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Journée internationale contre l’utilisation des enfants soldats: Des vidéo choc sur l’enrôleme

A l’occasion de la Journée internationale contre l’utilisation des enfants soldats, le 12 février, UNICEF alerte sur l’urgence de mettre fin à l’enrôlement des enfants dans les conflits – violation extrême des droits de l’enfant. UNICEF rappelle l’importance des programmes de réintégration pour offrir un avenir à ces enfants vulnérables, victimes de dommages incommensurables sur leur vie et leur développement.

Des vidéo choc sur l’enrôlement d’enfants soldats par le polisario sur le sol algérien…

Vidéos: (âmes sensibles s’abstenir):⇒Vidéo                                                                     :⇒ Vidéo

Personne ne sait combien d’enfants se battent on sont impliqués dans des conflits armés à travers le monde. Les enfants qui sont confrontés à la guerre, pris au piège dans une zone de conflit et dont les proches sont dispersés, ont plus de risques d’être amenés à participer aux combats, en particulier en Afrique. Certains prennent les armes, d’autres peuvent être utilisés comme espions ou esclaves sexuels. Quels que soient leurs rôles et qu’ils soient ou non recrutés de force, ces enfants sont séparés de leur famille, privés d’éducation et susceptibles d’être emprisonnés, blessés ou tués.


Que dit la CIDE ?

Chaque enfant a le droit de grandir dans un environnement qui le protège de la maltraitance et de l’exploitation et a le droit de ne pas faire la guerre, ni de la subir. C’est le droit à la protection dont doivent bénéficier tous les enfants et c’est l’un des droits de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) : les enfants ont le droit de grandir dans un cadre qui leur garantisse la protection (art. 19, 22, 32 à 35, 39 et 40).

Adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies le 25 mai 2000, il porte de 15 à 18 ans l’âge minimum requis pour la participation aux conflits armés et interdit l’enrôlement obligatoire avant 18 ans.

Le droit international a évolué rapidement vers la position selon laquelle aucun enfant âgé de moins de 18 ans ne devrait ni participer aux combats ni être enrôlé par qui que ce soit (Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant ; Convention de l’OIT sur les pires formes du travail des enfants ; N° 182, article 2 et 3; Protocole facultatif de la Convention relative aux droits de l’enfant sur la participation des enfants aux conflits armés, Article 1). Il est également intéressant de noter ici que sous le Statut de la Cour Criminelle Internationale (entrée en vigueur juillet 2002), la CCI aura la juridiction de poursuivre des personnes accusées des crimes, du génocide, de l’agression, et des crimes de guerre contre l’humanité. Est inclus dans la liste de crimes de guerre « la conscription ou l’enrôlement des enfants sous l’âge de quinze ans dans les forces armées nationales ou les utilisant pour participer activement aux hostilités » (article 8.2.b(XXVI)). Il y a également une disposition concernant un âge minimum de 18 ans pour la juridiction de la cour. Le statut CCI exclut la cour de juger toute personne qui était sous l’âge de 18 à l’heure de la commission alléguée d’un crime. (il devrait noter cependant que ceci ne signifie pas que les enfants soldats ne seront pas poursuivis – ceci peut dépendre des dispositions légales domestiques).

La Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant de 1989, qui a été presque universellement ratifiée, établit également l’âge minimal de 15 ans pour les enfants participant à des conflits armés. Le premier Protocole facultatif à la Convention, adopté en mai 2000, a relevé l’âge minimum de la conscription de 15 à 18 ans et a fixé à 15 ans l’âge minimum pour le recrutement volontaire dans les forces armées de l’État. Il déclare également que les groupes armés ne doivent en aucun cas recruter des enfants de moins de 18 ans et que les États devraient traduire tout recrutement de ce type en infraction pénale.

Chaque enfant a le droit de grandir dans un environnement qui le protège de la maltraitance et de l’exploitation et a le droit de ne pas faire la guerre, ni de la subir. C’est le droit à la protection dont doivent bénéficier tous les enfants et c’est l’un des droits de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) : les enfants ont le droit de grandir dans un cadre qui leur garantisse la protection (art. 19, 22, 32 à 35, 39 et 40).

Qu’est-ce qu’un enfant soldat ?

Les enfants soldats sont toutes les personnes de moins de 18 ans qui, à travers le monde, sont recrutées et utilisées illégalement par des groupes ou des forces armés. Ce sont aussi bien des filles que des garçons, et certains ont à peine 7 ans.

Que font les enfants soldats ?

Ils sont utilisés comme combattants, mais aussi comme espions, soigneurs, porteurs, cuisiniers, messagers ou encore « esclaves » sexuel(e)s, particulièrement dans le cas des filles.

Quelques chiffres… 
  1. On estime à 250 000, le nombre d’enfants soldats dans le monde, dont environ 40 % de jeunes filles. La plupart de ces enfants sont enrôlés sur le continent africain.

  2.  Grâce à l’Unicef depuis 1998, plus de 100 000 enfants ont été libérés et réinsérés dans leurs communautés, dans plus de 15 pays du monde affectés par des conflits armés. Pour la seule année 2010, l’Unicef a permis la réinsertion de quelque 11 400 anciens enfants soldats.

Pourquoi un enfant devient-il enfant soldat ?

Un enfant ne choisit pas nécessairement de devenir enfant soldat. Les enfants sont le plus souvent enlevés et recrutés de force dans les groupes/forces armés. Ils se joignent parfois volontairement lorsqu’ils sont séparés de leur famille, déplacés pour des raisons de pauvreté, habitent des zones de conflit ou n’ont plus aucune opportunité d’emplois, d’éducation, etc.

Pourquoi les milices armées et les groupes armés recrutent-ils des enfants ?
  1. Ils sont plus facilement influençables et dociles.

  2. Ils sont moins susceptibles de fuir.

  3. Ils peuvent être des espions et des messagers discrets.

  4. Ils coûtent moins cher.

Pourquoi faut-il protéger les enfants soldats ?

Quand un enfant est recruté illégalement dans un groupe armé, il est également très souvent exploité, abusé, violenté et n’est donc plus protégé. Ces enfants enrôlés par les groupes ou les forces armés ne vont plus à l’école (pour se développer et se construire un avenir meilleur) et ils risquent dramatiquement leur vie.

Omar Hilale, Représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies et Président du Comité de l’information de l’Assemblée générale (2019-2021), dénonce l’enrôlement des enfants soldats dans les camps de Tindouf en Algérie…

L’Algérie « doit rendre des comptes en ce qui concerne l’enrôlement militaire » dont sont assujettis les enfants aux mains du “polisario” dans les camps de Tindouf, au Sud-Ouest algérien, a affirmé, vendredi à New York, l’ambassadeur, Représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale.

#breakings : A minor recruited by polisario mercenaries has been killed today in buffer zone with other mercenaries…still wondering when the UN going to take action against recruiting kids to fight by polisario terrorists pic.twitter.com/E3Lb3zsugf — Anass sh (@AnassMedia8) November 26, 2021

L’Algérie assumera sa responsabilité devant l’histoire et devant la communauté internationale. Elle devra rendre des comptes en ce qui concerne l’enrôlement des enfants dans les camps” de Tindouf, a souligné M. Hilale qui intervenait lors d’une conférence de presse suite à l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2602 prorogeant le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2022.

Preuves à l’appui, Hilale a dénoncé “l’exploitation et l’entraînement militaire” des enfants par le polisario sur le territoire algérien. “Ce que fait l’Algérie et le polisario est grave”, s’est-il indigné.

L’enrôlement militaire des enfants est un “crime de guerre” qui est interdit par toutes les conventions et traités internationaux, ainsi que par la Charte des Nations Unies, la Charte des droits de l’homme et les pactes des droits politique, économique et social, a rappelé le diplomate.

Cette pratique est également interdite en vertu de la Convention internationale sur les droits de l’enfant de 1989, les principes de Vancouver et les principes de Paris, a-t-il indiqué, ajoutant qu’une nouvelle résolution du Conseil de sécurité (2601), qui parle des enfants dans les conflits, condamne l’enrôlement militaire des enfants.

Hilale a fait également observer que cette même résolution demande aux Etats de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à cet enrôlement et protéger les enfants pour leur donner l’éducation dont ils ont besoin, notant toutefois qu’“au lieu de donner aux enfants des stylos, des pinceaux et de leur apprendre à chanter, le +polisario+ leur apprend l’atrocité, l’assassinat” et la façon de manier une kalashnikov ou une machette et “le martyr” tout comme Daech et Al-Qaïda.

Tout cela se passe dans le territoire d’un Etat membre qui a signé tous les traités, conventions et textes des Nations Unies sur les enfants”, a souligné l’ambassadeur, relevant que l’Algérie “devra rendre des comptes en ce qui concerne l’enrôlement des enfants dans les camps”.


Le phénomène d’enrôlement d’enfants soldats par le polisario sous la supervision de l’armée algérienne, tant dénoncé par les organisations internationales notamment l’ONU, s’est invité au Parlement européen à travers une question avec demande de réponse écrite adressée par un groupe d’eurodéputés au Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell.

Cette interpellation intervient peu de temps après la tenue à Genève de la 46ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui a été l’occasion pour plusieurs militants et organisations des droits humains de dénoncer les violations commises à l’encontre des enfants dans les camps de Tindouf, en Algérie et leur enrôlement de force dans les milices du polisario.

Selon le groupe d’eurodéputés, les sbires du polisario n’hésitent pas à recruter des enfants âgés de 12 et 13 ans en tant que soldats et à les faire parader.

Sur la base de ces preuves irréfutables, les députés européens interrogent M. Borrell sur les mesures que le Service européen pour l’action extérieure entend prendre pour protéger les droits de ces enfants dans les camps militaires et empêcher leur exploitation à l’avenir.

Les eurodéputés interpellent également le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité sur les mesures qu’il compte prendre pour contraindre l’Algérie à respecter ses engagements internationaux pour ce qui est des violations des droits de l’enfant commises sur son sol.

Depuis le début du différend régional autour du Sahara, près de 8.000 enfants auraient été enlevés et déportés pour des entraînements militaires à l’étranger, notamment en Algérie, à Cuba, en Libye, en Syrie et au Venezuela, avait rappelé l’expert en relations internationales, Matteo Dominici devant le Conseil des droits de l’homme à Genève.

M. Dominici s’était élevé contre les vidéos publiées par la machine de la propagande du polisario et de l’Algérie montrant des enfants embrigadés et formés à la guerre, lesquelles images ont été tournées dans les camps de Tindouf sur le sol algérien après avoir rompu le cessez-le-feu onusien, le 13 novembre 2020.


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