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Le 3 en 1: Vers la fin de l'algésario


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À la veille de la fin du conflit du Sahara, l’Algérie semble dans l'impasse. Le Maroc offre une sortie par le haut avec un dialogue “sans vainqueur ni vaincu”.

Dans le discours du Trône, SM le Roi Mohammed VI a proposé une sortie par le haut en réitérant Son appel au dialogue. Le Souverain a pris soin de plaider pour une solution “sans vainqueur ni vaincu”. Une façon de rassurer le régime algérien qui sort bredouille d’une bataille où il s’est investi corps et âme pendant 50 ans. Des milliards de dollars ont été dilapidés et le rêve de l’intégration maghrébine saboté pour une cause séparatiste sans issue.

L'algésario ( la milice du polisario, soutenu par l’Algérie)

En réalité, il est ardu pour L'algésario d'accepter une réalité si amère et si brutale. Le régime a fait du conflit un prétexte pour souder sa population contre “l’ennemi extérieur” et perpétuer la mainmise de l’armée sur la politique du pays. A cela s'ajoute le poids de l'endoctrinement de plusieurs générations d’Algériens qui ont grandi dans la vénération du Polisario et la détestation du Maroc.

La prochaine Résolution du Conseil de Sécurité s’annonce décisive et favorable au Maroc, au point que l’ambassadeur du Royaume aux Nations Unies, Omar Hilale, avait espéré dans une récente déclaration à Medi1 que le prochain anniversaire de la Marche Verte sera l’occasion de célébrer aussi la fin du conflit.

États-Unis: Un projet de loi pour classer le Polisario comme organisation terroriste, un tournant majeur en faveur du Maroc

Porté par deux élus influents du Congrès américain, ce texte inédit vise à sanctionner une milice séparatiste accusée de déstabiliser la région avec le soutien actif de l’Algérie et de puissances hostiles aux intérêts du Maroc.

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L'étau se resserre autour de l'Algérie. Ce 26 juin 2025, deux membres influents du Congrès américain, Joe Wilson, républicain de Caroline du Sud, et Jimmy Panetta, démocrate de Californie, ont annoncé avoir officiellement présenté un projet de loi visant à inscrire le Front Polisario sur la liste noire des organisations terroristes étrangères. Intitulé Polisario Front Terrorist Designation Act (H.R. 4119), ce texte marque une avancée historique dans la reconnaissance, par les États-Unis, du caractère dangereux, illégal et mafieux du mouvement séparatiste pro-algérien.

Acte 1. De Mistura appelle à des négociations avant fin 2025 pour éviter une escalade Algérie-Maroc
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L'agence de presse italienne NOVA a a dévoilé, le jeudi 16 octobre, les points essentiels de l'intervention de Staffan de Mistura, envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, lors de la session à huis clos du Conseil de sécurité tenue le 10 octobre. De Mistura a exhorté au «lancement d’un nouveau cycle de négociations entre le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie d’ici la fin de l’année 2025». À défaut, il a mis en garde contre le risque qu’«une paralysie diplomatique supplémentaire ne déclenche une dangereuse dérive militaire aux conséquences régionales et mondiales».

Pour rappel, l’Algérie et le Polisario ont rejeté toutes les résolutions du Conseil de sécurité appelant à la poursuite des Tables rondes, réunissant les quatre parties concernées. Deux éditions de ces rencontres ont déjà eu lieu à Genève, en décembre 2018 et mars 2019, sous l’égide de l’ONU.

L’émissaire onusien a plaidé devant les Quinze pour «un changement de rythme» dans le processus diplomatique, estimant que «l’heure est venue de prendre des décisions courageuses et d’entamer une nouvelle phase de négociations fondée sur le réalisme et le compromis».

«L’Algérie doit encourager le Polisario à privilégier la voie politique»

Cette position rejoint celle du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui, dans son rapport remis en août dernier à l’Assemblée générale, avait exhorté les parties à «changer de cap sans délai, avec l’aide de l’ONU et le soutien de la communauté internationale, afin de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable».

Staffan de Mistura a souligné que la question du Sahara «ne peut rester gelée sans conséquences», avertissant que l’absence de dialogue risque d’entraîner une dérive militaire dangereuse, aux répercussions sur l’ensemble du Maghreb et au-delà.

Selon NOVA, l’envoyé onusien «a invité le Maroc à développer davantage, par écrit et de manière détaillée, son plan d’autonomie». Une suggestion qu’il avait déjà formulée en octobre 2014 lors de son passage au Conseil de sécurité.

Il a également exhorté «l’Algérie à encourager le Polisario à privilégier la voie politique, en renonçant à la logique militaire». Une recommandation qui contraste avec la récente déclaration du président Abdelmadjid Tebboune, affirmant qu’il n’imposera jamais une solution que le Polisario rejette.

Tensions militaires entre l'Algérie et le Maroc

En revanche, De Mistura a salué la neutralité positive de la Mauritanie, qu’il a qualifiée de «neutre mais non indifférente», soulignant que la participation de Nouakchott demeure essentielle au succès du processus de médiation.

L’émissaire a par ailleurs réitéré ses avertissements quant à l’essoufflement de la dynamique de négociation, estimant qu’il ouvre la voie à un durcissement supplémentaire et à une escalade militaire aux conséquences potentiellement dévastatrices. «Ce risque, a-t-il précisé, est alimenté par les tensions persistantes entre le Maroc et l’Algérie, ainsi que par un réarmement préoccupant des deux pays, dans un climat de méfiance et de rivalité stratégique.»

En conclusion, De Mistura a lancé un appel direct au Conseil de sécurité, demandant que la prochaine résolution sur le Sahara occidental «stipule clairement la nécessité d’engager de nouvelles négociations d’ici la fin de 2025, tout en réaffirmant le mandat de la MINURSO comme instrument indispensable de stabilité et de médiation sur le terrain, même dans un format réduit».

Acte 2. Witkoff annonce un possible accord de paix entre le Royaume du Maroc et l'Algérie
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Le négociateur en chef de Donald Trump, Steve Witkoff, a déclaré à la télévision américaine qu'il travaille sur un « accord de paix » entre le Maroc et l’Algérie qui pourrait être conclu, selon lui, d’ici 60 jours. Détails.

L'émissaire du président américain, Steve Witkoff, a fait cette annonce à l’émission «60 Minutes» sur la chaîne CBS. «Notre équipe travaille actuellement sur un accord de paix entre le Maroc et l’Algérie. Il y aura un accord, à mon avis, d’ici 60 jours», a-t-il déclaré.

À ses côtés, Jared Kushner, gendre et ex-conseiller du président Trump, a confirmé que des discussions «avec les deux parties » sont en cours, sans dévoiler plus de détails.

Cette annonce fait suite aux propos du conseiller spécial de Trump pour l'Afrique et le Moyen Orient, Massad Boulos, qui a fait savoir, quelques jours plus tôt, dans une interview accordée à Asharq News que l'Algérie serait disposée à améliorer ses relations avec le Maroc.

Cette annonce intervient au moment où l'administration américaine s'emploie à clore le dossier du Sahara au Conseil de Sécurité des Nations Unies en faveur du Maroc. Washington tâche en même temps d'apaiser les relations maroco-algériennes qui sont rompues unilatéralement par Alger depuis août 2021. C'est à Massad Boulos qu'incombe cette mission depuis sa prise de fonction.

L'administration américaine veut ajouter un nouvel accord de paix à son actif après s'être parvenue à mettre fin à la guerre à Gaza suite à un accord historique dans lequel Witkoff et Kushner étaient très impliqués.

Dans la même interview, Witkoff a rappelé que l'administration américaine croit que la paix se construit en mettant les gens autour de la table, pas en les isolant.

Acte 3. Le Polisario propose des négociations directes avec le Maroc

À quelques jours de la réunion du Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, Brahim Ghali se dit prêt à des négociations directes le Maroc sous l’égide de l’ONU. Une démarche qui intervient alors que le plan d’autonomie marocain bénéficie d’un soutien international de plus en plus large.

Dans une lettre adressée lundi au secrétaire général de l’ONU, António Guterres, le chef du Front Polisario, Brahim Ghali, se dit disposé à engager des «négociations directes et sérieuses» avec le Maroc sous les auspices des Nations unies, a indiqué l’entité séparatiste dans un communiqué transmis mardi à l’agence EFE.

La lettre, intitulée «Proposition du Front Polisario pour une solution politique mutuellement acceptable prévoyant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental et rétablissant la paix et la stabilité régionales», comprend une proposition visant à organiser un «référendum supervisé par l’ONU et l’UA» et à faire part de la disposition de la pseudo-Rasd à «négocier avec le Royaume du Maroc l’établissement de relations stratégiques et mutuellement bénéfiques entre les deux pays».

Le Polisario propose une négociation «de bonne foi et sans conditions préalables» fondée sur «l’esprit et le contenu de la proposition élargie, en vue de parvenir à une solution pacifique et durable garantissant l’autodétermination du peuple sahraoui», poursuit EFE.

Pour les séparatistes, il est «urgent» de résoudre le différend autour du Sahara et de «s’éloigner des solutions fondées sur le statu quo et imposées unilatéralement». Ils appellent donc à «avoir le courage politique et la vision prospective nécessaires pour travailler ensemble». Et d’ajouter que la proposition répond aux résolutions du Conseil de sécurité qui soulignent l’importance pour les deux parties «d’élargir leurs positions» afin de promouvoir une solution.

Appel à la reprise des négociations

La lettre de Brahim Ghali au chef de l’ONU intervient une dizaine de jours avant la réunion du Conseil de sécurité pour examiner la prolongation du mandat de la Mission des Nations unies au Sahara marocain (MINURSO).

Dans le même cadre, lors d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité, tenue le 10 octobre, l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura, a appelé au lancement d’un nouveau round de négociations entre le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie avant la fin de l’année 2025.

Le diplomate italo-suédois a notamment souligné qu’aucun processus de paix au Sahara «ne peut aboutir sans dépasser les positions historiques». Plus précisément, il a appelé le Maroc à approfondir et détailler davantage son plan d’autonomie, et l’Algérie à user de son influence pour encourager le Front Polisario à privilégier la voie politique et diplomatique au détriment de l’escalade militaire.

Quant à la Mauritanie «neutre mais non indifférente», il a insisté sur le fait que sa participation est essentielle à la réussite du processus de médiation.

Consensus international croissant

La lettre du Polisario intervient également alors que le plan d’autonomie proposé par le Maroc bénéficie désormais d’un consensus international croissant, comme l’a d’ailleurs confirmé De Mistura le 10 octobre au Conseil de sécurité.

Derniers en date, l’Etat de Pologne a apporté hier mardi son soutien au plan d’autonomie, considéré comme « la base sérieuse, réaliste et pragmatique pour un règlement durable » du différend régional autour du Sahara marocain.

Cette nouvelle position de la Pologne a été exprimée par son vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Radosław Sikorski, dans un Communiqué conjoint publié à l’issue d’un entretien téléphonique avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Nouveau soutien diplomatique au dossier du Sahara marocain: le Cambodge a rejoint la majorité des pays appuyant la souveraineté du Maroc et son plan d’autonomie, saluant les efforts réalistes et crédibles du Royaume. Cette position a été officialisée dans un communiqué conjoint signé à l’issue d’un entretien entre Nasser Bourita et le vice-Premier ministre cambodgien Prak Sokhonn.

Cette position a été exprimée dans le communiqué conjoint signé par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Royaume du Cambodge, Prak Sokhonn, à l’issue de leur entretien par visioconférence.

Désormais, 23 pays membres de l’UE et plus de 120 pays sont favorables à une solution durable dans le cadre de l’Autonomie sous souveraineté marocaine.

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