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France : le Rassemblement national le parti de  la « Night-clubbeuse » au bord de la ruine, les RNis

France : le Rassemblement national  au bord de la ruine, les RNistes appelés à mettre la main à leur poche…

Mickaël Ehrminger dit attendre depuis près d’un an que ses indemnités pour licenciement abusif lui soient versés.

Le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just ne s’y est d’ailleurs pas trompé. À la suite de l’annonce émise par le tribunal de Nanterre, ce dernier a lâché que tout le monde pourrait finalement partir en weekend la tête légère. Dans les faits, Mickaël Ehrminger, ancien proche de Florian Philippot et employé en CDD dans le parti, affirmant en 2018 que la campagne présidentielle menée par Marine Le Pen était une campagne amateur.

Retour de bâton pour le Rassemblement national. Après avoir été condamné par la justice en avril 2019 pour licenciement abusif, entre autres, le parti de Marine Le Pen se voit assigné en liquidation judiciaire, selon une information du magazine Challenges, confirmée par Le Monde.Le RN échappe à la liquidation judiciaire

Face à cette sortie, ce dernier a ainsi été licencié. Aux prud’hommes, le RN avait alors été condamné à lui verser 23.000 euros d’indemnités ainsi que la requalification de son CDD en CDI. Problème, l’argent a mis énormément de temps pour arriver. Au début de cette année, il restait au parti encore 15.000 euros à verser. Soucieux de récupérer son dû, Mickaël Ehrminger a alors mandaté un huissier de justice. Il a ainsi été découvert qu’il ne restait que 3008 euros sur le compte du RN, poussant ainsi l’huissier à lancer une procédure pour liquidation judiciaire.

« Le tribunal considère qu’il n’y a aucune raison d’étudier la situation du @RNational_off et de savoir s’il est en cessation de paiement », a estimé @wdesaintjust, qualifiant l’affaire de « baudruche fabriquée par un certain nombre de journalistes ». cc @csapin @Vincent_Rz pic.twitter.com/Aty0ua1PNj — W. de SAINT JUST (@wdesaintjust) September 25, 2020

Le RN le  parti de  la « Night-clubbeuse » au bord de la faillite?

Rien de très neuf, en apparence. À l’été 2018, le parti criait déjà à la « peine de mort » après la saisie d’une partie de son aide publique dans le cadre de l’enquête sur ses assistants présumés fictifs au Parlement européen. Mais en ce début d’année 2020, les créanciers viennent sonner à la porte.

Affaire des assistants parlementaires

Entre septembre et décembre 2016, Mickaël Ehrminger avait cumulé deux contrats à mi-temps pour le compte du RN, en remplacement d’un congé maternité. Le premier au sein de la cellule stratégie et communication dirigée alors par Florian Philippot, et le second comme assistant parlementaire européen qu’il devait exécuter l’après-midi auprès du même Florian Philippot, élu à Strasbourg.

En janvier 2018, quatre mois après avoir quitté le parti, Mickaël Ehrminger avait dénoncé les dérives du RN dans un long entretien accordé à Médiapart. Attaqué en justice, Mickaël Ehrminger avait été condamné en avril 2019 à payer 1 euro symbolique de dommages et intérêts au parti pour non-respect de sa clause de confidentialité. De son côté, le RN avait été condamné à lui verser 20 000 euros au titre de ses demandes reconventionnelles.

Les finances du parti au plus mal « Il n’y a pas de quoi payer les créanciers. Nous sommes dans un état virtuel de cessation de paiements. Je ne vois pas comment on peut ne pas déposer le bilan d’ici à avril… », s’était inquiété un Cadre du parti auprès du Parisien fin février.

La nouvelle tombe au plus mal pour le parti qui accusait 24,4 millions d’euros de dettes en 2018 dont 2,4 millions de pertes sèches pour cette seule année, selon les comptes publiés par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP). La société aéronautique Aviazapchast, créancier du prêt russe de 9,4 millions d’euros, a également assigné le RN en justice le 2 juin étant donné que le parti a dépassé la date de remboursement final prévue au 23 septembre 2019. Pour finir, l’avocat de la partie civile dans l ‘affaire Jeanne (kits de campagne surfacturés) a réclamé 11,6 millions de dommages et intérêts au parti, alors que le jugement doit tomber en avril.

Une cagnotte lancée auprès des Français

L’audience devait alors avoir lieu le 3 juillet, mais la crise du covid-19 a retardé l’échéance. Le RN a profité de l’occasion afin de s’acquitter de la somme due et le plaignant s’est finalement désisté. Le procureur a, à la surprise générale, confirmer qu’il souhaitait toutefois qu’une audience se tienne, afin de s’assurer que la transaction s’est déroulée dans les règles. L’idée était également d’examiner la santé financière du parti. En difficulté, le RN a lancé un grand emprunt auprès des Français, afin de récolter 25 millions d’euros dans le but de financier ses prochaines campagnes.

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