Exclusif / algérie - "CAPTAIN CHRISTOS": Après l’affaire du pétrolier «Sea Peak Catalunya», un scandale similaire a éclaté... By: Mohammed Gherrabi

D'un scandale à l'autre: Les scandales ne cessent de se multiplier dans ce "pays".. Profiter… à en crever!

Depuis la reprise des relations maroco-israéliennes, la frustration est devenue l’humeur dominante à alger, où les généraux et leur porte-voix et néanmoins président de la «Ripoux-blique», Abdelmadjid Tebboune, mènent une campagne contre les deux pays, qualifiant leur alliance de «malsaine». Si le régime algérien prétend rejeter toute coopération avec l’Etat hébreu, un Scandale met à nu relation secrète s'est développée entre les deux États:

Après l’affaire du pétrolier «Sea Peak Catalunya», un scandale similaire a éclaté

Le navire de cargo “CAPTAIN CHRISTOS” a accosté au port d’Ashdod en Israël le 18 avril, suscitant un grand débat après avoir quitté le port de Béjaïa en Algérie le 11 du même mois. Cet incident a de nouveau mis en lumière le paradoxe du régime algérien, qui proclame ouvertement des slogans anti-normalisation tout en engageant secrètement des transactions commerciales avec Israël, ce que beaucoup considèrent comme une forme manifeste d’hypocrisie politique.

La ville de Béjaïa

Le lien qui atteste de la fiabilité de notre article

https://www.vesselfinder.com/fr/vessels/details/9589762

Les contradictions d’une politique extérieure

Cette incohérence entre discours et pratiques s’explique par plusieurs facteurs :

1. La primauté des intérêts économiques sur les positionnements idéologiques dans un contexte de fragilité de l’économie algérienne.

2. La recherche de diversification des partenaires commerciaux face aux défis de l’après-pétrole.

3. La nécessité d’accéder à certaines technologies et marchés, indépendamment des considérations diplomatiques officielles.

Selon le rapport annuel 2024 de la CNUCED sur le commerce méditerranéen: «Malgré l’absence de relations diplomatiques officielles, les échanges indirects entre l’Algérie et Israël via des pays tiers ont connu une augmentation de 15% entre 2021 et 2024, principalement dans les secteurs technologiques et agricoles.»

Le Maroc critiqué pour ce que l’Algérie pratique discrètement

La normalisation Maroco-Israélienne, officialisée dans le cadre des Accords d’Abraham avec la médiation américaine, a permis au Maroc d’obtenir la reconnaissance de sa souveraineté sur le Sahara occidental par les États-Unis. Cette démarche a déclenché une vague de condamnations de la part d’Alger.

Dans sa déclaration officielle du 10 décembre 2020, le ministère algérien des Affaires étrangères avait affirmé : «Les manœuvres étrangères visant à porter atteinte à la stabilité de la région se sont intensifiées avec la volonté de faire du Maghreb un nouveau terrain d’expansion régionale pour l’entité sioniste.»

Des échanges qui défient la rhétorique officielle

L’analyse des données de navigation du vraquier révèle également des éléments intéressants sur la nature potentielle des échanges:

• Le navire a précédemment fait escale dans des ports sud-américains (Rio Grande au Brésil, San Lorenzo en Argentine), suggérant des flux commerciaux triangulaires impliquant l’Amérique latine.

• Son tirant d’eau modéré (5,9 mètres) indique le transport de matières premières ou produits agricoles plutôt que d’hydrocarbures.

• Le trajet incluant des points de passage comme El-Jazaïr, le détroit de Gibraltar et les îles Canaries suggère un itinéraire soigneusement planifié.

D’après le bulletin mensuel de l’Organisation maritime internationale (OMI) de mars 2025 : «Les perturbations persistantes en mer Rouge ont conduit à une réorganisation significative des routes maritimes en Méditerranée, avec une augmentation de 22% des liaisons directes entre ports traditionnellement non connectés pour des raisons politiques plutôt que logistiques.»

Cet incident a également prouve l’existence de transactions secrètes entre l’Algérie et Israël, contredisant le discours promotionnel véhiculé par le régime à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Pourtant, la couverture médiatique a complètement fait défaut de la part de la chaîne Al Jazeera et des médias affiliés aux Frères musulmans, qui se sont tus malgré la gravité de l’affaire. Ces mêmes acteurs avaient auparavant mené une campagne de dénigrement contre le Maroc quelques semaines auparavant, lorsqu’un navire s’était arrêté au port de Tanger, un navire qui s’est révélé ne transporter aucune arme, mais qui avait néanmoins été soumis à des exagérations et à des distorsions de la réalité.

Le silence des médias des Frères musulmans sur l’incident algérien illustre un double standard flagrant et soulève une question directe: pourquoi attaquer un pays qui n’a pas enfreint la loi tout en ignorant un autre qui est directement impliqué dans des relations secrètes avec Israël?

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