disputĂ© depuis 5 dĂ©cennies.

Cette date marque un tournant historique pour le Maroc
L'Algérie n'a pas voté lors du Conseil de sécurité de l'ONU concernant la résolution 2797
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Sur les 15 États membres du Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU, dont 5 sont permanents (Chine, États-Unis, Russie, France et Royaume-Uni), 11 ont votĂ© pour l’adoption de cette rĂ©solution et 3 se sont abstenus. De son cĂŽtĂ©, l’AlgĂ©rie a refusĂ© de prendre part au vote. Pour Amar Bendjama, le reprĂ©sentant permanent d’Alger auprĂšs des Nations Unies, ce texte «ne reflĂšte pas suffisamment la doctrine onusienne en matiĂšre de dĂ©colonisation».

Bien que l’AlgĂ©rie soit membre des dix États Ă©lus par l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale pour siĂ©ger au Conseil de sĂ©curitĂ© pendant deux ans, son retrait au moment du suffrage Ă  main levĂ©e n’a en rien changĂ© l’issue du vote. Si la majoritĂ© des 15 États prĂ©sents approuve un texte sans qu’un droit de vĂ©to ne soit dĂ©posĂ© par un des 5 membres permanents, alors, il est adoptĂ© conformĂ©ment aux dispositions prĂ©vues dans la Charte des Nations Unies.

Ce que prévoit la résolution 2797

Le texte est historique dans le sens oĂč il s’appuie pour la premiĂšre fois sur le plan marocain pour le Sahara, qui prĂ©voit une autonomie de la rĂ©gion placĂ©e sous la souverainetĂ© de Rabat. Dans le dĂ©tail, il appelle le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’ONU Antonio Guterres et son Ă©missaire au Sahara Ă  mener des nĂ©gociations sur la base de cette proposition pour parvenir Ă  un accord mutuellement acceptable entre toutes les parties.

La rĂ©solution 2797 proroge Ă©galement d’un an la mission de maintien de la paix de l’ONU au Sahara dont le mandat originel a Ă©tĂ© modifiĂ© Ă  la suite de ce vote. De son nom complet, la « Mission des Nations unies pour l’organisation d’un rĂ©fĂ©rendum au Sahara occidental » est originellement chargĂ©e, comme son titre l’indique, d’organiser un plĂ©biscite auprĂšs des habitants de la zone disputĂ©e en vue de dĂ©terminer l’avenir du Sahara. En clair, l’indĂ©pendance ou l’intĂ©gration au Maroc.

Dans les faits, cette consultation n’a jamais vu le jour depuis la crĂ©ation de la mission onusienne le 24 avril 1991. Les difficultĂ©s rencontrĂ©es sur le terrain pour dĂ©finir un corps Ă©lectoral Ă©tant trop grandes, s’est ajoutĂ© en 2002 le refus du Maroc d’opter pour une solution rĂ©fĂ©rendaire. Position qui a Ă©tĂ© formulĂ©e par le souverain Mohammed VI dans un discours royal Ă  l’occasion du 27Ăšme anniversaire de la Marche Verte.

De son cĂŽtĂ©, le Front Polisario continue de rĂ©clamer l’organisation de ce rĂ©fĂ©rendum. Option dĂ©sormais Ă©cartĂ©e par l’ONU comme l’a annoncĂ© Mohamed Cheikh Biadillah, ex-prĂ©sident de la Chambre marocaine des Conseillers, auprĂšs du Maroc Diplomatique quelques jours avant le scrutin au Conseil de sĂ©curitĂ© : « les 15 membres qui composent le Conseil ne peuvent pas ne pas tenir compte du mouvement qui consolide l’intĂ©gritĂ© territoriale du Maroc sur son Sahara. D’ailleurs, l’option rĂ©fĂ©rendaire a Ă©tĂ© Ă©cartĂ©e. » Quant Ă  la dynamique autour de la souverainetĂ© du Maroc sur cette partie du dĂ©sert, elle fait (quasiment) consensus Ă  l’international. Aujourd’hui, 120 États sur 193 Ă  l’ONU considĂšrent dĂ©sormais le plan de Rabat comme la base la plus sĂ©rieuse pour rĂ©gler ce diffĂ©rend territorial.

Cependant, malgrĂ© cette volontĂ© affichĂ©e d’apaisement, le rejet de la rĂ©solution 2797 par Alger laisse planer l’incertitude sur l’avenir des relations bilatĂ©rales maroco-algĂ©riennes. Cette tension survient alors qu’un espoir d’apaisement semblait poindre. Le 20 octobre 2025, Steve Witkoff, envoyĂ© spĂ©cial amĂ©ricain pour le Moyen-Orient, avait annoncĂ© que Washington travaillait Ă  un “accord de paix” entre le Maroc et l’AlgĂ©rie dans un dĂ©lai de soixante jours. Aujourd’hui, cette perspective paraĂźt compromise en raison de la position inchangĂ©e de la RĂ©publique algĂ©rienne sur le dossier sahraoui.

La presse algĂ©rienne dĂ©nonce une rĂ©solution "dĂ©sĂ©quilibrĂ©e" de l’ONU

La nouvelle rĂ©solution de l’ONU sur le Sahara occidental, qui met en avant le plan marocain d’autonomie, provoque de vives rĂ©actions en AlgĂ©rie. Presse, responsables politiques et Front Polisario dĂ©noncent un texte jugĂ© dĂ©sĂ©quilibrĂ© et contraire Ă  l’esprit de dĂ©colonisation.

La presse algérienne dénonce un "statu quo préjudiciable"

El Watan dĂ©plore que le texte onusien maintienne un Ă©quilibre fragile entre les positions marocaines et sahraouies. Le quotidien Ă©crit que "la focalisation [sur la proposition marocaine, NDLR] restreint la libertĂ© de nĂ©gociation et biaise les perspectives d’un rĂšglement vĂ©ritablement Ă©quitable".

Le journal met Ă©galement en avant l’absence de mandat pour la Minurso en matiĂšre de droits humains, "une lacune relevĂ©e de longue date par l’AlgĂ©rie et des ONG", qui "nourrit le statu quo et interroge l’efficacitĂ© d’une mission statique face Ă  un conflit aux racines historiques et profondes".

Selon le mĂȘme mĂ©dia, le dossier sahraoui empĂȘche toute "dynamique d’intĂ©gration maghrĂ©bine" et pĂšse sur "la stabilitĂ© politique et sĂ©curitaire d’une zone dĂ©jĂ  fragilisĂ©e".

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