Derrière le chaos soudanais, un "va-t-en-guerre" sous son masque de «faiseur de paix»: une vision prophétique de Donald Trump!!! |Décryptage|
- gherrrabi
- 30 oct.
- 6 min de lecture
Dernière mise à jour : 31 oct.

Donald Trump savait ce qu'il faisait !
Une vision prophétique est une expérience mystique où une révélation divine donne un aperçu d'événements futurs ou de vérités spirituelles, souvent à travers des images symboliques. Elle est considérée comme un don spirituel dans plusieurs traditions religieuses, où elle peut se manifester sous forme de rêves, de visions ou d'intuitions directes. Ces visions peuvent être vues comme des avertissements, des messages divins ou des aperçus d'une conscience spirituelle plus élevée.
Les semeurs de chaos
L'Algérie entretient des relations tendues et hostiles avec ses voisins, en particulier le Maroc, en raison de différends de longue date et d'une rupture des relations diplomatiques. Des tensions existent également avec le Mali, le Niger, le Burkina Faso, la Mauritanie, La Libye et la Tunisie, liées à des accusations réciproques concernant des groupes armés et l'expulsion de migrants. Ces relations sont marquées par des problèmes de sécurité, comme le terrorisme et les trafics, et des crises diplomatiques qui créent un environnement régional complexe.
Crise libyenne: après Ramtane Lamamra, Sabri Boukadoum «Persona non grata»... Les porteurs de poisse.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a proposé au Conseil de sécurité que l’ex-ministre algérien des Affaires étrangères Sabri Boukadoum devienne le nouvel émissaire de l’Organisation pour la Libye mais les Emirats arabes unis ont bloqué sa nomination, selon des diplomates.
Lors d’une réunion lundi du Conseil de sécurité consacrée à la situation libyenne, certains pays comme le Ghana ou la France ont une nouvelle fois réclamé que le poste, vacant depuis novembre, soit pourvu «dès que possible».
Depuis l’automne, le renouvellement de la mission politique de l’ONU [Mission d'appui des Nations Unies en Libye (Manul)] n’a pu s’effectuer que pour des périodes courtes de quelques mois, notamment en raison de l’impossibilité du Conseil à se mettre d’accord sur un nouvel émissaire. Le mandat de la Manul expire le 31 juillet.
La mission d'appui des Nations unies en Libye (MANUL ou est une mission de soutien politique des Nations unies en Libye faisant suite à la guerre civile libyenne de 2011. La MANUL n'est pas une mission militaire mais politique menée sous la direction du Département des affaires politiques des Nations unies. Le siège de la mission se trouve à Tunis (Tunisie).Le chef de l’ONU, après plusieurs tentatives vaines, a proposé aux 15 membres du Conseil le nom de M. Boukadoum. «Seuls les Emirats arabes unis ont refusé», a indiqué à l’AFP un diplomate ayant requis l’anonymat. Au Conseil de sécurité, les Emirats, un membre non permanent, représentent le monde arabe.
Des "va-t-en-guerre" sous leurs masque de «faiseurs de paix»

Deuxième rejet
C’est le deuxième rejet en moins de deux ans de la nomination d’un Algérien au poste d’émissaire de l’ONU pour la Libye. Après le mémorable veto opposé par les États-Unis d’Amérique en avril 2020 à la nomination de Ramtane Lamamra, c’est au tour des Émirats Arabes Unis de sortir le carton rouge contre Sabri Boukadoum, ex-ministre algérien de «l’Ingérence »!
"Dommage, il allait certainement proposer à Arancha González Laya de parler en son nom et au nom de l'Algérie, de l'ONU, de la Ligue Arabe et du H.C. aux droits de l'homme. Nos frères Émiratis nous ont privé de la rigolade ! Mais ils sont pardonnés." a tweeté Imad Murcia
L’État des Émirats Arabes Unis, qui a entamé en janvier dernier un mandat de deux ans en tant que membre du Conseil de sécurité de l’ONU, a expliqué cette décision par «l’opposition des pays arabes et des parties libyennes» à la nomination de l’ex-responsable algérien.
Selon plusieurs autres diplomates, les Emirats ont expliqué que «des pays arabes et des parties libyennes avaient fait part de leur opposition» à la nomination de l’ex-responsable algérien. Ces sources n’ont pas identifié les pays et parties en question.
Il y a une «préoccupation régionale» à l’égard de la nomination de Sabri Boukadoum, a indiqué l’un de ces diplomates, en soulignant que le choix d’un ressortissant d’un pays frontalier de la Libye pose problème. Son travail serait « impossible », a ajouté cette source, en expliquant la position Emiratie.
Rappel: les Américains derrière le blocage de la candidature de l’Algérien Lamamra à l’ONU (Jeune Afrique)
Pour remplacer Ghassan Salamé, qui a démissionné en mars dernier de son poste après deux ans et demi de service alors que le processus politique était dans l’impasse, le SG de l’ONU avait sollicité Ramtane Lamamra. Les deux hommes se connaissent bien, dans la mesure où Guterres a fait intégrer, en septembre 2017, le diplomate algérien dans le panel onusien chargé des médiations internationales. «Je n’ai rien demandé, on est venu me chercher», explique à ses proches Lamamra qui fut à plusieurs reprises ambassadeur et a dirigé le MAE entre 2013 et 2017. La nomination de l’ex-ministre algérien des Affaires étrangères semblait pourtant acquise. Mais pas pour les États-Unis, qui ont multiplié « les questions » alors que « tout le monde » était d’accord avec ce choix, selon un diplomate. «Ce sont les Américains qui ont pesé de leur poids pour bloquer la désignation de Ramtane Lamamra», confie à Jeune Afrique un ancien ambassadeur à Alger.
Les Émirats-Arabes Unis et l’Égypte, ont entrepris un intense lobbying auprès des Américains pour barrer la route à Lamamra.
À Alger où il séjournait, Ramtane Lamamra était plutôt serein. «Rien n’est encore décidé, glisse une de ses connaissances. La situation pourrait se débloquer en sa faveur dans les semaines à venir.»
Trop proche de la Russie ?
Le Mercredi 8 avril, à l’occasion d’une réunion à huis clos sur la Libye, une responsable de l’ONU a annoncé au Conseil de sécurité qu’António Guterres avait lancé des recherches pour trouver quelqu’un d’autre, avait indiqué une autre source. Le secrétariat «travaille d’arrache-pied pour faire une proposition», a dit cette source à l’AFP sous couvert d’anonymat.
Aucun commentaire n’a pu être obtenu auprès de la mission américaine de l’ONU sur les raisons ayant motivé son opposition à l’ex-ministre algérien. Une quatrième source estime qu’il a pu être jugé par Washington trop proche de la Russie, accusée de soutenir le maréchal Haftar avec des mercenaires, ce dont Moscou se défend.
Selon une source diplomatique à Alger, qui s’est confiée sous le sceau de la confidence, les Émiratis et les Égyptiens souhaitent que le prochain envoyé spécial en Libye soit issu du Moyen-Orient, d’origine jordanienne de préférence.
Mais la joie ne durait pas longtemps malheureusement.
ONU-Soudan: Ramtane Lamamra porte la poisse…

Le secrétaire général des Nations unies s'est entretenu par téléphone dans la soirée du 16 novembre avec l'ancien ministre des affaires étrangères algérien Ramtane Lamamra. Durant l'échange, il lui a officialisé sa nomination en tant qu'envoyé spécial de l'ONU pour le Soudan.
Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères de juillet 2021 à mars 2023 (il a déjà occupé ce poste de 2013 à 2017).
Au Soudan, le choléra s’ajoute au chaos
Le Soudan, ravagé par la guerre et une famine croissante, doit faire face à une catastrophe supplémentaire, une flambée de choléra sans précédent. Dans un pays où les infrastructures sont détruites, les populations déplacées et l’accès à l’eau potable compromis, cette maladie évitable devient un fléau meurtrier. Le conflit armé, qui dure depuis plus de deux ans, a déjà déplacé plus de 14 millions de personnes et plongé des régions entières dans le chaos. C’est dans ce contexte que le choléra se propage, aggravant une situation humanitaire déjà catastrophique.
Aussitôt la nomination actée, le Soudan, via le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ali Elsadig Ali, demande la fin immédiate de la mission de l’ONU (MINUATS) du pays.

Si c’est le cas, visiblement, le bonhomme doit, ou porter la poisse ou être maudit. En effet, dans toutes ses entreprises, il accumule les revers. Cet individu n’en est pas à sa première déconfiture. Déjà en mars 2020, alors qu’il était sur le point d’être désigné comme envoyé spécial des Nations Unies pour la Libye ce coup-ci, il voyait sa candidature être bloquée par Washington, Abu Dhabi, Rabat et Le Caire.
Mais la joie ne durait pas longtemps malheureusement.
A Few Moments Later: Khartoum demande au Conseil de sécurité de mettre immédiatement fin à la mission de l'ONU dans ce pays.
Le gouvernement militaire soudanais a écrit dans une lettre adressée au Secrétaire général de l'ONU et distribuée au Conseil - qui donne son mandat à chaque mission de maintien de la paix ou mission politique de l'ONU - que tout en appelant au retrait, il s'engageait à un engagement constructif avec l'ONU.
Avec cette demande de retrait de l'ONU, le Soudan est le dernier pays africain à demander le retrait de missions de l'ONU cette année, après le Mali et la République démocratique du Congo.
La nomination de Ramtane Lamamra, jeudi 16 novembre, en tant que nouvel «envoyé spécial de l’ONU pour le Soudan» a été accueillie avec réprobation à Khartoum. Dans une lettre datée du même jeudi 16 novembre, le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ali Elsadig Ali, fait part à Antonio Guterres de « la décision du gouvernement soudanais de mettre un terme avec effet immédiat à la Mission intégrée des Nations unies pour l’assistance à la transition au Soudan (Minuats) ».
Le porte-parole de M. Guterres, Stéphane Dujarric, a confirmé vendredi que cette lettre avait été bien reçue et précisé que la Minuats employait 245 personnes, dont 88 à Port-Soudan (ville qui a pris le relais de Khartoum ravagée, ndlr), Nairobi et Addis Abeba, au Kenya et en Ethiopie voisins.




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