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France: Tariq Ramadan, a nouveau mis en examen pour viols sur une cinquième femme

France: Tariq Ramadan, a nouveau mis en examen pour viols sur une cinquième femme.

Alors qu’il est déjà poursuivi pour viols sur quatre femmes, l’islamologue suisse Tariq Ramadan a été, une nouvelle fois, mis en examen jeudi 22 octobre 2020, ont informé ses avocats à l’AFP. Une procédure en provenance du Parquet de Paris qui implique cette fois plusieurs viols commis entre 2013 et 2014.

Tariq Ramadan de nouveau mis en examen pour viols. L’islamologue suisse, déjà poursuivi pour viols sur quatre femmes, devra s’expliquer sur plusieurs autres cas qui se seraient déroulés entre 2013 et 2014. Il a été dénoncé par l’une de ses premières accusatrices, Mounia Rabbouj.

Mounia Rabbouj, 47 ans, souvent appelée « Marie » par la presse. Connue pour avoir été protagoniste du procès pour proxénétisme dit du Carlton, aux côtés de l’ancien patron du FMI Dominique Strauss-Kahn, a joué un rôle important dans l’affaire. Cette femme de 47 ans avait porté plainte en mars 2018 contre l’intellectuel musulman, l’accusant de l’avoir violée à neuf reprises en France, à Londres et à Bruxelles, de 2013 à 2014.

Cette mise en examen avait été réclamée au printemps 2018 par le parquet de Paris, mais les juges avaient suspendu jusqu’ici leur décision sur le cas de cette ancienne escort-girl. Son témoignage à l’époque avait amené Tariq Ramadan, alors détenu, à admettre pour la première fois des relations extra-conjugales, selon lui « consenties ».

Un « tournant fort »

« Il n’y aucun élément nouveau » dans l’enquête depuis deux ans, « c’est une mise en examen de pure forme pour pouvoir organiser prochainement la confrontation », ont commenté les avocats de la défense, Mes Nabila Asmane, Ouadie El Hamamouchi et Philippe Ohayon, à la sortie de l’interrogatoire au tribunal de Paris. « Ce n’est pas la parole de Tariq Ramadan contre celle de cette femme, c’est cette femme contre ses propres mensonges graves et concordants », ont-ils ajouté.

Elle l’accuse de l’avoir violée à neuf reprises

Rabbouj aurait également conservé des centaines de correspondances ainsi que des photos et vidéos pornographiques prouvant une relation suivie avec l’islamologue. GQ écrit : « Après l’avoir séduite, en février 2013, le professeur d’Oxford l’aurait maintenue sous son emprise un an durant, la poussant à lui adresser à toute heure du jour et de la nuit ces vidéos à caractère pornographiques, la brutalisant et l’humiliant à chaque rendez-vous ».

Le témoignage de Mounia Rabbouj, connue pour avoir été protagoniste du procès pour proxénétisme dit du Carlton, aux côtés de l’ancien patron du FMI Dominique Strauss-Kahn, a joué un rôle important dans l’affaire. Cette femme de 47 ans avait porté plainte en mars 2018 contre l’intellectuel musulman, l’accusant de l’avoir violée à neuf reprises en France, à Londres et à Bruxelles, de 2013 à 2014.

Tariq Ramadan, 58 ans, était alors emprisonné depuis sa mise en examen le 2 février 2018 pour les viols dénoncés par deux premières accusatrices. Contraint par le récit de Mounia Rabbouj, l’islamologue avait admis, le 5 juin 2018, des relations adultères avec cette femme et d’anciennes maîtresses ayant témoigné. Il avait déposé plus de 300 vidéos et plus de 1000 photos pour convaincre les juges qu’il s’agissait d’une relation consentie, et les magistrats ne l’avaient alors pas mis en examen.

Une troisième et une quatrième mises en examen, pour des soupçons de viols sur deux autres femmes en 2015 et 2016, ont été prononcées en février dernier contre l’islamologue. Son contrôle judiciaire a été récemment allégé, avec un pointage deux fois par mois au commissariat, et l’autorisation de déférer aux convocations de la justice suisse. Une procédure pour viol, parallèle à la procédure française, est ouverte à Genève depuis 2018. Tariq Ramadan, 58 ans, était alors emprisonné depuis sa mise en examen le 2 février 2018 pour les viols dénoncés par deux premières accusatrices. Contraint par le récit de Mounia Rabbouj, l’islamologue avait admis, le 5 juin 2018, des relations adultères avec cette femme et d’anciennes maîtresses ayant témoigné. Il avait déposé plus de 300 vidéos et plus de 1.000 photos pour convaincre les juges qu’il s’agissait d’une relation consentie, et les magistrats ne l’avaient alors pas mis en examen.

Son contrôle judiciaire a été récemment allégé

Une troisième et une quatrième mises en examen, pour des soupçons de viols sur deux autres femmes en 2015 et 2016, ont été prononcées en février dernier contre l’islamologue.

Son contrôle judiciaire a été récemment allégé, avec un pointage deux fois par mois au commissariat, et l’autorisation de déférer aux convocations de la justice suisse. Une procédure pour viol, parallèle à la procédure française, est ouverte à Genève depuis 2018.

Avec, autres presses.

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