top of page
  • Facebook
  • X
  • Youtube

Le testament d'Alfred Nobel: Doit-on réformer… voire supprimer l’institution centenaire?... Un Nobel sans scrupules - By: Mohammed Gherrabi

ree
''On a pu également reprocher à certains récipiendaires certaines actions semblant contraires aux aspirations du Nobel''

Le testament d'Alfred Nobel stipule que sa fortune doit être transformée en un fonds dont les revenus annuels serviront à récompenser les personnes ayant le plus grand bien à l'humanité. Il a établi les prix dans cinq domaines: physique, chimie, physiologie ou médecine, littérature et paix, en désignant des comités pour les attribuer. Ce document a mené à la création de la Fondation Nobel et des prix Nobel, décernés pour la première fois en 1901.

ree

C’est le 10 décembre 1901 que le premier prix Nobel de la paix est attribué, un prix fondé sur la volonté du fabricant d’armes et inventeur de la dynamite qu’était Alfred Nobel. Depuis, les noms qui figurent dans la liste des récipiendaires ne font pas toujours l’unanimité auprès de l’opinion publique internationale: Theodore Roosevelt (1910), Aung San Suu Kyi (1991), Yitzhak Rabin, Shimon Peres et surtout Yasser Arafat, de concert (1993) ou encore Barack Obama, en 2009… Pour évoquer ces Nobel de la paix parfois controversés

Il est impossible de retirer un prix Nobel, car les statuts de la Fondation Nobel ne prévoient pas une telle possibilité. Cependant, des lauréats ont refusé le prix de leur propre chef, comme Jean-Paul Sartre et Lê Đức Thọ. De plus, des organisations peuvent retirer leurs propres distinctions à un lauréat, comme l'a fait Amnesty International en retirant son titre d'Ambassadrice de la conscience à Aung San Suu Kyi.

  • Le testament d'Alfred Nobel et les statuts de la Fondation Nobel ne mentionnent pas de procédure pour retirer un prix, selon NobelPrize.org.

  • Certains lauréats ont refusé le prix avant même de le recevoir. C'est le cas de Jean-Paul Sartre (littérature en 1964) et de Lê Đức Thọ (paix en 1973).

Lê Duc Tho a refusé le prix Nobel de la paix en 1973: le comité Nobel a souhaité lui décerner le prix Nobel de la paix, conjointement avec Henry Kissinger, prix qu'il a refusé.
  • Des organisations peuvent retirer leurs propres récompenses, qui sont différentes du prix Nobel. Amnesty International, par exemple, a retiré le titre d'Ambassadrice de la conscience à Aung San Suu Kyi en 2018, en raison de sa gestion de la crise des Rohingyas, comme l'indique Amnesty International.


Des prix qui posent question… Un signe supplémentaire, parmi tant d'autres, illustrant la profonde crise morale

De nombreux prix Nobel ont été contestés, certains refusés, comme par Jean-Paul Sartre, d'autres jugés injustifiés par des critiques, tels que ceux décernés à Barack Obama, qui n'a pas réussi à mettre fin aux conflits, ou à Ellen Johnson Sirleaf, accusée de corruption.

ree
Le prix Nobel de la paix récompense «la personnalité ou la communauté ayant le plus ou le mieux contribué au rapprochement des peuples, à la suppression ou à la réduction des armées permanentes, à la réunion et à la propagation des progrès pour la paix» , selon les volontés définies par le testament d'Alfred Nobel. Cela comprend la lutte pour la paix, les droits de l'Homme, l'aide humanitaire et la liberté.

La première controverse date de 1906, lorsque le président américain Theodore Roosevelt, militariste convaincu, remporte le prix. Dans les années 1990, la nomination de la femme d’État birmane Aung San Suu Kyi fut critiquée pour son inaction face au massacre des Rohingyas, Henry Kissinger (le pompier pyromane) en 1973, impliqué dans l’opération Condor, une vaste campagne secrète d’assassinats de leaders démocrates et de coups d’État militaires en Amérique latine. Certaines nominations au Prix Nobel de la paix ont suscité des controverses, notamment celle de Yasser Arafat en 1994, certains le considérant comme un terroriste en raison du passé de l'OLP. Le comité Nobel a récompensé Arafat, ainsi que Yitzhak Rabin et Shimon Peres, pour leur rôle dans les accords d'Oslo visant la paix entre Israéliens et Palestiniens, malgré la démission d'un membre du comité en protestation.

Mais le cas le plus choquant reste probablement celui de la yéménite et pris Nobel de la paix, Tawakkol Karman, qui diffuse sur les réseaux sociaux des messages incitant au terrorisme à la violence et à la rébellion contre le Maroc.

"Le prix n'a plus aucune valeur. Comment le prix Nobel de la paix ou le prix Nobel de la liberté peut-il être décerné à Tawakkol Karman, qui a semé la destruction, la division, le chaos, la faim et la pauvreté dans son pays ?" martèle Donald Trump, président des États-Unis

L'important reproche fait au Nobel concerne l'efficacité et la valeur réelle de cette récompense lorsqu'elle est revenue à des personnalités dont les efforts diplomatiques ont été jugés aussi «vains» que «stériles» à l'instar de l'ancien président américain Jimmy Carter, de l'ex-secrétaire général des Nations unies Kofi Annan ou de l'ancien directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique Mohamed el-Baradei.

Critiques et polémiques

Contrairement aux autres prix, rétrospectifs, valorisant l'œuvre d'une vie en sciences ou en littérature, le Nobel de la paix a souvent distingué une action particulière sans que celle-ci soit forcément soumise à l'épreuve du temps : celle d'une personne ou d'une structure qui a résolu un conflit international et élaboré un consensus pacifique. De fait, plusieurs récompenses ont été attribuées sans prendre en compte le passé du lauréat ou sa politique et ses actes intermédiaires souvent en contradiction avec la définition du prix. Ceci a largement remis en doute la crédibilité voire la légitimité de la distinction lorsqu'elle est revenue à des personnalités telles que Theodore Roosevelt, Anouar el-Sadate, Menahem Begin, Shimon Peres, Yitzhak Rabin, Yasser Arafat, Lê Đức Thọ, Henry Kissinger, Eisaku Satō ou Barack Obama: choix aussi sulfureux que controversés. En conséquence, en 2005, le Comité Nobel a affirmé publiquement que le prix ne reviendrait plus qu'à des personnes, groupes ou organismes qui auront engagé leur existence au service des droits de l'Homme, de la promotion du modèle démocratique ainsi que de la défense des voies de la diplomatie. On a pu également reprocher à certains récipiendaires certaines actions semblant contraires aux aspirations du Nobel: à partir de 2017, la presse reproche notamment à Aung San Suu Kyi, récipiendaire du prix en 1991, son inaction et son absence de condamnation du nettoyage ethnique envers les Rohingyas.

Néanmoins, au cours des années 2000, le prix a été décerné à un ex-président, un ex-vice-président et un président en exercice des États-Unis (Jimmy Carter, Al Gore et Barack Obama après à peine neuf mois de présidence), alors que ce pays a un fort engagement militaire hors de ses frontières.

Le 14e Dalai Lama et Desmond Tutu en 2004.

L'autre critique importante faite aux jurés du Nobel concerne l'omission notable dans ses palmarès d'individus dont les contributions pour la paix ont été unanimement saluées. La révélation des nommés pour le Nobel (en) renforce le sentiment d'injustice. La liste des grands oubliés comprend notamment le Mahatma Gandhi dont l'éviction a été vivement critiquée, y compris dans les déclarations de plusieurs membres du Comité norvégien. Ce dernier a reconnu avoir nommé le Mahatma Gandhi en 1937, 1938, 1939, 1947 et, finalement, quelques jours avant son assassinat en janvier 1948. Cette année-là, il avait refusé d'attribuer un prix, jugeant qu'« il n'y avait pas de candidat vivant approprié». L'omission de Gandhi a été publiquement et unanimement regrettée par les membres ultérieurs du Comité norvégien. Plus tard, quand le 14e dalaï-lama a été récompensé en 1989, Egil Aarvik, président du Comité, a déclaré que cette décision était «en partie un hommage à la mémoire du Mahatma Gandhi».

Incitation au terrorisme : le Club des avocats du Maroc saisit la Justice turque contre la miliante Tawakkol Karman

Le Club des Avocats du Maroc a saisi la justice turque contre la militante yéménite et pris Nobel de la paix, Tawakkol Karman, l’accusant de diffuser sur les réseaux sociaux des messages incitant à la violence et à la rébellion contre le Maroc. Détails.

Par voie diplomatique, le Club des Avocats du Maroc a déposé une plainte pénale auprès du ministère public turc contre Tawakkol Karman, citoyenne turque d’origine yéménite et figure emblématique du «Printemps arabe». Le collectif, présidé par Me Mourad Elajouti, reproche à la lauréate du prix Nobel de la paix plusieurs publication sur X (anciennement Twitter) jugées «incitatrices à la violence et à la sédition» à l’encontre du Royaume du Maroc et de ses institutions.

ree

Les messages en question, où la militante appelle à une «intifada marocaine» et à une «purification par le sang», ont été qualifiés par le Club d’«appels explicites à la rébellion». Des propos d’une «gravité extrême», selon la plainte, susceptibles de provoquer des actes de violence contre les symboles de l’Etat marocain. Pour les avocats marocains, il ne s’agit pas de liberté d’expression mais de «discours d’incitation directe au terrorisme», réprimé par la législation turque sur la sécurité nationale.

La démarche du Club des Avocats du Maroc s’appuie sur un arsenal précis du Code pénal turc. La plainte cite notamment les articles 216, 312 et 314 de la loi n° 5237, relatifs à l’incitation publique à la haine, à la provocation à commettre des crimes et à la participation à des organisations terroristes. Elle invoque également l’article 340, qui protège les chefs d’Etat étrangers contre les injures publiques, disposition rarement mobilisée mais à forte portée diplomatique.

Le texte souligne aussi la cohérence de cette action avec la législation antiterroriste turque (loi n° 3713), connue pour sa sévérité. Ankara, souvent critiquée pour son usage extensif de cette loi, a pourtant vu ses positions validées dans plusieurs affaires, notamment par la Cour européenne des droits de l’homme dans Recep Özdemir c. Turquie (2020), confirmant la légitimité de sanctions pour incitation indirecte à la violence.

Me Mourad Elajouti a insisté, dans une déclaration, sur le caractère « strictement juridique » de la démarche, écartant toute lecture politique. Pour lui, cette action s’inscrit dans un cadre de coopération entre le Maroc et la Turquie, et un engagement commun dans la lutte contre le terrorisme et la propagation des idéologies violentes.

Le Club des Avocats demande notamment au Procureur de la République l’ouverture d’une enquête pénale pour incitation au terrorisme, injure aggravée et atteinte à l’ordre publique, la convocation de Karman devant les autorités judiciaires compétentes, la saisie des contenus numériques incriminés et, si nécessaire, son interpellation lors d’un séjour en Turquie. Il exige également de prendre toutes les mesures nécessaires à la manifestation de la vérité conformément aux articles 134 et 160 du Code de procédure pénale turc.

Tawakkol Karman, interdite d'entrée en Egypte
ree

Pour avoir soutenu publiquement les Frères musulmans et Mohamed Morsi, la militante a été refoulée à l'aéroport du Caire.

Prix Nobel de la paix et militante des droits humains yéménite, Tawakkol Karman a été interdite d'entrée sur le territoire égyptien par les autorités militaires pour des "raisons de sécurité". Retenue un temps à son arrivée à l'aéroport du Caire, dimanche 04 août 2013 , Mme Karman a ensuite été obligée de reprendre un vol pour le Yémen, selon des responsables aéroportuaires.

Membre du mouvement islamiste au Yémen, Tawakkol Karman avait fait connaître son soutien aux Frères musulmans et à Mohamed Morsi, après sa destitution par l'armée le 3 juillet.

ree
Retirer le Prix Simone Veil à Zineb El Rhazoui. Une très sage décision de Valérie Pécresse
ree
Valérie Pécresse a pris la décision de retirer le Prix Simone Veil à Zineb El Rhazoui en raison des déclarations jugées choquantes de cette dernière sur les événements en Israël et en Palestine... Les détails
ree
La présidente de la région Île-de-France a évoqué "des déclarations outrancières et choquantes" quant au conflit israélo-palestinien. Zineb El Rhazaoui avait reçu le prix Simone Veil en 2019.

Dans un message publié sur X (ex-Twitter), la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse a annoncé ce dimanche 10 décembre retirer à Zineb El Rhazaoui son prix Simone Veil, attribué en 2019 pour son combat contre l'islamisme.


Cette décision intervient au lendemain de l'interpellation de l'élue LR par Aurélien Veil, petit-fils de Simone Veil. Il pointait du doigt plusieurs tweets de Zineb El Rhazoui à propos du conflit israélo-palestinien, dont un message reposté qui dressait un parallèle entre sionisme et nazisme. Le tout avec des photos du camp d'Auschwitz, d'Adolf Hitler et de Benyamin Netanyahou.

Dans son communiqué, Valérie Pécresse a estimé que les prises de position de l'écrivaine "ne semblent absolument pas conformes au message de paix porté toute sa vie par Simone Veil".

"Parmi les combats de ma grand-mère figurent la transmission de la mémoire de la Shoah et le refus de la banalisation du génocide commis par les nazis", commentait Aurélien Veil.

"Un double standard" selon Zineb El Razhoui

Samedi 9 décembre, Zineb El Rhazoui s'est défendue en répliquant: "Pour moi, Simone Veil c’est 'plus jamais ça'. Plus jamais ça pour toute l’humanité, y compris pour les Palestiniens, car les Palestiniens sont des êtres humains comme vous et moi Monsieur."

Dans une interview accordée en novembre à Marianne, elle expliquait sa prise de position par "le double standard des pseudos laïques qui ont pris fait et cause pour Tsahal".

​Quelques minutes après l'annonce de Valérie Pécresse, l'ancienne journaliste de Charlie Hebdo a changé les lignes de présentation de son profil sur X où figure désormais : "Prix Simone Veil 2019/retiré en 2023 pour avoir dénoncé les massacres israéliens à Gaza."

Zineb El Rhazaoui est mariée à un financier spécialiste de la finance islamique en Arabie Saoudite et vit à Dubaï.

Après Zohra Bitan, voilà 72 heures que Zineb El Rhazoui n’a pas démenti les accusations à son égard et qu’elle reste évasive. Pourtant, ce qui lui est reproché est grave.

Zineb El Rhazoui est invitée sur tous les plateaux. Tous. Lors de chaque émission, elle est présentée comme « courageuse », comme si ce mot était la continuité de son prénom. Son courage serait une évidence surtout parce qu’elle faisait parti de l’équipe de Charlie Hebdo un temps. Bien qu’elle crie sur tous les plateaux être Charlie, l’histoire doit nous rappeler qu’elle devait être licenciée par le journal en 2015. Bien que Zineb soit Charlie, Charlie a voulu se séparer de Zineb.

ree
Zineb El Rhazaoui est mariée à un financier spécialiste de la finance islamique en Arabie Saoudite et vit à Dubaï.
Bonsoir @ZinebElRhazoui, auriez vous l’amabilité de nier que votre mari ne travaillait pas à la banque Rothschild au pôle finance islamique en Arabie saoudite et qu’en réalité votre protection policière est un écran de fumé puisque vous habitez en réalité à Dubaï ? — Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) September 23, 2020

Pour les féministes qui se donnent un « style » à ses cotés, sachez que dans ces pays que leur mentor aime tant, une femme ne peut détenir un compte en banque, exercer de la politique, de l’ingénierie ou être architecte. Il est tellement cohérent et «courageux» de la part de Zineb, qui «déteste» le voile de certaines en France, de se balader sans gêne aux milieux des Burka et des Niqab d’Abu Dhabi et Ryadh.

Son allergie à l’islam s’arrête-t-elle aux frontières de l’Hexagone ou est ce que la bonne odeur de l’argent l’aveugle?
ree

El Razhaoui est toujours soutenue par le gouvernement français et certains qui se croient encore à gauche, au seul prétexte d’être à gauche de l’extrême droite. En effet, se faire passer pour un progressiste quand on soutien une femme qui appel à tirer à «balles réelles» sur des manifestants confirme l’idée qu’ils ont de la démocratie.

Zineb El Rhazoui sur les violences à Mantes-la-Jolie : «Il faut que la police tire à balles réelles»

Dans "L'heure des pros", l'ex-journaliste de Charlie Hebdo Zineb El Rhazoui, qui participait à un débat autour des violences urbaines, a estimé que la police devait tirer à balles réelles sur les jeunes de banlieue, faisant référence aux heurts qui ont éclaté à Mantes-la-Jolie le 24 octobre 2019.

ree


Commentaires


bottom of page