Khénifra, la ville des Martyres commémore le 70ᵉ anniversaire de la Fête de l’Indépendance... By- Gherrabi Mohammed
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- il y a 2 jours
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Les habitants de Khénifra ont célébré, vendredi, dans une atmosphère de fierté et d'enthousiamse, le 70e anniversaire de la fête de l’indépendance, exprimant ainsi leur indéfectbile attachement au glorieux Trône Alaouite et leur mobilisation constante derrière Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume.Ce matin, mardi 18 novembre 2025, des cérémonies de levée du drapeau national ont eu lieu au siège de la Province de de Khénifra, à l’occasion du 70ᵉ anniversaire de la Fête de l’Indépendance.
Les cérémonies officielles et populaires ont ainsi été entamées par le salut du drapeau national au siège de la Province, qui est un salut protocolaire exprimant le respect, l'appartenance et l'unité nationale.
Le Gouverneur de la Province de Khénifra, M. Mohamed Adil Ihourane a présidé, ce 18 Novembre 2025, au siège de la Province, une cérémonie de levée du drapeau national à l’occasion du 70e anniversaire de la fête de l’indépendance.

Cérémonie à laquelle ont pris part les représentants de l’autorité locale, le corps de la magistrature, les élus, les notables, les chefs des services extérieurs, des personnalités civiles et militaires et les acteurs de la société civile.
Au cours de la cérémonie, l’hymne national a été joué et une parade symbolique a été effectuée par une formation des Forces auxiliaires, dans une atmosphère festive qui illustre le lien profond entre la nation et la symbolique de cet événement historique, marquant le parcours de l’unité territoriale du Royaume.
Ces célébrations, qui se déroulent dans différentes régions du Royaume, expriment la cohésion entre le trône et le peuple et évoquent les valeurs de sacrifice et de patriotisme.
Il y a 70 ans, le Maroc recouvrait son indépendance

Il y a 70 ans, le Maroc recouvrait son indépendance: un événement glorieux illustrant la parfaite symbiose entre le Trône et le peuple
Le peuple marocain célèbre, ce mardi 18 novembre, son 70e anniversaire de la Fête de l’Indépendance, l’un des événements majeurs de son histoire contemporaine.
Cela fait 70 ans que les Marocains et leur Monarchie ont brisé le joug de la tutelle étrangère
En ce vendredi 18 novembre, le peuple marocain célèbre le 70ème anniversaire de la fête de l’indépendance qui marque l’affranchissement du Royaume de la tutelle d’une colonisation française maquillée en protectorat. Des milliers de Marocains et de Marocaines ont sacrifié leurs vies et versé leur sang pour que cette indépendance soit arrachée aux griffes et aux convoitises de l’occupation. Et c’est en quelque sorte leur mémoire qui est honorée à l’occasion de la fête de l’indépendance.
Gravé dans la mémoire collective des Marocains et dans les annales de l’histoire moderne du Royaume, cet évènement phare constitue également une occasion pour mettre en avant les sacrifices consentis par le Trône alaouite et le peuple marocain pour le recouvrement de l’indépendance et la souveraineté du Royaume.
Les USA pays ami et allié stratégique du Maroc a partagé la joie du peuple marocain à cette heureuse occasion
Cette relation unique est ancrée dans l'histoire, le Maroc étant le premier pays à reconnaître l'indépendance des États-Unis en 1777, ce qui a débouché sur le traité de paix et d'amitié le plus ancien des États-Unis encore en vigueur, datant de 1787.
"Nous nous joignons au peuple marocain pour célébrer aujourd'hui la fête de l'indépendance.Les États-Unis sont fiers de leur amitié de longue date avec le Maroc, fondée sur une histoire commune, une coopération étroite et un partenariat qui se renforce d'année en année. Bonne fête de l'Indépendance à tous les Marocains ! Aujourd'hui, nous nous joignons au peuple marocain pour célébrer la fête de l'indépendance du Maroc! Les États-Unis sont fiers de leur amitié de longue date avec le Maroc, fondée sur une histoire commune,une coopération étroite et un partenariat qui ne cesse de se renforcer. Bonne fête de l'Indépendance à tous les Marocains!" a écrit l'Ambassade des États-Unis à RabatSur son compte X, l'ancien Twitter.Une mémoire qui est restée vivace parmi toutes les générations marocaines nées avant et après l’indépendance, et qui devra le rester pour celles qui suivront dans un futur proche ou lointain. Mais si les combats d’antan étaient livrés contre l’occupant et ses forces de répression, ceux d’aujourd’hui et de demain le sont et le seront pour la préservation de la souveraineté et de l’unité de notre pays, en proie, comme le reste de la planète, à de violents soubresauts économiques, politiques et géostratégiques. Et dans cette lutte toujours d’actualité, tous les Marocains, quel que soit leur rang ou leur niveau d’implication dans la vie sociale, économique, culturelle, scientifique ou politique, sont appelés à tenir leurs positions et contribuer, autant que faire se peut, à cet objectif primordial qu’est le développement socioéconomique de notre pays. La mobilisation est également et surtout de mise pour notre cause nationale et pour le parachèvement de notre intégrité territoriale au Sud comme au Nord du Royaume. La protection de nos provinces du Sud contre une nouvelle forme plus insidieuse d’occupation déguisée en lutte pour l’indépendance et le rétablissement de la marocanité entière des villes occupées de Sebta et de Mellilia sont des combats majeurs qui nécessitent en effet l’implication de toutes et de tous. Mais là aussi et au-delà des traditionnels champs de bataille et autres arènes diplomatiques, ces combats doivent être désormais menés sur l’échiquier du développement socio-économique.
Car comme souligné par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans Son dernier discours de la Marche Verte : «Notre approche pour défendre la marocanité du Sahara procède d’une vision intégrée qui joint, à l’action politique et diplomatique, la promotion du développement socio-économique et humain… La fidélité à l’esprit et au serment éternel de la Marche Verte exige que tous les Marocains restent mobilisés et vigilants afin de défendre l’unité nationale de leur pays, de favoriser son plein essor et de renforcer son attachement à sa profondeur africaine».
L’intérêt de la célébration de cette fête est de transmettre aux femmes et aux hommes de demain les mêmes valeurs qui ont permis au Royaume de vaincre l’idéologie du colonialisme grâce aux sacrifices consentis durant des décennies par plusieurs générations de Marocains. Plus de six décennies après la proclamation officielle de l’indépendance, le Maroc continue sur la même voie de lutte pour le développement cette fois-ci du pays et faire du Royaume un pays plus indépendant que jamais à tous les niveaux sociaux et économiques. Une indépendance qui fait office aujourd’hui de modèle pour de nombreux autres pays.
Khénifra: La bataille d'El Heri, une page radieuse dans l’histoire de la résistance nationale

Les exploits et les sacrifices dont ont fait montre les vaillants combattants marocains en défense des intérêts suprêmes du pays et de ses constantes nationales au service de la liberté, de l’indépendance et de l’unité territoriale.Cette bataille, qui restera ancrée à jamais dans les annales de la mémoire nationale, est l’une des plus illustres épopées menées par les valeureux résistants du Moyen Atlas, avec à leur tête le valeureux combattant, Feu Moha Ou Hammou Zayani contre les autorités du protectorat.
Menée par Moha Ou Hammou Zayani, figure illustre de la lutte nationale, en compagnie des habitants de Zayane et des autres tribus avoisinantes, la bataille d’El Heri reflète les valeurs de patriotisme, de bravoure et de sacrifices au service de la patrie, dont ont fait preuve les valeureux combattants marocains pour faire face aux visées expansionnistes sur le territoire national.
Cette bataille a eu lieu dans un contexte où les forces d’occupation, ayant dominé ce que Lyautey appelait '’le Maroc utile’’, ont envahi les régions Est et Ouest du Maroc à travers Taza (1914), avant de mettre le cap sur le Moyen Atlas et plus particulièrement sur Khénifra, dans le but de resserrer l’étau autour de cette ville qui constituait un avant-poste pour la résistance.
La bataille d’El Heri qui incarne de la meilleure façon qui soit les valeurs de la lutte nationale et du militantisme des Marocains face aux campagnes expansionnistes des envahisseurs étrangers pour déployer leur emprise et asseoir leur contrôle sur les régions du Moyen Atlas en 1914.
Cette bataille mémorable est un des événements phares de l’histoire de la lutte et de la résistance armée nationale qui témoigne de la bravoure du peuple marocain et des sacrifices consentis pour recouvrer la liberté et l’indépendance après l’instauration du protectorat en 1912.
La région du Moyen Atlas, particulièrement la ville de Khénifra, a été la cible de l’armée du colonisateur français après la conquête des plaines et des grandes villes du Royaume en 1914 dans le but d’ouvrir la voie entre le Nord et le Sud.
Cette région qui opposait une résistance farouche à l’armée du colonisateur, a fait l’objet de plusieurs campagnes militaires sans pour autant pouvoir mettre fin à la résistance conduite par Moha Ou Hammou Zayani, un des héros de la résistance nationale dont le militantisme, la bravoure et le sacrifice face à l’armée de l’envahisseur étranger sont inscrits en lettre d’or dans l’Histoire du Royaume.
Après la multiplication des attaques contre la ville de Khénifra et des villages avoisinants, feu Moha Ou Hammou Zayani s’est réfugié sur les hauteurs entourant la ville de Khénifra et plus précisément dans le village d’El Hri en attendant de meilleures opportunités, surtout que le spectre de la Première Guerre mondiale planait sur toute l’Europe.
Dans la nuit du 13 novembre 1914, le colonel Laverdure a mené une opération d’envergure contre le camp des résistants dans le village d’El Heri en mobilisant tous les moyens militaires et logistiques dont il disposait ainsi qu’un très grand nombre de soldats. Ainsi, quatre régiments composés de 1.300 soldats soutenus par l’artillerie lourde ont été dépêchés à 3 heures du matin au village d’El Heri pour surprendre les résistants marocains et encercler leur campement sauf que ces derniers ont livré une bataille féroce aux forces du colonisateur qui s’est rendu compte qu’il s’est enfoncé dans une spirale de feu sans issue.
Le village d’El Heri a constitué une véritable hécatombe pour les troupes coloniales françaises qui ont recensé la perte de 700 soldats et de 33 officiers ainsi que 176 blessés. Les valeureux résistants se sont emparés également d’une importante quantité d’armes, à savoir des canons, des mitrailleuses et une grande quantité de fusils et de cartouches. Cette bataille a été qualifiée de désastre par les colons français, vu le nombre élevé des morts et les lourdes pertes matérielles qu’ils ont essuyées.
Aussi, trois jours après la bataille d'El Heri, feu Moha Ou Hammou Zayani, à la tête de 3.000 combattants, a fait face à un autre assaut des colons français dépêchés depuis les plaines du Tadla pour venir en aide aux troupes encerclées à Khénifra.
La défaite cuisante de l’armée de l’occupation française à El Heri a été qualifiée de vrai désastre par le Général Guillaume, un des officiers qui ont pris part à l’assaut sur le Moyen Atlas. Dans son ouvrage intitulé "Les berbères marocains et la pacification de l’Atlas central (1912-1933)’’, il écrit qu’il s’agit de la plus grande débâcle de l’armée française durant toute sa campagne en Afrique du Nord.







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