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«J’irai à Canossa»... me prosterner docilement devant mon seigneur!!!! Macron: «On veut le visa!»

Dernière mise à jour : 3 mai

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«Je n’irai pas à Canossa»

Lors d'une interview télévisée, le mal élu et décrié, Abdelmadjid Tebboune a surpris son auditoire avec une phrase lourde de sens: «Je n’irai pas à Canossa ».

Prononcée en réponse à une question concernant sa visite en France, qui était prévue pour octobre 2024. Cette réplique a immédiatement suscité l’attention des médias français tels que TF1 et Le Figaro. Une phrase qui puise ses racines d’un événement historique d’une grande portée symbolique.

Bien que cette expression tire ses origines du Moyen Âge, elle continue de vivre dans les discours politiques actuels. De ce fait, Abdelmadjid Tebboune, en choisissant cette formule, il rejette l’idée d’une capitulation ou de compromis forcé. Ainsi, il envoie un message clair: le refus de céder à la pression ou toute autre forme de soumission sur le plan diplomatique.

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François Bayrou avait fixé un délai de quatre à six semaines pour qu'Alger se montre plus coopératif avec la France et qu'elle reprenne ses ressortissants expulsés. Sans quoi, il promet de suspendre les accords de 1968 qui octroient des facilités aux algériens souhaitant s'installer à Paris.

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«J’irai à Canossa»

Le mal élu et décrié, Tebboune avait demandé que soit retiré le titre "excellence", traditionnellement accolé à celui de président de la République, souhaitant être appelé simplement "M. le président".

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Le rétropédalage était somme toute attendu et Abdelmadjid Tebboune en avait annoncé la couleur lors de son «traditionnel» verbiage devant la presse algérienne. Mais cette fois, Alger s’est arrangé pour ajouter dans cette crise l’insulte à l’humiliation. Ainsi donc, la tempête, et c’est peu dire, soulevée par l’Algérie contre la France depuis juillet dernier s’achève. La décision a été actée par un communiqué conjoint des présidents français et algérien, publié lundi 31 mars à l’issue d’un entretien téléphonique entre les deux chefs d’État. Tous les points de tension entre les deux pays, et les points de sortie de crise, y sont détaillés. Sauf un: le Sahara occidental, soit le sujet déclencheur de la plus grave crise diplomatique de l’histoire des relations entre les deux États.

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Reprise du partenariat sécuritaire et du dialogue stratégique, réinitialisation de la coopération en matière de migration et de justice ainsi que du travail commun sur la mémoire coloniale, relance des échanges économiques et commerciaux, le temps est à l’apaisement entre Paris et Alger. Même la libération de Boualem Sansal, 80 ans et atteint d’un cancer de la prostate, est envisagée en «raison de l’âge et de l’état de santé de l’écrivain».

Remise de la clé d'Alger à François Hollande
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A l'entrée du Boulevard Zighoud Youcef, le chef de l’État français, accompagné du président Bouteflika, s'est vu remettre la clef de la ville d'alger par le président d'APC d'Alger centre, Abdelhakim Bettache et s'est offrir une gerbe de fleurs, dans une cérémonie symbolique, en présence du Wali d'alger, Addou Mohamed-Kebir, et du général major Abderrahim Chentouf, chef de la 1ère région militaire.

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Les présidents Hollande et Bouteflika ont marché en empruntant le long du boulevard Zighoud Youcef dans une ambiance festive et conviviale, entrecoupée de chants et de youyou, et riche en couleurs.

Au niveau de l'entrée principale de la wilaya d'Alger, les deux chefs d’État ont marqué une halte et écouté un extrait de la chanson «Essalamou Alaikoum» (salut à vous) interprété par la chorale de la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya.

Les présidents Bouteflika et Hollande ont pris des photos-souvenir avec les membres de la chorale avant de poursuivre leur chemin à bord d'une limousine, tout en continuant à saluer la foule venue nombreuse leur rendre hommage.

M. Hollande est accompagné, dans sa visite, d'une importante délégation, dont notamment le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, de l'Intérieur, Manuel Valls, de la Défense, Jean Yves Le Drian, du Commerce extérieur, Nicole Brick, ainsi que du général d'Armée, Benoît Puga, chef d'état major particulier du président Hollande, et de parlementaires des deux Chambres, l'Assemblée nationale et le Sénat.

Clés d'honneur de la ville d'Alger
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Les clés en fers forgés de la Casbah d’Alger, se composent d’un trousseau de deux unité, la première est une clé à anneau en fer, et la seconde une clé à anneau en bronze. Elles sont toutes deux maintenues ensemble par deux cordons tressés en fil doré pour l’un, et en fil doré tressés avec du fil de soie violette pour l’autre. Les deux cordons sont reliés, et les clés sont protégées par deux étuis en velours cramoisi garni d’un galon en fil doré.

Les clés furent remises par le Dey Hussein au commandant en chef de l’expédition, le général de Bourmont le 5 juillet 1830, lors de la prise d’Alger par les Français, en signe de reddition.

Ces objets, aux réelles qualités artistiques et à la forte symbolique, restèrent en dépôt dans les musées d’Alger jusqu’à l’Indépendance, date à laquelle ils furent rapatriés avec une partie des collections en métropole et inscrits sur l’inventaire du Musée de l’Armée.

Le 17 novembre 2002, eut lieu une vente à Fontainebleau d’un ensemble de souvenirs provenant du Maréchal de Bourmont. On y trouvait notamment le sceau du dey mais également les deux autres clés de la Casbah. Ces objets furent achetés par l’Élysée et l’année suivante le président français Jacques Chirac, lors d’une visite officielle en Algérie, restituait le sceau (qui n’appartenait pas au musée) l’ex président Bouteflika.

Restitution abandonnée!

François Hollande, devait remettre les clés de la Casbah à l’Algérie lors de son voyage officiel sur le territoire nationale, en date du 19 décembre 2012.

Cependant, ces clés, considérées comme « trésor national », et donc inaliénables par le Code du Patrimoine français, ne peuvent légalement sortir de l’inventaire du Musée de l’armée, à moins d’une procédure de déclassement. Cette dernière n’a pas été menée, et d’autre part elle est soumise à l’avis d’une commission scientifique dont il est peu probable qu’elle donne son accord.

Par ailleurs, des voix françaises se seraient élevées contre ce projet de restitution, et « des militaires ainsi que des hauts fonctionnaires du ministère de la Défense y étaient également très opposés, et avaient pris l’initiative de faire déposer une requête devant le juge des référés du tribunal administratif de Paris”, explique le site internet du magazine français La Tribune de l’Art.

En outre, la tribune de l’art, un magazine français dédié à l’art explique que l’Algérie n’a jamais réclamé ces clés, et quand on voit aujourd’hui l’état de la vielle cité, on comprend que cela ne fait malheureusement pas partie des projets du gouvernement algérien!



 
 
 

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