Le génie royal: La guerre des stades est déclarée... By - Mohammed Gherrabi... |Exclusif|
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Les projets panafricains lancés par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI comprennent des initiatives majeures pour l'Afrique atlantique, l'économie bleue, la connectivité et le développement durable. Ces projets incluent l'Initiative Royale pour l'Atlantique, le projet de gazoduc Afrique-Atlantique, et des projets de ports et d'infrastructures pour soutenir l'intégration économique et l'accès des pays enclavés à l'océan.

Ces projets panafricains, paris sur un avenir prospère du continent, portent tous les germes d’un développement régional harmonieux et équilibré. Ils témoignent d’une grande intelligence stratégique et révèlent dans la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI l’intérêt supérieur pour le développement régional de l’Afrique.
" Le Maroc est un arbre dont les racines plongent en Afrique et qui respire par ses feuilles en Europe. " Digne successeur de la dynastie Alaouite, Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, s’inspire de cette phrase de son défunt père, Feu Hassan II, à la recherche d’horizons plus prometteurs. Grâce au dynamisme des vastes chantiers du règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’arbre marocain pousse avec dynamisme à travers l’édification de plates-formes industrielles et d'infrastructures portuaires, aéroportuaires et par le biais d’autoroutes et de lignes de TGV ainsi que l’ouverture de lignes aériennes sillonnant le monde. En poursuivant le développement du territoire national dans toute sa dimension, de Tanger à Lagouira, le Maroc, à travers la feuille de route annoncée dans l’Initiative Atlantique, met en valeur son appartenance africaine en privilégiant le versant atlantique.
Jet-ski, équitation, football… ces sports préférés de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI


Dans son Discours du 6 novembre 2023, commémorant le 48ème anniversaire de la Marche Verte, Sa Majesté Le Roi Mohammed VI a tracé une feuille de route stratégique audacieuse pour engager et réussir la structuration de l’espace géopolitique que constitue la façade atlantique africaine. Cette Initiative vise à consolider la sécurité, la stabilité et la prospérité partagée au niveau des 23 Etats africains atlantiques et à favoriser l’accès des Etats du Sahel à l’Océan Atlantique.
Pays hôte de la Coupe d’Afrique 2025, le Maroc ambitionne d’organiser la meilleure version de la compétition continentale. Ainsi, pour la première fois de l’histoire du tournoi africain, les sélections en lice évolueront dans neuf stades dans six villes différentes du Royaume. Autre première lors de cette édition de la CAN, les équipes resteront dans des camps de base fixes, avec les mêmes terrains d’entraînement tout au long du championnat. Outre les stades et les camps de base, des hôtels 5 étoiles aux standards internationaux seront mis à disposition des sélections en lice.

«Le Maroc est le choix idéal pour accueillir une édition exceptionnelle de la Coupe d’Afrique des nations. Je suis convaincu que cette édition sera la meilleure de l’histoire de la compétition». C’est avec cette phrase que le président de la Confédération africaine de football, Patrice Mostepe, a décrit l’organisation marocaine de la CAN. Il faut dire que le Royaume a placé la barre très haut en redéfinissant les normes d’organisation de la compétition continentale. En effet, le Maroc a toujours été cité comme modèle par la CAF en matière d’organisation d’événements internationaux d’envergure, et il s’apprête à offrir une version reluisante de la CAN, probablement la meilleure de l’histoire du continent. Au niveau des infrastructures, la compétition sera jouée sur neuf stades situés en six villes : Rabat, Casablanca, Agadir, Tanger, Fès et Marrakech, une première dans l’histoire du tournoi.
Neuf stades retenus, dont quatre à Rabat
Grande nouveauté de cette 35e édition de la CAN au Maroc, les matchs de la compétition se joueront pour la première fois dans neuf stades. Chaque stade abritera une seule rencontre par jour au lieu de deux ou trois, comme à l’accoutumée. C’est la capitale du Royaume qui sera le point central de la compétition, car elle abrite quatre des neuf stades retenus, à savoir le Complexe sportif Moulay Abdellah, qui a une capacité de 69.000 places, le stade olympique de Rabat et annexe du Complexe Moulay Abdellah (21.000 places), le stade El Barid (18.000 places) et le Complexe sportif Prince Hériter Moulay El Hassan (22.000 places). Les stades restants sont partagés entre les villes de Casablanca, avec le mythique Complexe Mohammed V (45.000 places), la ville de Marrakech et son Grand stade de 41.245 places, la ville de Tanger (75.600), Agadir (41.144 places) et le Complexe sportif de Fès (35.468 places).
Des camps de base et des terrains d’entraînements fixes
Contrairement aux autres éditions de la CAN, les 24 équipes en lice lors de la 35e édition du tournoi continental resteront dans des camps de base fixes tout au long de la compétition, une autre grande nouveauté de cette Coupe d’Afrique. Aucune sélection n’aura à quitter son camp et chaque équipe disposera de son terrain d’entraînement réservé, le tout avec des réceptifs «ultra-modernes». Dans une récente déclaration à la presse, le président de la Fédération Royale marocaine de football, Fouzi Lakjaâ, avait assuré que les camps de base étaient au nombre de 32, répartis dans différentes régions du Royaume et combinant des hôtels de luxe et des terrains d’entraînement aux normes de la CAF. Les villes qui accueilleront les camps de bases des 23 équipes de la CAN sont Tanger, Tétouan, Al Hoceïma, Nador, Saïdia, Larache, Fès, Ifrane, Rabat, El Jadida, Marrakech, Ouarzazate, Taghazout et Essaouira.
Les 23 sélections séjourneront dans des hôtels 5* aux standards internationaux
Si les Lions de l’Atlas logent dans leur tanière au Complexe Mohammed VI de football à Maâmora, les 23 autres équipes participantes à la CAN séjourneront dans des conditions tout aussi confortables dans des hôtels de luxe appartenant à des chaînes internationales. La liste des hôtels comprend sept établissements à Rabat, six à Casablanca, quatre à Marrakech, quatre à Agadir, un à Tanger et un à Fès.
Sécurisation des évènements sportifs: M.Abdellatif Hammouchi y veille personnellement

M. Abdellatif Hammouchi, patron du pôle DGSN-DGST, veille en personne à superviser les dispositifs de sécurité dans les stades lors des évènements sportifs majeurs qui se déroulent au Maroc.
Que ce soit à l’échelle régionale, continentale ou mondiale, le Royaume organise depuis longtemps de grandes manifestations sportives.Une organisation qui nécessite une expérience aiguisée avec la disponibilité des agents de police et la compétence des unités spécialisées dans la sécurité des compétitions de cette envergure.

Le directeur général de la DGSN-DGST, M. Abdellatif Hammouchi, a, depuis des années, tenu à personnellement superviser les grandes rencontres sportives qui se déroulent dans l’ensemble des stades du Maroc.
Encore une fois, sa présence a été remarquée, lorsqu’il a effectué une visite au complexe Moulay Abdallah de Rabat, qui a abrité un match amical entre la sélection nationale de football et son homologue capverdienne.

Un jour auparavant, Hammouchi s’était déplacé au complexe Mohammed V de Casablanca, où il a supervisé en personne les dispositifs de sécurité déployés à l’occasion de la finale de la Ligue des champions de la CAF entre le WAC et Al Ahly.
Ces visites sur le terrain démontrent la grande importance qu’accorde la DGSN à la gestion de la sécurité dans toutes les rencontres sportives de l’équipe nationale et des clubs marocains participant à des compétitions à l’échelle continentale ou mondiale.
La couverture sécuritaire ne se limite pas à l’environnement de l’espace qui abrite la manifestation sportive.

En effet, le plan de l’équipe de Hammouchi englobe, également, le schéma de circulation automobile, la sécurité des installations et des gradins du stade ainsi que les procédures d’évacuation et d’urgence.
Pour ce faire, la DGSN mobilise l’ensemble des corps constitués et des unités de sécurité, parmi lesquels on retrouve les éléments de la protection des sites sensibles, des unités équestres, la police cynotechnique, etc.
En plus de ces ressources humaines, la DGSN mobilise des équipements de pointe comme ces véhicules blindés dotés de caméras de surveillance et pouvant se mouvoir dans différents sites pour assurer la sécurité des personnes et des biens.
Le patron de la DGSN-DGST veille à suivre toutes les étapes préparatoires et à surveiller leur exécution sur le terrain.
Au cours de ses déplacements, M. Abdellatif Hammouchi tient à inspecter les centres de commandement et à s’enquérir du plan de sécurisation de l’entrée et de la sortie du stade.
Afin d’assurer le succès de ces évènements de dimension continentale ou internationale, le patron du pôle DGSN-DGST insiste, à chaque fois, sur la mise à disposition de toutes les ressources sécuritaires nécessaires, afin de garantir le maximum de conditions de sécurité dans les stades.
Je vous propose de rentrer aujourd’hui dans la cour des très grands pour un tour d’horizon des quelques grands stades du Royaumes du Maroc et les enjeux qui les entourent
Le monde connaît une nouvelle fièvre de construction des enceintes sportives par intérêt financier ou pour des questions géopolitiques. Des infrastructures portées par des clubs mais aussi des pays qui se retrouvent au cœur de questions géopolitiques de premier ordre. Il en va ainsi de la Coupe du Monde de Football en 2026 qui doit se dérouler dans 16 stades répartis entre le Canada, le Mexique et les Etats-Unis et dans 20 stades répartis entre le Maroc, l'Espagne.
Le « Moussem»: Le Grand Stade Hassan II de Benslimane

C’est un véritable cauchemar que sont en train de vivre les amoureux des grands stades. Le Royaume du Maroc vient en effet d’annoncer la construction d’un nouveau stade aux dimensions hallucinantes en lieu est place de l’actuel, surnommé le « Moussem».
Le gros "Moussem" va tout écraser, la concurrence..., c'est bien le pharaonique projet du ministère de l'Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports: Sur 100 ha, ce projet pourra accueillir 115.000 spectateurs, ce qui en fera l’un des plus grands stades au monde. L’architecture, inspirée des traditions marocaines et des «moussems» populaires, proposera un design innovant avec notamment une toiture en aluminium translucide, un jardin suspendu en son cœur, et plusieurs niveaux VIP et VVIP.
Mais le stade ne sera qu’une pièce maîtresse d’un vaste complexe sportif de 100 hectares, comprenant également un stade d’athlétisme de 25.000 places, des piscines olympiques, des salles multisports, un centre de conférence, des zones commerciales, un hôtel, et même une cité des sports.
Une dynamique territoriale renforcée
Situé au cœur de la forêt de Benslimane, le site bénéficiera de connexions renforcées, grâce à la proximité de l’autoroute A1, des routes nationales RN1, RN23 et RN313, ainsi que la future autoroute continentale prévue pour 2026. Un réseau de transport multimodal est aussi envisagé, avec des liaisons ferroviaires rapides (RER/Al Boraq), reliant Casablanca, Rabat et l’Aéroport Mohammed V.
En parallèle, un important dispositif de stationnement (plus de 10.000 places) est en cours de planification, afin de répondre aux besoins des grands événements que le site est appelé à accueillir.
La région de Casablanca-Settat a prévu d'investir 5,1 milliards de dirhams (520 millions de dollars) dans ce stade qui pourrait être achevé dès 2028. Il servira de stade à l'équipe nationale marocaine.
D’après le calendrier communiqué par la FRMF, la livraison du stade est prévue pour décembre 2027, laissant une marge confortable pour les ajustements en vue de la Coupe du Monde 2030, coorganisée par le Maroc, l’Espagne et le Portugal.
Le Stade Moulay Abdellah ce "Nid d'oiseau"... Dans la cour des grands

L’inauguration du nouveau Stade Moulay Abdellah de Rabat, à l’occasion du match Maroc-Niger
Le vendredi 5 septembre 2025, à 20h00, sera officiellement inauguré le tout nouveau Complexe sportif Prince Moulay-Abdellah de Rabat par un match de qualification pour la Coupe du Monde 2026. Cette rencontre, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, opposera le Maroc au Niger. Rappelons que le Maroc avait remporté le match aller à Niamey sur le score de 2-1.
Le chantier de reconstruction du stade a été mené à un rythme soutenu, avec des travaux effectués 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a exprimé son admiration pour cette infrastructure, la qualifiant d’«incontestablement l’un des écrins les plus modernes, les plus efficaces et les plus magnifiques sur la planète» après une visite en juillet 2025.
"Tu te verras attaqué dans tes murailles, comme un oiseau ravissant qu'on irait chercher parmi ses roches et dans son nid, où il partage son butin à ses petits" Mar.-Thér. de BOSSUET

Avec, un toit panoramique des tribunes entièrement couvertes réparties sur trois niveaux, fait du Stade Moulay Abdellah "Nid d'oiseau" un stade historique.

Prévu pour accueillir 68.500 spectateurs,contre 47.500 auparavant, ce stade s’inscrit dans la préparation du Maroc pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025 et la Coupe du monde 2030, coorganisée avec l’Espagne et le Portugal.

À travers cette infrastructure, le Maroc envoie un message clair: il ne se contente pas de préparer la CAN 2025, mais construit déjà les bases d’une organisation exemplaire pour la Coupe du monde 2030. En s’équipant de technologies réservées jusque-là à l’élite européenne, le Royaume confirme son ambition d’être un acteur majeur du sport international.

Mais au-delà de sa capacité ou de ses aménagements modernes, c’est sur un tout autre terrain que le nouveau Moulay Abdellah se distingue: celui de l’innovation technologique appliquée à la pelouse. L’enceinte est en effet le tout premier stade du continent africain à être équipée d’un système d’éclairage de croissance à LED.Le Stade Moulay-Abdallah est un stade de football prévu pour 2025, situé à sept kilomètres du centre de Rabat, près de l'autoroute Rabat - Casablanca. Il doit son nom au prince Moulay Abdellah du Maroc.
En 2000, le stade a connu une rénovation majeure qui a consisté, entre autres, en l'installation de nouveaux sièges. En 2014, le complexe a connu une rénovation de grande envergure à l'occasion de la Coupe du monde des clubs 2014. Elle a consisté à la mise à niveau des vestiaires et des points médias, la création de deux suites VIP, l'installation de 80 portières électriques pour accéder au stade, la rénovation des sièges et l'installation d'une nouvelle pelouse.
Ce stade entrait dans la candidature du Maroc pour l'organisation de la coupe du monde de football 2006 et de 2010. Il a déjà accueilli la CAN 1988 disputée au Maroc.
En 2023, le stade est démoli pour rénovation afin d'ouvrir ses portes en 2025 pour la Coupe d'Afrique des nations de football 2025 et la Coupe du monde de football 2030, le stade a augmenté sa capacité de 52.000 spectateurs à 68.500 spectateurs et la piste d'athlétisme a été supprimé.

Avec ce "Nid d’oiseau", l’objectif du Royaume du Maroc était de faire sortir de terre un lieu unique, digne d’accueillir des compétitions d'envergure continentales et mondiales

Le Stade Moulay Abdellah devient ainsi le premier stade du continent africain à adopter un système d’éclairage LED spécialement conçu pour favoriser la croissance du gazon naturel. Développée par l’entreprise néerlandaise SGL, cette technologie de pointe est déjà utilisée dans certains des plus grands clubs européens et fait désormais son entrée en Afrique grâce au Maroc.
Le dispositif installé comprend :
6 unités LED440 capables de couvrir 440 m² chacune,
2 unités LED120 destinées aux zones sensibles comme les surfaces de réparation ou le banc de touche,
6 capteurs intelligents TurfPods,
et une plateforme de gestion numérique appelée TurfBase.
Ces équipements permettent de contrôler de manière précise la lumière, la chaleur et les conditions de croissance, afin d’assurer une pelouse homogène, résistante et parfaitement entretenue, quelles que soient les saisons.
Une gestion de la pelouse guidée par les données
Au cœur de ce dispositif, les TurfPods jouent un rôle essentiel. Ces capteurs connectés mesurent en continu des indicateurs agronomiques cruciaux :
température du sol et de l’air,
humidité,
salinité,
intensité lumineuse reçue.
Toutes ces données sont transmises en temps réel à la plateforme TurfBase, permettant aux équipes techniques de surveiller à distance l’état de la pelouse et d’anticiper les interventions nécessaires. Résultat : une gestion basée sur des données concrètes, optimisant à la fois la qualité du terrain et l’utilisation des ressources naturelles comme l’eau et les engrais.
Une enceinte moderne aux standards internationaux

Outre sa pelouse high-tech, le nouveau stade a été pensé pour répondre aux standards les plus exigeants du sport mondial :
un toit panoramique recouvrant une grande partie des tribunes,
des espaces VIP réaménagés et modernisés,
des parkings souterrains spacieux,
ainsi qu’un système d’éclairage nouvelle génération.
Situé stratégiquement aux abords de l’autoroute reliant Rabat à Casablanca, il bénéficie d’une accessibilité optimale, renforçant son rôle de pôle sportif et urbain majeur.
Une expérience complète pour les supporters
Le comité d’organisation veille à offrir une expérience bien plus immersive que le simple match:
Accès uniquement sur présentation du billet numérique, avec siège numéroté obligatoire.
Point de vente sur place de maillots officiels et articles de supporters.
Buvettes et stands proposant boissons et produits légers pour accompagner l’ambiance festive.
Algérie - La FIFA et la CAF pour la sécurité dans les stades: Grand stade mais gradins très dangereux🚫...
Les "stades dangereux" sont des stades qui ne respectent pas les normes de sécurité, en particulier concernant les gradins, et peuvent être suspendus par la CAF ou la FIFA. Ces mesures visent à garantir la sécurité des spectateurs et à améliorer les infrastructures sportives.La FIFA et la CAF ont pris des mesures concernant les stades dangereux en Afrique, en suspendent certains qui ne respectent pas les normes de sécurité et de qualité. Ces mesures visent à garantir la sécurité des spectateurs et à améliorer les infrastructures, car certains stades ne sont pas conformes aux standards minimaux. Pour les matchs de la Coupe du Monde, la FIFA exige des stades de grande capacité et bien équipés.
Agir vite, agir juste, agir humain... maintenant, ce n’est pas une faveur que nous ferions aux algériens, c’est sauver ce qui nous reste d’humanité... «A bon entendeur, tant pis»
Elle est devenue notre réalité. Nous sommes tous, d’une certaine manière, les urgentistes d’un monde blessé, appelés à agir avant qu’il ne soit trop tard. Mais agir vite ne suffit plus. Il faut apprendre à agir juste. Et surtout, à agir humain.
"Celui qui accepte passivement le mal est tout autant responsable que celui qui le commet. Celui qui voit le mal et ne proteste pas, celui-là aide à faire le mal." - Martin Luther KingNormes de sécurité et de conception des stades
Capacité : La FIFA exige des stades avec des capacités de places assises suffisantes. Les stades de Coupe du Monde doivent avoir un minimum de 40 000 places, 60 000 pour les quarts de finale/demi-finales, et 80 000 pour la finale.
Gradins sûrs : Des règles strictes s'appliquent aux gradins. Par exemple, au Royaume-Uni, des changements législatifs ont imposé des stades entièrement dotés de places assises pour des raisons de sécurité, suite à des accidents mortels.
Conformité : L'objectif est de garantir que les stades soient conformes aux normes internationales de sécurité et de qualité, ce qui inclut aussi bien les gradins que le terrain et les installations.
Risques liés aux stades dangereux
Gradins en mauvais état : Des gradins qui ne sont pas en bon état ou qui ne sont pas conçus pour la sécurité des spectateurs peuvent présenter des risques d'effondrement ou de chute.
Surpeuplement : Un stade surpeuplé, souvent avec des personnes debout dans des zones non sécurisées, est une cause majeure d'accidents graves.
Absence de mesures de sécurité : Des mesures de sécurité adéquates, comme le contrôle des accès, la présence de secouristes et des plans d'évacuation, sont nécessaires pour prévenir les incidents.
Mesures prises
Suspensions de stades : La CAF a suspendu des stades qui ne respectent pas les normes, les empêchant ainsi d'accueillir des matchs internationaux.
Amélioration des infrastructures : Ces mesures obligent les pays à moderniser leurs stades pour les rendre conformes aux exigences de la FIFA et de la CAF.
Contrôle des compétitions : La FIFA et la CAF contrôlent le respect des normes de sécurité pour les matchs qu'elles organisent ou supervisent.
Les stade d'Algerie doivent être fermés pour épargner les supporters de blessures à répétition. Ces arène d'Qlg"rie, deviennent de plus en plus un danger permanent pour les joueurs et ne cesse de tuer les supporters.
Nous comprenons mieux maintenant pourquoi l'algérie n'organisera pas d'événements sportifs majeurs du football.
Grand stade mais gradins très dangereux. Ces fissures dans les gradins présentent un danger pour les supporters. Un effondrement est probablement le danger le plus mortel, car les gradins peuvent s’effondrer soudainement sans avertissement.
Grand stade mais gradins très dangereux
Les stades et infrastructures sportives algériens, jugé structurellement dangereux.
L'histoire se répète toujours deux fois
Nul ne sait où il va, s’il ne sait d’où il vient. Tel est l’enjeu de l’histoire: apprendre à observer le passé pour mieux comprendre le présent et tenter d’anticiper l’avenir. Une tâche rendue possible parce que l’histoire se répète – au moins deux fois, sinon plus. «La première fois comme une tragédie, la seconde fois comme une farce», précisait Karl Marx. Nous pouvons en rire, mais la farce perd de son mordant s’il s’agit de vivre à nouveau les moments les plus sombres de notre histoire.
Une chute de supporters d’une tribune fait un mort lors d’un match de foot

Il y a également 11 blessés parmi les supporters du MCA, club sacré champion d’Algérie pour la deuxième année consécutive
Le football algérien est en deuil.

Plusieurs supporters ont chuté d’une tribune d’un stade à Alger samedi soir, faisant un mort et 11 blessés parmi les supporters du MCA, club de ligue 1 en Algérie, a annoncé la protection civile.

Sacré champion d’Algérie pour la deuxième année consécutive et la neuvième de son histoire, la fête du Mouloudia Club d’Alger (MCA) s’est transformée en drame.
Un stade plein à craquer
«Une chute de supporters des tribunes supérieures a été enregistrée, entraînant le décès d’un supporter» outre 11 blessés, selon la protection civile. Selon le site sportif la Gazette du Fennec, une barrière de sécurité s’est effondrée, faisant chuter de nombreux supporters à l’étage inférieur.

Mort d’un supporter algérien, ou quand la junte tue ses propres enfants

Une tragédie a frappé le football africain: un jeune fan du Mouloudia Club d’Alger est décédé lors du match de son club contre les Tunisiens du l’US Monastir. La rencontre, comptant pour la Ligue des Champions de la CAF, a été marquée par des affrontements entre supporters et forces de l’ordre. Une ambiance chaotique passée sous silence par la presse officielle de la junte algérienne, qui tire pourtant plus vite que son ombre dès qu’il s’agit de nuire à l’image du Maroc.Le football africain est en deuil après le tragique décès d’un jeune supporter du Mouloudia Club d’Alger (MCA), survenu à la suite de violences lors du match contre l’US Monastir (2-0), comptant pour le deuxième tour préliminaire de la Champions League de la CAF. Âgé de 23 ans, ce fan aurait succombé à ses blessures après une chute depuis les tribunes du stade Ali Ammar de Douéra. Le drame éclaire non seulement les graves lacunes en matière de sécurité et d’organisation lors d’événements sportifs en Algérie, mais attire aussi l’attention sur la répression féroce des forces de l’ordre en Algérie.
En effet, la rencontre s’est déroulée dans une ambiance chaotique, marquée par l’intervention violente de la police et de la gendarmerie algériennes contre les supporters locaux. Avant même le coup d’envoi, des tensions ont éclaté à l’extérieur du stade, où de nombreux spectateurs munis de leurs tickets ont été interdits d’entrer. La situation a déclenché des heurts avec les forces de sécurité, qui ont rapidement dégénéré en véritables affrontements, illustrant les craintes persistantes des autorités face à chaque rassemblement de masse depuis les événements du Hirak. Ce mouvement populaire, pourtant pacifique, qui a secoué le pays à partir de 2019, a été provoqué par un ras-le-bol général face à un système militaro-politique jugé corrompu et autoritaire et un appel à une gouvernance civile.
Les manifestations pacifiques, qui se déroulaient souvent le vendredi, ont été largement réprimées par une junte sur les nerfs, anxieuse d’éviter un retour aux mobilisations massives. Cette peur se ressent aujourd’hui dans des événements sportifs, où la passion pour le football est constamment muselée par des mesures de sécurité draconiennes.
La peur des rassemblements par le régime d’Alger a poussé à la mobilisation non seulement de la police et des forces anti-émeutes, mais également de la gendarmerie, un corps qui relève de l’armée.
Les images des violences survenues lors de la rencontre, notamment celles de supporters du MCA saccageant une partie des installations ou de jeunes tabassés de façon manifestement sadique par les forces de l’ordre, montrent à quel point la situation peut dégénérer dans un pays où le moindre rassemblement est synonyme de danger. Il faut toujours garder à l’esprit que l’Algérie, autoproclamée championne de la cause palestinienne, est le seul pays au monde où les manifestations propalestiniennes sont interdites.
Ce climat de violence n’est pas nouveau, mais il s’est intensifié ces dernières années. Les supporters, qui considèrent le football comme une soupape leur permettant de s’exprimer, se heurtent à des mesures de répression croissantes. Les autorités, craignant que les stades, seul lieu où les groupements sont encore autorisés, ne deviennent des points de rassemblement pour des revendications sociales, renforcent les contrôles, les interventions policières et adoptent une attitude outrageusement répressive.
Évidemment, ce tragique événement n’a pas été rapporté par le presse officielle algérienne, pourtant d’une extrême réactivité dès qu’il s’agit de nuire à l’image du Maroc. De la même manière, cette presse préfère ignorer les milliers de morts algériens en Méditerranée qui cherchent à rejoindre l’Espagne. Rien qu’en 2024, plusieurs dizaines de milliers de haraga fuient l’Algérie et prennent le chemin périlleux vers les côtes espagnoles. Nombre d’entre eux périssent en mer sans qu’une presse algérienne honteuse n’ait un mot à leur égard. Oui, cela fait désordre, dans un pays riche en pétrole et en gaz, de voir des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants préférer risquer de mourir en mer que de rester en Algérie.
Deux morts au Stade olympique du 5 juillet 1962

Un morceau de tribune du stade du 5-juillet à Alger s’est effondré quelques minutes avant la fin d'un match. Les médias fustigent la vétusté des équipements en service dans le pays.
Deux supporters sont morts ce samedi lors du derby de la capitale algérienne qui a opposé l’USM Alger au MC Alger. C’est l’effondrement du gradin du stade olympique du 5 juillet 1962 qui a causé la mort des deux spectacteurs.

Construit au début des années 70 et qui a subi plusieurs rénovations, ce stade avait accueilli la CAN 1990-. Il devait être à nouveau modernisé.
On en sait un peu plus: le drame a eu lieu dans la tribune n°13 durant la seconde mi-temps. Le directeur de l’Office du Complexe Olympique, Youcef Kara a confié qu’un trou d’1m70 a été provoqué par les supporters qui étaient en train de sauter….

Le sol s’est littéralement dérobé sous les pieds des victimes, alors qu’elles empruntaient l’escalier n° 5 pour quitter la tribune et fêter la victoire. "La surcharge au niveau de cette partie du stade, et le nombre important de supporteurs a fini par provoquer cet incident", a précisé Youcef Kara, directeur du complexe olympique.
Selon le directeur du stade , « la surcharge au niveau de cette partie du stade et le nombre important de supporteurs a fini par provoquer cet incident. »
"C'est criminel"
"La vétusté de ces stades, combinée au laisser-aller des exécutifs communaux provoquera d’autres catastrophes à l’avenir. Des stades avec une seule porte d’entrée et de sortie par tribune, c’est criminel", accuse le journal "El Watan".
"Si l’on se réfère simplement au cahier des charges, établi par la FIFA, en matière d’homologation des stades, peu de stades algériens de Ligue 1 et 2 pourraient accueillir des matchs de football", poursuit le quotidien, affirmant en outre que, "l’idéal" serait de raser tous les stades vétustes pour les "remplacer par de nouveaux édifices conformes aux normes de sécurité préconisées par la FIFA".
La loi des séries: Si jamais un malheur arrive, préparez-vous à ce que d'autres le suiventHooliganisme: la délinquance des stades de football algérien...attaque à l’acide… Ségrégation ethnique... âmes sensibles s'abstenir [Vidéos]

La FIFA et la CAF doivent mettre un terme immédiat, face aux menaces du Hooliganisme des supporters algériens, qui entache l'image fair play du football africain... [Dossier]Une attaque d’une extrême violence
L’un des incidents les plus graves a concerné Mustapha Maza, le manager de l’USMH, qui a été aspergé d’acide. Selon les premières informations, il aurait reçu de l’esprit de sel (acide chlorhydrique) au visage, causant des blessures aux yeux. Ce geste d’une violence inqualifiable dépasse largement le cadre du football et s’apparente à une agression criminelle.
Le hooliganisme algérien a encore frappé lors du match le MB Rouissat et l’USM El Harrach.
Le football, sport le plus populaire à l’échelle mondiale actuellement, rime avec fair-play et convivialité. D’ailleurs, l’esprit sportif désigne une conduite honnête dans un jeu, puis dans toutes circonstances. Il recouvre à la fois le respect de l’adversaire, des règles, des décisions de l’arbitre, du public et de l’esprit du jeu, mais aussi la loyauté, la maîtrise de soi et la dignité, dans la victoire comme dans la défaite. Malheureusement, le football est marqué par une recrudescence d’actes de violences.
La violence dans les stades algériens atteint un seuil critique, et cet épisode dramatique relance le débat sur la sécurité lors des matchs à enjeu.
Ce qui devait être un sommet pour l’accession en Ligue 1 s’est transformé en scène de chaos. Ce jeudi 27 février, le MB Rouissat et l’USM El Harrach devaient s’affronter pour la 21ᵉ journée de Ligue 2 (Centre-Est), un duel crucial dans la course à la montée entre le leader et son dauphin. Mais, au lieu d’une rencontre sportive, la journée a été marquée par des violences d’une rare gravité, obligeant les autorités à annuler la rencontre.
D’après plusieurs sources, des actes de hooliganisme ont éclaté avant le coup d’envoi, perturbant l’organisation du match. L’arbitre Youcef Gamouh a constaté l’absence de conditions sécuritaires adéquates et a donc décidé de ne pas faire jouer la rencontre. Mais le pire était à venir.
Ségrégation ethnique: une réalité de l'algérie d'aujourd'hui
Le Moustakbal Baladiat Rouissat, plus couramment abrégé en MB Rouissat ou encore en MBR, est un club algérien de football fondé en 1964 et basé dans la ville de Rouissat, dans la Wilaya d'Ouargla.
Continuellement marginalisés, les algérien.ne.s du sud souffrent au quotidien d’un racisme endémique, qui se manifeste notamment par des interrogatoires lors de la présentation de leurs documents d’identité aux barrages de police ou dans les aéroports, ou par des insultes raciales telles que « Kahwi » littéralement marron; kahlouche (« Noireaud»); et abd («esclave»).
La wilaya de Ouargla est le cœur économique et poumon de l'Algérie grâce au pétrole de Hassi Messaoud. Sa superficie est de 211 980 km2, et sa population est estimée à 633 967 habitants.
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