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La ville de Boujdour, cette ville qui n’a cessé de surprendre, d’impressionner, d’

La ville de Boujdour, cette ville qui n’a cessé de surprendre, d’impressionner, d’instruire, de charmer et d’émerveiller ses visiteurs.

L’Association des Journalistes Professionnels et des Agents des Médias a organisé, Ce dimanche 20/12/2020 une Caravane d’Unité au poste-frontière d’El Guerguarat, en soutien à l’intervention glorieuse des Forces Armées Royales (FAR) sur ordre de S.M. le Roi Mohammed VI pour rétablir l’ordre et garantir la sécurité et la stabilité dans cette région stratégique du Sahara marocain.

Lors de ce déplacement, nous avons profité pour rendre visite à des établissements scolaires à Boujdour.

Boujdour était à l’origine un village de pêcheurs implanté autour du phare. Dès 1976 , cette cité a commencé d’affirmer un caractère urbain, appuyé sur une croissance démographique et sur son nouveau port. Émergée du désert, Boujdour est devenue le chef-lieu de la province. Celle-ci a bénéficié du programme « Al Aouda » et « Al Wahda ». L’effort de l’Etat en faveur de cette province est orienté également vers la réalisation des villages de pêcheurs. D’autre part, dès 1976, une unité de dessalement d’eau de mer y a été installée et des recherches ont conduit à la découverte d’eaux souterraines dans les environs de la ville. Cette cité possède un atout : la corniche. Celle-ci est située au sein de la ville et longe la côte. Elle constitue l’un des plus beaux sites de la région Laâyoune – Boujdour. Un projet d’aménagement sectoriel initié est déjà lancé pour cette corniche. Boujdour est une ville au Sahara Marocain, à proximité du cap Boujdour. Elle est bordée par: les provinces de Laâyoune et d’Es Semara au nord, la Mauritanie à l’est, la province d’Oued Ed-Dahab au sud et par l’océan Atlantique à l’ouest. Boujdour possède un atout touristique admirable dans la région, ses plages longues de plusieurs kilomètres attirent tant de touristes. Sans oublier sa célèbre corniche, située dans la ville et qui longe la côte.

La nouvelle année scolaire est marquée par l’alternance entre l’enseignement présentiel et à distance, une option à laquelle a eu recours le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour assurer le bon déroulement de la rentrée des classes. Quelque 10.816 élèves ont pris lundi le chemin des établissements de l’enseignement public dans la province de Boujdour dans une ambiance marquée par le strict respect des mesures sanitaires préventives visant à protéger les apprenants et le corps enseignant contre le nouveau coronavirus (COVID-19). Cet effectif se répartit entre l’enseignement primaire avec 5.518 écoliers, le secondaire collégial (3.039 élèves) et le secondaire qualifiant (2.259 élèves), selon des données fournies par l’Académie régionale d’éducation et de formation (AREF) de Lâayoune-Sakia El Hamra. Au titre de la rentrée scolaire 2020-2021, le nombre total des établissements de l’enseignement public s’élève à 21, dont 12 écoles primaires, 5 collèges et 4 lycées, précise la même source, ajoutant que l’effectif des ressources humaines, tous cycles confondus de l’enseignement, atteint 417.

Généralisation du préscolaire

La généralisation du préscolaire et l’amélioration de sa qualité devrait permettre aux enfants les plus défavorisés d’augmenter leur chance de réussite scolaire. Le ministère en charge voudrait, à travers son nouveau programme, garantir à tous les enfants marocains, dès le plus jeune âge possible, y compris en intégrant la partie avancée du préscolaire, le maximum d’égalité des chances de réussite dans leur vie scolaire et, par la suite, dans leur vie professionnelle.

En traduction des hautes orientations contenues dans le message adressé par Sa Majesté le Roi Mohamed VI que Dieu l’assiste aux participants aux premières assises nationales du développement humain, dans lequel le souverain affirme : « …il importe également, de mener auprès des personnes ciblées, des campagnes de sensibilisation à l’importance de ce sujet, en insistant sur des retombées positives pour l’enfant, la famille, la société… », et dans le cadre de la campagne nationale d’information et de sensibilisation sur le développement de la petite enfance organisée du 21 octobre au 04 novembre 2019, et s’inscrit à son tour dans le cadre du programme de l’impulsion du capital humain des générations montantes de la troisième phase de l’INDH, le comité provincial du développement humain de la province de Boujdour organise une campagne d’information et de sensibilisation sur la petite enfance, ainsi, cette campagne de grande portée symbolique s’est débutée par une demi -journée le 31 octobre 2019 à la salle des réunions de la province, sous le thème : « Ce qu’ils seront dans 20 ans, se construit dès maintenant ».

Cette cérémonie a été présidée par Mr. Brahim BEN BRAHIM, Le Gouverneur de la province, en présence de l’ensemble des acteurs concernés au niveau provincial à savoir : les membres du comité provincial du développement humain, les comités locaux du développement humain, les élus, les autorités locales, les services extérieurs, un nombre important de l’organe éducatif qui représente les différentes écoles implantées dans la ville de Boujdour, les représentants de la société civile et le corps médiatique.

Cet événement représente par conséquent, un moment intense au niveau de la province empreint d’un consensus en faveur de la petite enfance, seul moyen de relancer l’ascendeur social. Pour que finalement emprunter le slogan déjà cité en cette demi- journée, mais également pour faire adhérer l’ensemble des acteurs vivants de la société à cette vision.

Eco-écoles
L’école primaire⇒  Al Khwarizmi à Boujdour candidate au label «Pavillon vert».  Cette école a accompli avec succès un parcours sur les thèmes environnementaux comme l’eau, l’énergie et les déchets. Un challenge qui mérite d’être mentionné, ce palmarès est le fruit de la conjugaison de plusieurs facteurs tels que l’engagement du staff de l’école et les partenariats noués avec les acteurs associatifs comme le High Atlas Foundation (HAF) dont  Hana Ezzaoui, assure la direction dans les régions du sud du Maroc en assurant en même temps la présidence de l’Association Rawabit [Les liens] pour les œuvres sociales, l’environnement et le développement.  

Lancé en partenariat avec le ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le programme «Eco-Ecoles» a, pour objectif, d’inculquer aux écoliers les notions de développement durable, ainsi que des comportements et modes de vie respectueux de l’environnement. Il permet aux écoliers ainsi qu’aux différents acteurs de l’établissement scolaire de construire un projet environnemental concret sur le lieu de vie qu’ils partagent.

Cette sensibilisation se fait en adoptant une voie participative mettant en harmonie éducation et pratique, afin de parvenir à un processus efficace dans l’amélioration de la situation environnementale tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’école primaire et de permettre une prise de conscience effective, un changement des comportements et un éveil chez les citoyens de demain que sont les petits enfants, ainsi que toutes les composantes de l’école, des familles et de la communauté locale.

« La stratégie d’accompagnement de la mise en œuvre de la charte, élaborée par le ministère, est axée sur le fondement d’une culture environnementale civique, l’intégration de l’éducation environnementale dans le processus éducationnel et la qualification du capital humain pour garantir une gestion exemplaire de l’environnement. Pour ce faire, le ministère a veillé au suivi de l’opérationnalisation de la Charte de l’environnement et du développement durable au niveau des établissements scolaires et à l’instauration des bonnes pratiques environnementales au niveau des comportements individuels et collectifs. Ce suivi est assuré par un coordinateur national et des coordinateurs régionaux (actuellement 12) et provinciaux (82), qui supervisent toutes les actions en relation avec la Stratégie nationale de développement durable (SNDD) ainsi que toutes les autres stratégies et projets en relation avec l’environnement et le développement durable, et ceci via des “clubs d’environnement” qui représentent plus des 2/3 des clubs éducatifs recensés au sein des établissements scolaires. Il faut noter également que le ministère a retenu comme slogan pour cette rentrée scolaire 2018-2019, “l’École de la citoyenneté”, dont la composante “Développement durable” est partie intégrante. » M. Amzazi, ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.


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