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Frappe américaine: Donald Trump accentue la pression sur le Venezuela de Nicolas Maduro... [Dossier]

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Dans le cadre d’un déploiement militaire en mer des Caraïbes, l’armée américaine a frappé un «bateau transportant de la drogue» au large du Venezuela.

«Justifier une action militaire»

Ainsi, huit bâtiments américains, dont trois navires amphibies d’assaut, ont été déployés dans la mer des Caraïbes mi-août. Officiellement, « il s’agit d’une opération de lutte contre le trafic de drogue », assure le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio. Car les USA accusent le chef de l’État vénézuélien, Nicolas Maduro, de diriger un réseau de trafic de drogue. Pour la sociologue vénézuélienne Ligia Bolivar, citée dans Le Monde, «les États-Unis construisent un nouveau récit dans le seul but de justifier une action militaire».

Les USA déploient des F-35 en pleine tension avec le Venezuela

Les Caraïbes deviennent le théâtre d’une nouvelle démonstration militaire américaine. Washington a annoncé l’envoi de dix avions de chasse F-35 vers Porto Rico, officiellement pour renforcer la lutte contre les cartels de la drogue. Cette décision suit une opération meurtrière en mer, où une frappe américaine a détruit un navire venu du Venezuela, provoquant la mort de onze personnes.

Un climat sécuritaire sous haute pression

Le secrétaire d’État Marco Rubio a récemment affirmé que les États-Unis comptaient intensifier leurs actions contre les organisations criminelles opérant dans la région. L’installation d’avions de dernière génération dans un territoire sous juridiction américaine illustre cette volonté de montrer une puissance de frappe rapide, comparable à la mise en place d’un filet serré autour des routes maritimes de la drogue. Mais cette initiative n’est pas perçue uniquement comme une opération sécuritaire : elle se déroule alors que l’armée américaine dénonce des manœuvres de l’aviation vénézuélienne au-dessus de l’un de ses navires de guerre, en eaux internationales.

Une rivalité ancienne ravivée

Les relations entre Washington et Caracas sont marquées par des décennies de tensions. Depuis l’arrivée au pouvoir d’Hugo Chávez à la fin des années 1990, puis son successeur Nicolás Maduro, les États-Unis ont multiplié les sanctions économiques et politiques. Caracas a régulièrement accusé Washington de chercher à renverser son gouvernement, tandis que les Américains critiquaient la dérive autoritaire du régime. Les confrontations ne se limitent pas au champ diplomatique : incidents militaires, accusations d’ingérence et alliances de Caracas avec des partenaires comme la Russie ou l’Iran ont contribué à installer une défiance durable. Le déploiement actuel de chasseurs furtifs s’ajoute à une longue série d’épisodes où la rivalité bilatérale s’exprime à travers la force.

Renverser le régime vénézuélien

Le message accompagné d’une vidéo de la frappe est clairement un coup de communication du président républicain. À destination de son électorat mais aussi pour accentuer la pression sur son homologue vénézuélien. C’est un secret de polichinelle : l’administration Trump veut renverser le régime autoritaire vénézuélien, trop proche de la Chine et de Cuba au goût des USA et plus que contesté dans son propre pays. Mais surtout parce que le pays de 28 millions d’habitants détient les pre­mières réserves mondiales prouvées de pétrole brut (302,25 milliards de barils, soit un cinquième des réserves) et les quatrièmes de gaz naturel. Un trésor qui échappe pour l’instant à l’économie américaine.

Argentine- Tout ce que vous voulez savoir sur l'avion cargo immobilisé... (l'Axe du Mal)
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Ce que l'on sait de l'avion cargo vénézuélien immobilisé

Une vingtaine de membres d’équipage iraniens et vénézuéliens d’un avion cargo immobilisé depuis huit jours en Argentine sont désormais obligés de rester à la disposition de la justice dans ce pays, les autorités examinant d’éventuels liens des Iraniens avec les Gardiens de la révolution.

Après avoir ordonné la rétention «pour une durée de 72 heures» supplémentaires des passeports de cinq membres d’équipage iraniens, logés dans un hôtel près de Buenos Aires, la justice argentine a demandé mardi à ce que les 14 Vénézuéliens qui étaient à bord demeurent dans le pays.

Le Boeing 747, arrivé du Mexique à Cordoba (Argentine) le 6 juin et transportant des pièces automobiles, appartient à Emtrasur, filiale de la compagnie aérienne publique vénézuélienne Conviasa, qui fait l’objet de sanctions américaines.

L’appareil, naguère propriété de la compagnie iranienne Mahan Air, elle aussi soumise à des sanctions américaines, est immobilisé depuis mercredi à l’aéroport Ezeiza de Buenos Aires, après avoir tenté de se rendre en Uruguay.

Après l’atterrissage en Argentine, «des informations ont été reçues d’organisations étrangères qui ont mis en garde sur l’appartenance d’une partie de l’équipage à des sociétés liées aux Gardiens de la révolution iraniens», a expliqué lundi le ministre argentin de la Sécurité, Anibal Fernandez.

De quel appareil s'agit-il ?

Le Boeing 747 appartient la compagnie Emtrasur, filiale de la compagnie aérienne publique vénézuélienne Conviasa, visée par des sanctions du Trésor Américain. D'après un porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, il avait été cédé au Venezuela il y a plus d'un an par Mahan Air.

Cette compagnie privée iranienne fait aussi l'objet de sanctions américaines. Washington l'accuse de soutien matériel à la Force Al-Qods, unité d'élite «opérations extérieures» des Gardiens de la révolution, armée idéologique de la République islamique. A ce titre elle figure sur la liste noire d'« organisations terroristes étrangères » des Etats-Unis.

Quel a été son itinéraire ?

L'appareil est arrivé le 6 juin 2022 en Argentine en provenance du Mexique, transportant des pièces automobiles destinées à une usine argentine. D'abord détourné sur Cordoba, dans le centre du pays, en raison du brouillard à Buenos Aires, il est depuis le 8 juin dernier immobilisé à l'aéroport Ezeiza de la capitale, après avoir tenté de se rendre en Uruguay, qui lui a refusé l'accès.

Auparavant, l'appareil, sans que l'on sache si c'était avec le même équipage, était passé par le Paraguay entre le 13 et 16 mai, a révélé Asuncion. Il y avait chargé une cargaison de cigarettes destinée à l'île néerlandaise d'Aruba, dans les Caraïbes.

Après son départ, le Paraguay a été informé que «l'avion était visé par des sanctions du Trésor américain, et que sept membres de son équipage étaient membres de la Force Qods», selon le ministre paraguayen de l'Intérieur, Federico Gonzalez. « Les autres services de renseignement de la région ont été prévenus, et en conséquence, l'Argentine et d'autres pays ont pris des mesures », a-t-il déclaré mardi.

Pourquoi l'Argentine mène-t-elle une enquête ?

Le 12 juin, soit une semaine après l'arrivée de l'appareil en Argentine, le ministre de la Sécurité Anibal Fernandez a révélé que «des informations ont été reçues d'organisations étrangères qui ont mis en garde sur l'appartenance d'une partie de l'équipage à des sociétés liées aux Gardiens de la révolution iraniens».

En outre, selon le ministre, «ils avaient déclaré un équipage plus petit que celui qui a voyagé», à savoir 19 personnes, cinq Iraniens et 14 Vénézuéliens. Lesquels sont aujourd'hui retenus par la justice sur le territoire argentin, et leurs passeports consignés dans le cas des Iraniens, mais libres d'aller et venir, et logés dans un hôtel d'Ezeiza.

Le juge fédéral Federico Villena a ordonné le raid à l'hôtel Plaza Canning, à l'extérieur de Buenos Aires, où séjournait l'équipage de l'avion cargo Boeing 747, chargé de pièces automobiles appartenant au Venezuela.
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La justice avait aussi été saisie par la Délégation des associations israélites argentines (DAIA). L'entrée de ressortissants iraniens reste un point sensible, l'Argentine les considérant liés à l'attentat de 1994 contre l'Association mutuelle israélite argentine de Buenos Aires qui avait fait 85 morts, 300 blessés.

Les chefs de l'opposition en Argentine ont critiqué le gouvernement pour avoir autorisé l'avion à atterrir dans le pays.

Gerardo Milman, parlementaire de l'opposition, a présenté une procédure formelle d'enquête pour en savoir plus sur la situation, citant "le comportement énigmatique du vol, la propriété confuse de l'avion et la composition de l'équipage". Le député précise également que l'avion a effectué le tronçon Cordoue-Ezeiza avec le transpondeur éteint. Pour tout cela, il n'y a toujours pas de réponse et les faits font toujours l'objet d'une enquête. Alors que rien n'a été conclu concernant l'enquête, l'avion a reçu l'autorisation de voler et a tenté de quitter Buenos Aires le 8 juin pour l'Uruguay, mais vingt minutes plus tard elle est revenu à l'aéroport d'Ezeiza pour des "raisons inconnues", toujours stationné dans la piste de l'aéroport.

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Quels sont les soupçons ?

La justice a validé l'immobilisation de l'avion au nom d'un «soupçon raisonnable que la raison invoquée pour entrer (en Argentine) pourrait ne pas être la vraie». Selon le ministre argentin Fernandez, la liste de l'équipage comprend un dénommé Gholamreza Ghasemi, «parent du ministre iranien de l'Intérieur, et son nom coïncide avec celui d'un membre des Gardiens de la Révolution et administrateur d'une société liée à Al-Qods».

Le Premier ministre israélien — Richard Bedford Bennett: Quiconque s’essaie à attaquer des Israéliens en paiera le prix...

Le Premier ministre Naftali Bennett a mis en garde dimanche l’Iran contre les tentatives d’orchestrer des attaques terroristes contre des Israéliens à l’étranger, menaçant que quiconque s’y essaiera, en paiera le prix.

"Nous assistons actuellement à des tentatives iraniennes d'attaquer des Israéliens dans divers endroits à l'étranger. Les services de sécurité s'emploient à déjouer les tentatives d'attaques avant qu'elles ne soient lancées. Nous continuerons à frapper ceux qui envoient les terroristes. Notre nouvelle règle est la suivante : celui qui envoie - paie." a déclaré le Premier ministre israélien — Richard Bedford Bennett

Selon M. Fernandez toutefois, aucun des membres d'équipage n'est l'objet d'une alerte rouge d'Interpol. Et Al-Qods ne figure pas en tant qu'organisation sur une liste noire argentine d'organisations liées au terrorisme, même si y apparaissent certains de ses membres à titre individuel.

Lors d'une perquisition à l'hôtel où séjourne l'équipage, 18 téléphones, 7 ordinateurs, 5 tablettes ont notamment été saisies, selon des sources migratoires, suggérant que les enquêteurs ont élargi leurs investigations.L'Iran a évoqué une « opération de propagande » contre Téhéran, dans un contexte de tension entre le pays et les Occidentaux sur le nucléaire.

Le Venezuela n'a pas réagi officiellement à ce stade au sort de ses 14 ressortissants.

L'Argentine a subi deux attentats terroristes que les autorités imputent à l'Iran, une explosion en 1992 à l'ambassade d'Israël à Buenos Aires et une autre contre une organisation juive en 1994. L'Argentine réclame depuis l'arrestation de plusieurs responsables iraniens, bien que Téhéran nie jusqu'à ce jour toute implication dans ces attaques.

Algérie, Iran et Venezuela ou l’alliance satanique chargée de déstabiliser le Maroc et le Sahel
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Les rapports confirment la formation de l’alliance tripartite ente l’Algérie, l’Iran et le Venezuela. Un trio satanique qui arme et entraine le Polisario tout en permettent à l’Iran de s’implanter dans le Maghreb et le Sahel.

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Des rapports récents pointent du doigt «l’alliance satanique» qui réunit les régimes algérien, iranien et vénézuélien accusés de financer des activités suspectes du Polisario. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du jeudi 29 septembre, que la junte algérienne cherche à compenser ses défaites sur le plan diplomatique en signant des contrats d’armement douteux. Les mêmes sources indiquent que les grands pays européens et les États-Unis sont au courant des transactions d’armes de cette «alliance satanique». Les rencontres entre les responsables de ces trois pays ont abouti à un accord qui permet au Venezuela de financer l’achat d’armement iranien (radars et autres armes conventionnelles) destiné au Polisario.

C’est ainsi que le régime vénézuélien (y compris son président Nicolas Maduro) a eu plusieurs rencontres avec les caporaux d’Alger immédiatement après la réunion du président Abdelmadjid Tebboune avec le président iranien, Ebrahim Raissi. De ce ballet tripartite, les rapports précités relèvent le «rôle infâme» que joue l’Algérie en contribuant à la déstabilisation de la région. Les mêmes sources soulignent que les membres de «l’alliance satanique» ont convenu de poursuivre le soutien et l’hébergement au mouvement séparatiste armé sur le sol algérien.

Assabah souligne que ce pacte a transformé l’ambassade d’Iran à Alger en un canal de coordination d’entrainements militaires du Polisario. C’est ainsi que le mouvement terroriste Hizbollah a été chargé de former les séparatistes à manier des missiles antiaériens portables. Sans oublier le nouveau rôle du Venezuela dans l’entrainement militaire de certains éléments et le financement d’activités suspectes. Les rapports indiquent, en outre, que les membres de «l’alliance satanique» ont convenu de poursuivre l’implantation iranienne dans la région.

Une incursion qui sert les intérêts communs des trois alliés dont l’objectif est de porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc et de menacer la sécurité de l’Europe ainsi que les intérêts de Washington dans le nord de l’Afrique et le Sahel. Les mêmes sources indiquent que le contenu de ces rapports confirme ce que les États-Unis ont, à maintes reprises, dénoncé notamment le soutien de l’Iran à l’escalade menée par le Polisario en lui fournissant des armes comme les lance-missiles sol-air.


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