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ONU-Soudan: Ramtane Lamamra porte la poisse…


Le secrétaire général des Nations unies s'est entretenu par téléphone dans la soirée du 16 novembre avec l'ancien ministre des affaires étrangères algérien Ramtane Lamamra. Durant l'échange, il lui a officialisé sa nomination en tant qu'envoyé spécial de l'ONU pour le Soudan.

Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères de juillet 2021 à mars 2023 (il a déjà occupé ce poste de 2013 à 2017).

Aussitôt la nomination actée, le Soudan, via le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ali Elsadig Ali, demande la fin immédiate de la mission de l’ONU (MINUATS) du pays.

Si c’est le cas, visiblement, le bonhomme doit, ou porter la poisse ou être maudit. En effet, dans toutes ses entreprises, il accumule les revers. Cet individu n’en est pas à sa première déconfiture. Déjà en mars 2020, alors qu’il était sur le point d’être désigné comme envoyé spécial des Nations Unies pour la Libye ce coup-ci, il voyait sa candidature être bloquée par Washington, Abu Dhabi, Rabat et Le Caire.

Mais la joie ne durait pas longtemps malheureusement.
A Few Moments Later: Khartoum demande au Conseil de sécurité de mettre immédiatement fin à la mission de l'ONU dans ce pays.

Le gouvernement militaire soudanais a écrit dans une lettre adressée au Secrétaire général de l'ONU et distribuée au Conseil - qui donne son mandat à chaque mission de maintien de la paix ou mission politique de l'ONU - que tout en appelant au retrait, il s'engageait à un engagement constructif avec l'ONU.

Avec cette demande de retrait de l'ONU, le Soudan est le dernier pays africain à demander le retrait de missions de l'ONU cette année, après le Mali et la République démocratique du Congo.

La nomination de Ramtane Lamamra, jeudi 16 novembre, en tant que nouvel «envoyé spécial de l’ONU pour le Soudan» a été accueillie avec réprobation à Khartoum. Dans une lettre datée du même jeudi 16 novembre, le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ali Elsadig Ali, fait part à Antonio Guterres de « la décision du gouvernement soudanais de mettre un terme avec effet immédiat à la Mission intégrée des Nations unies pour l’assistance à la transition au Soudan (Minuats) ».

Le porte-parole de M. Guterres, Stéphane Dujarric, a confirmé vendredi que cette lettre avait été bien reçue et précisé que la Minuats employait 245 personnes, dont 88 à Port-Soudan (ville qui a pris le relais de Khartoum ravagée, ndlr), Nairobi et Addis Abeba, au Kenya et en Ethiopie voisins.

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