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Ouradj, Laoudedj, Yakoub, Chekakri, Maya, Numidia et Rifka..., les plus grands escrocs de l'histoire de l'algérie🎭... [Part1]

Elles ne cessent de se multiplier. Les arnaques en tout genre font décidément les beaux jours des personnes malveillantes prêtes à tout pour s’enrichir de manière illégale. Et l’avènement d’internet a contribué à faire exploser ce genre de pratique.

Ce sectaire n'est ni marocain et ni chérifien

Le gouvernement marocain a publié un rapport d'enquête à l'ambassade de Malaisie concernant un escrocs algérien.

Selon le rapport partagé, il semblerait que "Habib Mohamed Amin Ben Sayed El Idrissi El Hassani" ou de son vrai nom Mohamed Amin Ouradj est titulaire de deux nationalités, à savoir la France et l'algérie.

Né en algérie en 1984, sa famille s'est installée en France dans les années 1990 avant de retourner dans son pays natal pour poursuivre des études religieuses à l'Université d'Adrar.

Il serait entré au Maroc en 2006 et aurait épousé une Marocaine en 2014.

Mawla Amin a également tenté de changer son nom d'Ouradj en El Idrissi.

Il a également affirmé être citoyen marocain alors qu'il était à l'origine citoyen français et algérien.

Le gouvernement marocain affirme qu'il a profité des érudits et des soufis marocains pour accroître son influence en Asie du Sud-Est, notamment en Malaisie et en Indonésie.

Mawla Amin utiliserait le nom d'habib afin d'accroître son influence.

En outre, il prétendait également suivre la voie des soufis, même si sa pratique ne peut être vérifiée.

Le gouvernement marocain ne confirme strictement aucune activité à caractère religieux à l'encontre de cet individu.

Le ministre malaisien des affaires religieuses, Mohd Na'im Mokhtar, ne fera pas de compromis avec les parties qui tenteraient d'exploiter la religion pour des intérêts personnels ou de groupe.

C'est devenu viral depuis l'année dernière lorsqu'un individu prétendant être originaire du Maroc et étant un érudit portant le titre de habib est venu en Malaisie.

Connu sous le nom de Mawla Amin, son arrivée en Malaisie a été accueillie en grande pompe lors de plusieurs cérémonies à travers le pays.

Entre-temps, sa présence est mise en doute par plusieurs partis qui contestent le statut d'habib qu'il revendique.

Les autorités malaisiennes ordonnent au peuple malaisien et aux étrangers de ne pas se rapprocher de la secte islamiste du prétendu chérifien franco-algérien Mohamed Amin al-Hassani.

L’escroc culinaire, Fatima Zohra Laoudedj, alias Sherazade "Serqazad"

L’Algérie, est un pays qui ne cesse de nous étonner par son ingéniosité dans l’art de la réappropriation culturelle ! Alors que le monde observe avec admiration le patrimoine culturel riche et varié du Maroc, voilà que l’algérie tente, via la mamie "Sherazade" Laoudedj, de son vrai nom "Fatima Zohra Laoudedj" de s’accaparer une part de ce trésor culturel en le faisant passer pour le sien.

"L'histoire opère lentement." Ulrich Wickert
Sellou, l'héritage marocain que l'algérie veut voler

En somme, cette tentative d’appropriation culturelle de l’algérie est un véritable festival d’ironie et d’incompétence. Elle met en lumière l’inculture qui règne au sein des plus hautes instances de l’État algérien et du régime militaire sénile qui le dirige et rappelle à tous, que le patrimoine culturel ne s’acquiert pas par la réclamation, mais par la préservation et la valorisation authentiques.

Un escroc algérien condamné à huit ans de prison au Canada

Un ressortissant algérien résidant au Canada a été condamné à huit ans de prison pour vol et voie de faits, rapporte ce samedi le média Radio Canada.

Identifié comme étant Hamid Chekakri, le condamné a fait neuf victimes en suivant le même mode de fonctionnement. Se présentant chez des personnes d’un certain âge souhaitant vendre leur maison, se disant intéressé, l’individu offrait à ses victimes du chocolat bourré de narcotique. Une fois ses victimes inconscientes, il volait leur argent, les bijoux et autres objets précieux.

L’escroc, originaire de la commune d’Hussein Dey à Alger, a également sévi à l’île Maurice, en Indonésie, ou encore à Hong Kong où il a écopé en 2003 d’une peine de 40 mois de prison.

Chekakri a été arrêté aux États-Unis, à l’aéroport d’Atlanta (Géorgie), et extradé vers le Canada. Le condamné faisait face à 18 chefs d’accusations, notamment d’avoir administré à une personne une drogue, matière ou chose stupéfiante ou soporifique.

Son arrestation continue de faire des vagues, cinq ans plus tard. La Thaïlande a récemment demandé au Canada l’extradition du « voleur aux chocolats », un criminel qui avait utilisé un puissant tranquillisant pour détrousser des victimes à travers le monde, avant d’être arrêté par un petit groupe de détectives de la police de Montréal en 2018.

L’affaire avait fait grand bruit à l’époque. En 2017, plusieurs personnes âgées qui tentaient de vendre leur maison au Québec et en Ontario, surtout des femmes, avaient vu surgir à leur porte un acheteur potentiel particulièrement charmant. Après avoir discuté du prix de vente, il se disait prêt à conclure la transaction et sortait une bouteille de vin ainsi qu’une boîte de chocolats.

« Il avait une bouteille de vin blanc. J’ai dit : “Oh, mon Dieu, arrêtez-moi ça ! Je ne prends pas de vin pendant le jour !” Alors il a ouvert sa boîte de chocolats en disant : “Il faut qu’on fête, il faut célébrer” », avait raconté Berthe Cadorette, l’une des victimes, en entrevue avec La Presse.

« Il a pris le chocolat, il m’a mis la main sur le cou, et il m’a mis le chocolat dans la bouche », s’était remémorée la dame.

La friandise était en fait injectée avec du clonazépam, un puissant tranquillisant. Mme Cadorette était tombée endormie. À son réveil, elle s’était fait voler ses bijoux, son argent, son téléphone et une collection de monnaies antiques.

« Il était déterminé. C’était un professionnel », avait-elle constaté.

Globe-trotter hyperactif

Le manège s’était répété plusieurs fois, l’homme laissant de nombreuses victimes dans son sillage. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) avait mis sur pied une cellule d’enquête spéciale pour traquer le voleur aux chocolats, qu’ils ont pu identifier comme étant Hamid Chekakri, citoyen algérien entré au Canada avec un visa de touriste. L’homme avait quitté le pays avant de se faire épingler, passant par l’Algérie, le Maroc, Dubaï, l’île Maurice et le Costa Rica. Lorsqu’il avait tenté un nouveau déplacement vers Atlanta, aux États-Unis, les policiers montréalais avaient enfin pu profiter de l’occasion pour demander son arrestation.

Renvoyé à Montréal, Chekakri a plaidé coupable et écopé d’une sentence de huit ans de pénitencier. Un reportage de La Presse avait révélé qu’il avait utilisé le clonazépam pour détrousser d’autres victimes à l’île Maurice, en Indonésie, en Chine et à Hong Kong. Devant la Commission nationale des libérations conditionnelles, il a ajouté avoir été aussi arrêté en Espagne, mais affirme que les accusations dans ce pays ont été retirées. M. Chekakri, qui reconnaissait avoir un problème de jeu compulsif, disait avoir été initié à l’usage des tranquillisants par certaines fréquentations criminelles.

Comme le veut la procédure, Chekakri a été libéré d’office aux deux tiers de sa peine, le mois dernier, mais les autorités l’ont envoyé dans un centre de détention de l’immigration en attendant de pouvoir l’expulser vers son Algérie natale.

Mais c’est peut-être vers un autre pays qu’il prendra bientôt l’avion : un procureur public thaïlandais a officiellement demandé au Canada son extradition. Dans sa requête, il explique que Chekakri avait arnaqué une dame à Bangkok en se faisant passer pour un marchand de diamants originaire de Monaco.

Risque de fuite

L’arnaqueur disait avoir peint plusieurs diamants pour les camoufler, de peur de se faire voler. Il avait fait une démonstration en redonnant son éclat à une seule pierre précieuse avec un produit nettoyant spécial, mais disait avoir besoin d’argent pour nettoyer le reste de sa réserve. La femme lui avait confié environ 40 000 $ US pour acheter du nettoyant, dans l’espoir d’être payée en diamants. Chekakri l’avait laissée en plan et s’était enfui avec l’argent. Rattrapé par la police thaïlandaise, il avait écopé d’une peine de prison de deux ans, confirmée par la Cour d’appel, mais s’était enfui du pays avant le jugement final.

Photo: Hamid Chekakri, lors de son arrestation en Thaïlande

Les autorités thaïlandaises veulent maintenant qu’il revienne purger sa peine. Leur demande sera entendue sous peu au palais de justice de Montréal. D’ici là, un enquêteur de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a demandé que Chekakri demeure détenu.

« Pour éviter les accusations, il a fui vers plusieurs juridictions », souligne le policier dans une déclaration déposée en cour, en référence à la dernière cavale du criminel.

« Il doit être considéré comme un risque de fuite », a expliqué le policier.

Yacoub Belhasni, un algérien âgé de 23 ans, avait réussi, pendant plusieurs mois, à terroriser et arnaquer de nombreux hauts responsables algériens, dont des ministres de Abdelmadjid Tebboune.

Le dénommé Belhasni Yakoub, qui est accusé d’avoir usurpé depuis plusieurs mois diverses fonctions officielles, a été extradé ce mercredi vers l’algérie, a annoncé la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.

Yacoub Belhasni, 23 ans et faux général, dévoile les pratiques mafieuses des hauts gradés de l’armée algérienne

Yacoub Belhasni, un algérien âgé de 23 ans, avait réussi, pendant plusieurs mois, à terroriser et arnaquer de nombreux hauts responsables algériens, dont des ministres de Abdelmadjid Tebboune. Comment? Il s'est entre autres fait passer, et rien qu’au téléphone, pour l’un des généraux algériens. Une performance à nulle autre pareille au monde.

Les faits qui vont être décrits ici ne peuvent se dérouler nulle part ailleurs sur Terre. Nulle part, sauf dans cette «Algérie nouvelle», la douce sérénade que chante le duo Tebboune-Chengriha.

  • Dans quel autre pays au monde un ministre peut-il se soustraire aux lois régissant la hiérarchie administrative et la solidarité gouvernementale, pour se soumettre aux ordres d’un général de l’armée sans en référer au Premier ministre ou au chef de l’Etat?

  • Dans quel autre pays, le patron du pôle public des chaînes de télévision fait interrompre les programmes pour diffuser une fausse information, relative à l’arrestation d’un escroc à Chypre?

  • Comment cela a-t-il pu se produire?

Ce ministre a reçu un appel, via l’application WhatsApp, d’un jeune homme de 22 ans à peine, qui s’est tout simplement fait passer pour le général Chouiter, le patron de la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA).

En usurpant des fonctions réglementées, civiles et militaires, cet individu a pu commettre plusieurs escroqueries, dont les victimes sont nombreuses. Notamment, des anciens ministres, des personnalités politiques et des diplomates. En effet, ces derniers ont versé des sommes d’argent à Belhasni Yakoub.

Par ces tours joués à des ministres et hauts responsables algériens -car il a usurpé l'identité de ce haut gradé algérien à plusieurs reprises-, ce jeune homme de 22 ans, qui opérait depuis l’étranger, a révélé la vraie nature de son pays, où le président de la république, ses ministres et d'autres hauts fonctionnaires civils de l’Etat ne sont que les subalternes des vrais détenteurs du pouvoir: la mafia des généraux de l’Armée nationale populaire (ANP) qui dirige d’une main de fer le pays depuis son indépendance, en 1962.

Fort d'un riche carnet d’adresses, et de sa connaissance des rouages de la mafia militaire algérienne, Yacoub Belhasni a réussi, depuis ses deux lieux d'exil, en Grèce puis dans l'île de Chypre, à mettre au pas plusieurs hauts responsables algériens, dont des ministres, des walis, des ambassadeurs, des consuls… Le tout, en se faisant passer, à l’autre bout du fil, pour un puissant général de l’armée algérienne.

Se présentant le plus souvent comme le chef de l’un des services de renseignements locaux, Yacoub Belhasni a contacté un certain nombre de ministres actuellement en exercice, des soumis patentés, obéissant aux moindres desiderata des hauts gradés de l’armée. Parmi les victimes de ce vrai usurpateur, il faut compter le ministre du Commerce, Kamel Rezig, ou celui de la Communication, Mohamed Bouslimani, qui ont subi un vrai savon au téléphone de la part ce faux général. Une communication qui les a littéralement terrorisés, à tel point qu’ils n’ont pas été à même de se rendre compte du piège dans lequel ils sont très piètrement tombés.

Pourtant, les médias du service public algériens avaient déjà alerté, dès juillet dernier, sur ces faits étranges qui se déroulaient dans ces sphères gouvernementales, en mettant dûment en garde contre les agissements du jeune Yacoub Belhasni (22 ans), prétendu être un repris de justice et un escroc qui «usurpe des fonctions civiles et militaires» dans le but d’extorquer des sommes d’argent à de hauts responsables algériens.

Une forte mobilisation des services de renseignements algériens a même été décrétée en vue d’extrader ce jeune «escroc».

Tout a commencé en juillet 2022, quand un appel à témoin a été lancé par le tribunal de Bir Mourad Rais (dans la banlieue sud d’Alger), au cours duquel il a été demandé à toute personne victime d'une tentative d’extorsion de fonds de la part de Yacoub Belhasni de porter plainte contre ce présumé escroc pour qu’il puisse être légalement poursuivi et jugé.

Deux mois plus tard, une dépêche de l'agence de presse du pays, Algérie presse service (Aps), datée du 12 septembre 2022, a annoncé que Yacoub Belhasni, «poursuivi par la justice pour de graves affaires d'escroquerie, dont ont été victimes d'anciens ministres, des personnalités politiques et des diplomates, continue dans ces pratiques criminelles depuis la Grèce, pays qu'il a rejoint clandestinement».

Il est donc désormais clair, comme l’ont laissé entendre beaucoup d’analystes algériens, que le jeune Yacoub Belhasni, qui a peut-être été un agent des renseignements algériens avant de fuir pour l’Europe, a fidèlement dupliqué, à son profit personnel, des pratiques qui ont cours dans les hautes sphères du système militaro-politique algérien.

D’ailleurs, par ses agissements, Yacoub Belhasni serait à l'origine de la nomination récente par Abdelmadjid Tebboune de plusieurs walis et directeurs de départements, mais aussi d’ambassadeurs et de consuls, suite à des contacts téléphoniques entre ce faux général et le ministre de l’Intérieur, ainsi que celui des Affaires étrangères.

Mais le fait le plus rocambolesque dans l’affaire de ce faux général est encore à venir: Yacoub Belhasni s’est substitué, les 26-27 octobre dernier, au général Abdelaziz Nouiouet Chouiter, nommé en septembre dernier en tant que nouveau chef de la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA). Le jeune homme de 22 ans a signé au nom de ce général, dans un document pourvu de l'en-tête du ministère de la Défense et de la DCSA, un communiqué adressé par WhatsApp au directeur de la télévision publique algérienne (ENTV), annonçant qu’il a été arrêté à Chypre, au cours d’une opération conjointe entre les services secrets algériens et chypriotes. Le jeune homme a donc organisé sa fausse arrestation, qui a été diffusée sur l'ensemble des chaînes du service public du pays... Et le lendemain, il dévoilé le pot-aux-roses, en allant poster sur les réseaux sociaux l'enregistrement de l’entretien téléphonique au cours duquel il avait usurpé l'uniforme d’un général de l'armée, pour donner des ordres au directeur de l’ENTV.

On aurait pu penser que les ministres algériens et les hauts responsables allaient redoubler de vigilance, après la révélation de cette énorme farce. Mais c’est là mal bien connaître l’emprise de l’armée sur les dirigeants civils en Algérie. Car dès le lendemain, Yacoub Belhasni s’est à nouveau présenté comme étant le général Chouiter pour s’en prendre, cette fois-ci, au ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, et exiger des explications immédiates sur la bourde de la télévision algérienne. Une communication qui a également été diffusée sur les réseaux sociaux.

Résumé: voilà un jeune qui organise sa fausse arrestation, annoncée comme une breaking news sur les chaînes algériennes. Le lendemain, il se fait passer pour un général, et sermonne le ministre algérien de la Communication pour avoir laissé passer une fake news.

 Les «farces» de ce jeune homme auraient bien prêté à rire, si elles n’étaient pas révélatrices de la terreur qu’inspirent les généraux en Algérie. Une terreur qui semble paralyser ses habitants, et installe une monstrueuse anomalie dans l’ordre social, politique et économique de tout un pays.

Numidia et Rifka: L’incroyable histoire de l’arnaque, qui cible les étudiants
Une escroquerie qui cible les étudiants

Farouk Boudjemline un repris de justice, plus connu sous le nom de Rifka, voit le jour en 1997. Il est acteur, youtubeur et influenceur algérien. Âgé d’à peine 24 ans, Rifka a su se faire une place parmi les youtubeurs et influenceurs les plus suivis en algérie.

Soupçonné de complicité dans l’affaire "Future Gate", Rifka se trouvait sous mandat dépôt.

Effectivement, la situation dans laquelle se trouvait Farouk Boudjemline (Rifka) n’est pas très enviable. Le jeune influenceur fait face à une circonstance difficile. Rifka est en effet impliqué dans l’affaire "Future Gate". Cette agence a arnaqué plus de 75 étudiants algériens. Ces derniers avaient comme rêve de partir poursuivre leurs cursus universitaires à l’étranger.

Au fait, le créateur de contenu est coupable d’avoir fait la promotion de l’agence fictive qui a piégé les étudiants. Par conséquent, il a été appelé pour comparaître devant le juge d’instruction auprès du tribunal de Dar El Beida. Ce dernier a ordonné l’emprisonnement provisoire de Rifka et d’autres célébrités impliquées dans l’affaire. Il s’agit notamment de l’influenceuse la plus suivie en Algérie, Numidia Lezoul et Stanley.

C’est l’arnaque qui cible les étudiants qui refait surface. Elle n’est pas nouvelle dans le paysage des escroqueries mais fait nombre de victimes. Là encore, le procédé est bien ficelé. Des escrocs créent des entreprises…



Via Numidia et Rifka, des étudiants se sont vu proposer des fausse propositions d’étudier en Ukraine et se sont fait piéger… En Algérie, les étudiants algériens sont de plus en plus nombreux à se tourner vers l’Ukraine pour la poursuite de leurs études. Et pour cause, acceptée et appréciée dans le monde entier, l’éducation ukrainienne est considérée comme l’une des plus qualitatives et ouvertes a développement.

Le gouvernement ukrainien s’attache à favoriser l’accès à l’éducation à tout le monde, et cela passe d’abord par les prix. Les études en Ukraine sont très peu coûteuses par rapport aux autres pays européens.

D’ailleurs, le pays a un niveau de vie européen mais avec des prix très bas. La vie quotidienne et le logement en Ukraine sont également peu chers en comparaison de la France, de l’Italie ou d’un autre voisin européen. Ainsi, avoir un très bon niveau de vie tout en étant étudiant est loin d’être incompatible en Ukraine, contrairement aux autres pays européens !

Des plaintes sont classées sans suites

Des parents d’étudiants algériens en  ont porté plainte pour escroquerie contre le boss de Rifka, et aucune suite n’a été donnée à ce jour.


Une correspondance diplomatique

La correspondance diplomatique entre l’Ukraine et l’ambassadeur d’Algérie à Kiev au sujet de la fraude l’escroquerie… Dans cette correspondance, Keiv demande l’ouverture d’une enquête sur l’entreprise « Numidia et Rifka » ciblant les étudiants.

 

Cette correspondance, est restée sans suite, et aucune enquête n’a été ouverte en raison de l’influence du soi-disant Oussama.


Madame Maya: comment une inconnue a amassé une fortune en prétendant être la fille de Bouteflika
Celle qui se présentait comme la fille de Bouteflika pour obtenir des faveurs indues. Retour sur une incroyable saga.

Nachinachi Zoulikha: « Madame Maya », « fille cachée » de Bouteflika, condamnée à 12 ans de prison « Madame Maya » a été condamnée en appel à douze ans de prison pour blanchiment d’argent et trafic d’influence. Cette femme d’affaires algérienne avait prétendu être la fille du président déchu Abdelaziz Bouteflika.

Inconnue du grand public avant cette affaire, « Madame Maya » a bâti une fortune colossale sur une rumeur faisant d’elle la « fille cachée » de l’ancien chef d’État algérien et largement relayée par l’entourage de celui-ci.

Elle a ainsi bénéficié de nombreux privilèges et de la protection de hauts responsables, comme l’ancien puissant patron de la police Abdelghani Hamel. Mais son réseau d’influence s’est effondré avec la chute du président Bouteflika en avril 2019, chassé du pouvoir après vingt ans par le Hirak.

Les enquêteurs ont découvert une véritable caverne d’Ali Baba lors d’une perquisition de sa résidence à Moretti, une station balnéaire huppée de la banlieue d’Alger. Ils ont saisi près de 800 000 euros en dinars algériens, 270 000 euros, 30 000 dollars et 17 kilos de bijoux en or.

Elle a été jugée avec treize autres accusés parmi lesquels les anciens ministres Mohamed Ghazi et Abdelghani Zaalane, Abdelghani Hamel et plusieurs investisseurs. Ghazi et Hamel ont écopé de 10 ans de prison en appel et Zaalane de huit ans, dans cet énième scandale de corruption de la fin de l’ère Bouteflika.

Réputation de noceur

Brièvement marié au début des années 1990 avec la fille d’une diplomate avec laquelle il n’a pas eu d’enfant, célibataire endurci, le chef de l’État traîne une réputation de noceur. Dans cet appartement, il reçoit concubines, filles de compagnie, maitresses de passage, amies ou connaissances de longue date avec lesquelles il se montre toujours d’une infinie délicatesse et parfois d’une grande générosité.

Souvent le soir, il écoute sur son répondeur les messages que lui laissent admiratrices et intéressés, qu’il n’hésite pas à inviter pour un thé en s’affranchissant de toutes les règles de sécurité liées à la protection d’un président.

Appartement, lot de terrain, promotion, prêt bancaire, passeport… celles qui le sollicitent ne repartent jamais bredouille. Et certaines, en quittant cet antre du pouvoir, ne manquent pas de vanter leur proximité avec Bouteflika, voire de se prétendre sous sa protection.

« Madame Maya » le sollicite à son tour un jour de 2004. Le président ordonne alors à Mohamed Rougab, son secrétaire particulier, de la recevoir au Palais d’El Mouradia. En pénétrant le saint des saints, Nachinachi Zoulikha est persuadée d’avoir tiré le gros lot.

Ancien fonctionnaire chargé de gérer les résidences d’État, Rougab fait partie des proches parmi les proches du chef de l’État. Un simple mot de sa part et toutes les portes s’ouvrent.

Le projet de Nachinachi visant à créer un parc d’attraction à Chlef, à 200 km à l’ouest d’Alger, traîne en longueur ? Qu’à cela ne tienne. Rougab appelle Mohamed El Ghazi, wali (préfet) de Chlef, pour lui demander de recevoir l’intéressée. El Ghazi s’exécute. « Les instructions du président son appliquées à la lettre, dira au juge El Ghazi qui occupera les fonctions de ministre du Travail entre 2014 et 2017. Ce sont des ordres. On ne les discute pas. »

Incroyable audace

Dans le bureau de Mohamed El Ghazi, Madame Maya a l’incroyable audace de se présenter comme la fille cachée de Bouteflika que ce dernier aurait eu après une brève liaison avec une ressortissante suisse. Plus c’est gros, plus ça passe.

Il n’en faut pas plus au préfet pour dérouler le tapis rouge à celle qui est devenue son obligée en deux mots. Un lot de terrain par ci, un logement par là, Nachinachi Zoulikha est comblée au-delà de ses espérances. Surtout, elle va se lier d’amitié avec un homme qui lui servira de courtier pour faire fructifier ses affaires, tisser un vaste réseau auprès de responsables et de chefs d’entreprises.

Elle utilise sa prétendue filiation comme un sésame

On ne refuse rien à celle qui se présente comme la fille du président. Mieux, elle utilise sa prétendue filiation comme un sésame, et promet d’intercéder en faveur de toute une faune d’hommes d’affaires désireux de décrocher des marchés ou des prêts bancaires.

Lots de terrain, résidences de luxe, carnet d’adresses bien fourni… très vite, l’ancienne couturière passe dans une autre dimension et roule carrosse. Les affaires marchent si bien qu’elle s’installe dans cette villa de Moretti, sorte de principauté pour nantis et protégés du pouvoir, où elle reçoit.

Dans son répertoire, figure par exemple Abdelghani Hamel, ancien patron de la police nationale. À l’apogée de sa puissance, Hamel est un membre éminent du cercle présidentiel à qui l’on prête la secrète ambition de succéder à Bouteflika. La proximité de Madame Maya avec Hamel va lui ouvrir d’autres portes et lui permettre de prospérer encore davantage.

Les révélations fracassantes du procès Hamel

Hamel met à la disposition d’El Maalma un policier de la brigade canine pour dresser ses deux chiens, lui donne un coup de main pour installer des caméras de surveillance autour de la villa de Moretti et surtout lui ouvre les portes du salon d’honneur de l’aéroport international d’Alger. À la barre, Hamel nie toutes ces allégations en évoquant une cabale contre sa personne non sans admettre avoir rencontré la dame à une ou deux reprises.

Transferts illégaux

C’est que Madame Maya et ses deux filles voyagent souvent en Europe, particulièrement en Espagne où elles vont acquérir un chalet et deux appartements. À chaque voyage, « El Maalma » et ses deux filles font sortir du pays entre 10 et 15 000 euros en cash grâce à des complicités au sein de la police des frontières.

La législation algérienne autorise chaque voyageur à transporter la somme maximale de 7000 euros avec une autorisation dûment certifiée par la banque, faute de quoi la somme est saisie avec des poursuites judiciaires.

Mme Maya et ses deux filles ont transféré illégalement vers l’étranger 1,5 million d’euros…

Les contrevenants peuvent même s’exposer à une peine de prison. Selon une expertise judicaire que Jeune Afrique a pu consulter, Madame Maya et ses deux filles ont transféré illégalement vers l’étranger la bagatelle de 1,5 million d’euros…

Le premier revers de fortune arrive en 2017. Intrigué par des sollicitations de personnes associées aux affaires de Madame Maya, Abdelghani Zaalane, alors préfet d’Oran (il est promu peu de temps après ministre des Travaux publics et des Transports), alerte Saïd Bouteflika, frère cadet du président et puissant conseiller à la présidence. Une enquête est ouverte et sera confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure, le contre-espionnage.

Le 16 février 2017, la villa de Moretti fait l’objet d’une descente de la part des agents de la sécurité intérieure qui découvrent de fortes sommes d’argent en dinars et en devises ainsi que divers documents dont des passeports. Madame Maya est interrogée pendant plusieurs jours dans la caserne de la DGSI sur les hauteurs d’Alger.

Complicités en haut lieu ?

Selon ses avocats, les interrogatoires ont été plutôt agités et la prévenue a été obligée de signer des PV sans les avoir consultés. Elle sera relâchée après plusieurs jours de garde-à-vue. La justice ouvre une enquête, mais celle-ci traîne en longueur. L’instruction va durer 26 mois. Entre temps, Madame Maya regagne sa villa et continue son business sans être inquiétée.

Bénéficie-t-elle encore de complicités en haut lieu ? Devant le juge qui l’interroge, elle desserre à peine les dents. Pour sa défense, elle explique dans un français parfait qu’elle est innocente de toutes les charges. Tout au plus, elle avoue faire des affaires avec les cadres de la présidence. « Je suis Algérienne, répond-t-elle. J’ai le droit d’avoir des biens. Je ne comprends pas cet acharnement. »

Liaisons dangereuses

Le coup de grâce arrive ce mois de juillet 2019 avec la perquisition des gendarmes. Entretemps, Bouteflika a quitté le pouvoir et les principaux sponsors de Madame Maya se retrouvent en prison où elle sera à son tour jetée. Elle sera condamnée à 12 ans de prison avec saisie de tous ses biens alors que ses deux filles écopent chacune d’une peine de 5 ans de réclusion. Abdelghani Hamel, Abdelghani Zaalane et Mohamed El Ghazi sont condamnés chacun à 10 ans de prison ferme.



Si ce procès tant attendu n’a pas livré tous les secrets de la villa 143 et de la saga de la fausse fille de Bouteflika, il a jeté une lumière crue sur les liaisons dangereuses entre le monde de la politique et celui du business.

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