Football marocain: Un éclat mondial, une Botola à un rythme effréné
- gherrrabi
- il y a 2 heures
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Football marocain: Un éclat mondial, une Botola à un rythme effréné
Fouzi Lekjaa a été le déclencheur du succès pour le foot Marocain, il l’a décomplexé en balayant l’idée d’un épiphénomène:
L’équipe nationale A était demi-finaliste au Qatar (défaite contre les Bleus lors de la Coupe du monde 2022),
Sacré champion du monde U20,
Médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Paris (2024)
Avec les hommes des clubs, dirigeants et techniciens, ils forment un attelage d’excellence.
Personne ne peut contester que le championnat marocain possède tous les ingrédients pour devenir l'une des ligues les plus puissantes d'Afrique et du monde arabe. En effet, le football marocain dispose d'une excellente infrastructure, avec des stades modernes de classe mondiale tels que le Complexe Mohammed V à Casablanca, le Grand stade de Tanger et le stade Moulay Abdellah à Rabat, ainsi que de nouveaux stades en cours de préparation pour la Coupe du monde 2030.

Des clubs comme la Renaissance Sportive de Berkane (RSB), le Wydad de Casablanca... illustrent cette progression
La Botola marocaine est une ligue en progression, avec une forte intensité physique et surclassant d'autres ligues africaines sur plusieurs statistiques avec des titres historiques et une gestion exemplaire.. et une amélioration de l'efficacité défensive par rapport aux années précédentes, bien qu'elle puisse encore manquer de créativité offensive dans certaines équipes.
Bien que supérieure à certaines ligues africaines, la Botola reste en retrait par rapport aux grands championnats européens, notamment en termes d'efficacité offensive et de précision des interventions défensives.
Vers une puissance économique et sportive à la hauteur du rayonnement et du statut du Maroc dans le monde
L'«internationalisation» de la Botola marocaine se manifeste par plusieurs aspects:
l'attractivité croissante des clubs auprès des joueurs étrangers, notamment européens, l'arrivée de techniciens et de staffs techniques internationaux, l'organisation de compétitions majeures comme la CAN 2025, et la stratégie de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) pour attirer les binationaux via des réseaux de détection et un projet sportif clair. Cette stratégie vise à élever le niveau du championnat local, qui a longtemps stagné.
Les joueurs binationaux, nouveaux visages de la Botola

L'attractivité des joueurs en Botola repose sur plusieurs facteurs, dont les salaires élevés. Cette attractivité est également renforcée par le retour de joueurs marocains expérimentés et des internationaux, ainsi que par l'émergence de joueurs binationaux.
Qu’ils viennent de France, d’Espagne ou encore des Pays-Bas, de plus en plus de joueurs issus de la diaspora marocaine choisissent de poser leurs valises en Botola Pro. Expérience continentale, retour aux sources, ou encore tremplin vers une nouvelle carrière, Jamel Aït Ben Idir, ex-joueur du Wydad, Yasser Baldé, défenseur central du Raja, et Jamal Waalam, journaliste sportif, partagent leur regard sur cette tendance, qui redessine le visage du championnat marocain.
Hicham Aït Menna s’est envolé pour Amsterdam afin de finaliser le transfert de Hakim Ziyech vers le Wydad de Casablanca.
Depuis l’été 2024, le Wydad de Casablanca a fait venir quatre joueurs binationaux, en provenance de France et des Pays-Bas. Le dernier en date, Fahd Moufi, a rejoint les Rouges en janvier 2025 en provenance du Hadjuk Split, club de première division croate. Une série de recrutements qui témoigne d’une tendance grandissante au Maroc: le retour aux sources de joueurs issus de la diaspora.
Le président du Wydad de Casablanca, Hicham Aït Menna, a confirmé, jeudi, l’arrivée de l’international marocain Hakim Ziyech dans les rangs du club. Après son déplacement aux Pays-Bas pour finaliser le transfert du magicien, Aït Menna a confié, à son retour à Casablanca, que l’ancien joueur de Chelsea disposait d’offres plus attractives, mais qu’il avait préféré le WAC et le Maroc pour une raison de cœur. Le patron des Rouges a également précisé que Ziyech avait signé dans le cadre d’un transfert libre et qu’il aurait besoin d’un peu de temps pour retrouver sa pleine forme. En plus de l’aspect sportif, l’arrivée de Ziyech constitue un immense coup marketing pour le club, engagé cette saison en Botola Pro et en Coupe de la CAF.
Le président du club est parvenu à un accord avec Ziyech avant son départ pour les Pays-Bas, précisant que le joueur aurait accepté de réduire ses exigences financières afin de faciliter le transfert.
Le contrat devrait courir jusqu’à la fin de la saison en cours. Ziyech pourra disputer des matchs avec le Wydad immédiatement après la signature, puisqu’il est actuellement libre de tout engagement après son départ de Al-Duhail SC.
Le joueur n’a plus disputé de rencontre officielle depuis mai dernier, son transfert à CFR Cluj ayant échoué à la dernière minute. En cas de signature, Ziyech retrouvera Nordin Amrabat, avec qui il a partagé de longues années en sélection nationale marocaine.
Qui est Hicham Aït Menna, le nouveau président du Wydad?
Dans la sphère footballistique marocaine, il y a surtout Hicham Aït Menna. Le président du du Wydad de Casablanca, s’est fait un nom en un temps record. Hicham Ait Menna, qui est à la fois député-maire, coordinateur provincial du RNI, Il a été nommé vice-président de la Ligue Nationale de Football Professionnel (LNFP) en mai 2023. Hicham avait toujours rêvé de marcher dans les pas de son père
Le profil de Hicham Aït Menna ne détonne pas avec l’image du dirigeant sportif classique dans les clubs marocains. Né le 12 février 1971, Hicham est un des 11 enfants de Mohamed Ait Menna, homme d’affaires et ex-président du club de la ville des roses.
La légende urbaine raconte que le défunt est arrivé à pieds de Demnate à Mohammedia pour débuter comme maçon vers la fin du protectorat. Membre de l’Istiqlal, il s’est lancé dans les marchés publics accordés par la municipalité, dirigée à l’époque par des élus du parti de la balance. En pleine ascension, il a profité de la marocanisation pour étendre et diversifier son business. Aït Menna se lance alors dans la commercialisation du bois en 1973, avec Maysonnier, puis s’offre la SOGER (Société Générale des routes maghrébines) et rachète les établissements Gouvernec (emballages métalliques) ainsi que la SMIM et la SMEET au Groupe ONA, les tuileries et Briqueteries du Maroc et la société marocaine d’explosifs au Groupe Mohamed Karim Lamrani. Décédé en 2003, il laisse derrière lui une grande fortune à Hicham et ses 10 autres frères et sœurs.







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