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Fake news: La mobilité médiatique du duo 'manipulateur de média' (Cembrero, Lmrabet) entre l'Espagne et la France... [Dossier]

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«Le journalisme est un métier noble et ne doit pas être exercé par n’importe qui», Georges Kisapindu, journaliste

Georges Kisapindu, souhaite voir ce métier être protégé par des gardes fous pour empêcher les moutons noirs d’y accéder afin d’éviter toutes formes de bavures.

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''Nous mangeons du mensonge à longueur de journée, grâce à une presse qui est la honte de ce pays. Toute pensée, toute définition qui risque d’ajouter à ce mensonge ou de l’entretenir est aujourd’hui impardonnable. '' Albert Camus
Le Monde, fabrique ou relais à ragots?
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Le 25 août, Le Monde a publié un article d’ouverture d’une série de six volets consacrés au roi Mohammed VI, intitulée « L’atmosphère de fin de règne de Mohammed VI ». Le quotidien y fait de la santé du souverain son axe principal, avançant que ses ennuis médicaux et ses séjours répétés à l’étranger l’éloignent de l’exercice du pouvoir.

Or, l’article n’apporte guère de révélations inédites. La majorité des informations relayées ne sont que des reprises de textes antérieurs, notamment ceux du journaliste espagnol Ignacio Cembrero, connu pour son ton hostile vis-à-vis du Maroc.

Contrairement à ce qu’insinue Le Monde, la santé du roi n’a jamais été un sujet tabou dans le royaume. À chaque épisode médical, le Cabinet royal ou le médecin personnel a publié des communiqués officiels. Mohammed VI lui-même est apparu publiquement, appuyé sur une canne ou assis lors de cérémonies religieuses, et des photos officielles ont montré son opération cardiaque entouré de sa famille à Paris. Loin de cacher son état, le souverain a assumé sa vulnérabilité avec une certaine transparence.

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Lutter contre la manipulation de l’information

Lutter contre la manipulation de l’information, c’est aussi dans l’attitude tant des professionnels, que du public, que peuvent être recherchés les moyens de lutter contre la manipulation de l’information. Le « fact checking » s’avère utile, pour autant qu’il y soit prêté attention. Dans la Charte d’éthique professionnelle des journalistes, de 1918, il est posé que «le journalisme consiste à rechercher, vérifier […] et publier une information de qualité […] (L’)urgence […] ne doit pas l’emporter sur le sérieux de l’enquête et la vérification des sources […] Un journaliste digne de ce nom […] tient […] la véracité, l’exactitude, l’intégrité […] pour les piliers de l’action journalistique», et «l’intention de nuire, l’altération des documents, la déformation des faits, le détournement d’images, le mensonge, la manipulation […] pour les plus graves dérives professionnelles».

C’est à l’information émanant de «professionnels» que le public devrait accorder sa confiance, au lieu de recevoir et de relayer des messages d’«amateurs» et de s’enfermer dans la «bulle» de ceux qui partagent les mêmes opinions. Sans plus d’attention, les uns et les autres sont, à la fois, victimes et complices de la manipulation.

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Le duo Ignacio Cembrero et Ali Lmrabet, champions de la fiction sécuritaire. L’un joue au journaliste d’investigation avec la rigueur d’un scénariste de télé-novela, l’autre se prend pour un analyste géopolitique alors qu’il ne maîtrise même pas les bases du fact-checking. Ensemble, ils nous servent un feuilleton digne d’un prime-time sur une chaîne de propagande.
Ignacio Cembrero
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Journaliste espagnol, il a couvert le Maghreb pour le journal El País, puis pour le quotidien concurrent El Mundo ; il collabore actuellement à El Confidencial.

Si vous avez besoin de quelqu’un pour écrire une histoire montée de toutes pièces, pour défendre une fausse cause ou une cause qui n’est pas la sienne, il faut penser à un journaliste freelance, à une plume à louer, un nègre comme Ignacio Cembrero, le journaliste espagnol qui pleure ses années de gloire quand il couvrait, à partir du Maroc, le Maghreb pour le journal El País, puis pour le quotidien concurrent El Mundo.

L'ex chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane avait déposé plainte – en décembre 2013 - contre l’ancien correspondant d’El Pais au Maghreb et l’ancien directeur du journal Javier Morano, pour «apologie au terrorisme» suite à la diffusion sur El Pais TV, en septembre 2013, d’une vidéo d’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) hostiles au royaume et appelant les jeunes à commettre des attentats.

Aujourd'hui en service chez El Mundo, Ignacio Cembrero insiste sur le fait qu’il écrivait sur le Maroc avec engagement et enthousiasme. «Je ne suis pas anti-marocain. Pour moi, c’est un pays très accueillant», confie le journaliste. Le problème, d’après lui, c’est qu’«il y a certaines choses qu’on peut dire et d’autres qu’on ne doit surtout pas révéler. Quand on s’y essaye, on excite la colère des autorités». Le journaliste reconnaît toutefois qu’il fût un temps où il jouissait de l’honneur des autorités chérifiennes, mais cela appartient désormais au passé.

Aujourd’hui simple collaborateur dans un petit journal en ligne, en l’occurrence El Confidencial, M. Cembrero tente vainement et désespérément de renouer avec les articles tendancieux contre le Maroc qui faisaient sa fausse renommée. Il est certes un confrère, bon gré mal gré, mais un confrère d’un autre genre. Il est vrai aussi qu’il est en fin d’une carrière aux débuts pompeux. C’est ce qui explique qu’il est aigri et qu’il n’hésite pas à se faire une nouvelle virginité en négociant fort le prix de ce qui reste de sa crédibilité déjà usée.

Mais qui peut payer par les temps qui courent en dehors des services algériens, qui n’ont pas sué pour s’emparer des pétrodollars? Celui qu’on présente comme «spécialiste du Maghreb» a accordé une interview au média algérien TSA, qui vit des offrandes des généraux séniles de la junte militaire, durant la même semaine où il a donné un entretien à Maroc Hebdo (numéro du 18 juin 2021). Les propos ont été contradictoires pour parler du même sujet: la crise maroco-espagnole.

Le journaliste espagnol, ancien correspondant d’«El País» à Rabat pendant des années, Ignacio Cembrero, est un cas à enseigner aux étudiants en journalisme, comme exemple de mauvaise presse. Sa carrière dans ce journal a été interrompue, après avoir exploité des photos d’enfants de Gaza, contre l’éthique du journalisme, pour nuire à l’image du Maroc dans le monde, en violation absolue des principes professionnels de la presse. 
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Leur obsession ?

Imaginer une guerre secrète entre la DGST et la DGED, une vendetta fabriquée de toutes pièces où M. Hammouchi serait l’instigateur principal. Selon eux, il passerait plus de temps à manigancer contre ses collègues qu’à assurer la sécurité et la stabilité d’un pays stratégique, oubliant la réalité de la coordination effective entre ces services.

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Cembrero, fidèle à sa posture de plumitif obsédé par le Maroc, a lancé la rumeur. Lmrabet, incapable de produire une idée originale, l’a aussitôt amplifiée dans un tweet truffé d’exclamations dramatiques signe, paraît-il, de scoop brûlant. Il affirme qu’un simple spa à Rabat serait la pièce maîtresse d’un règlement de comptes entre services secrets. Sérieusement ? Même les scénaristes de « La Casa de Papel » auraient refusé un tel rebondissement.

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Selon leur délire partagé, un site comme Barlamane.com serait une extension numérique de la DGST, un “chien de garde” dressé pour aboyer sur commande. Rappelons au passage que ce média publie régulièrement des critiques internes et n’est en rien une feuille confidentielle. Mais chez nos deux théoriciens du complot, tout fait divers devient conspiration d’État, et chaque enquête judiciaire, une persécution politique.

L’apothéose de leur récital vient quand Lmrabet ose insinuer que le ministre de l’Intérieur, rien de moins, serait mêlé à un complot contre l’État. On ne sait plus s’il faut en rire ou s’inquiéter pour sa santé mentale. Si l’absurde était une discipline olympique, ce duo concourrait pour l’or.

Cependant, il faut rappeler une vérité simple : ces tentatives de décrédibilisassions des institutions marocaines ne sont pas innocentes. Elles s’inscrivent dans une stratégie bien huilée, celle de relais extérieurs au service de l’hostilité algérienne, dont les éléments de langage sont recyclés avec zèle par ces deux clowns éditoriaux.

Alors oui, une caricature était peut-être nécessaire. Mais il en faudrait plusieurs : une pour Cembrero en Don Quichotte paranoïaque, une autre pour Lmrabet en Sancho Panza des fausses alertes. À eux deux, ils ne produisent pas de l’info, ils rédigent des fables. Le tout, avec la solennité burlesque de troubadours convaincus d’écrire l’Histoire.

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Chez TSA (média francophone algérien sur Internet), il tient un discours fallacieux et incendiaire à l’encontre du Royaume en adoptant la consigne d’épargner le peuple marocain tout en s’attaquant à la monarchie et au système, au «Makhzen»… Bref, en usant de tous ces mots désuets qui n’impressionnent que ceux qui paient pour qu’ils soient utilisés.

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Le double discours reflète le double visage. Changer son fusil d’épaule n’est pas un exercice de dur labeur pour M. Cembrero. C’est plutôt une gymnastique intellectuelle ou un fonds de commerce qui en constitue un signe distinctif. M. Cembrero est connu pour son animosité, voire sa haine à l’égard du Maroc et des Marocains. Il a l’habitude de mentir sans vergogne. Le journaliste professionnel qu’il est censé être a donné dans son interview à TSA la preuve de son parti-pris (renouvelé) pour l’Algérie et le Polisario et les services espagnols en prophétisant: «Le tribunal (de justice européen de Luxembourg) peut invalider les accords d’association et de pêche entre l’Union européenne et le Maroc à cause, justement, du Sahara occidental, parce que ces accords ont été signés sans consulter la population sahraouie.

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C’est en tout cas la thèse que soutiennent les avocats du Polisario et c’est peut-être la thèse que va faire sienne le tribunal. Dans ce cas, il invalidera les accords et le Maroc se fâchera beaucoup avec l’Union européenne parce qu’il se sentira en quelque sorte désavoué». Ces propos trahissent le journaliste et le discréditent. Même aux yeux de ceux qui continuent à prêter l’oreille à ses idioties.

Le journal EL Mundo condamné pour fausses informations sur le Royaume
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Le journal espagnol El Mundo, a été débouté par la justice espagnole et remis dans le droit chemin de la déontologie journalistique. En effet, le Tribunal régional de Barcelone en l’occurrence, l’a condamné à payer le fameux euro symbolique pour avoir accusé une entreprise d’être une «couverture d’espions marocains». Le tribunal provincial de Barcelone considère qu’une partie de l’information est déformée et écrite sur un ton tendancieux et où la neutralité n’existe aucunement.

En juin 2019, le supplément « Chronique » du journal El Mundo avait publié un rapport d’une “enquête judiciaire“ sur des allégations de fraude aux subventions des organismes de l’Etat marocain. Selon l’article, l’argent n’était pas destiné au but établi, mais avait été transféré sur des comptes personnels « d’espions » ou de personnes liées au renseignement marocain.

En outre, il a également souligné que pour « blanchir de l’argent », des « sociétés fantômes » avaient été créées. Tout au long de ce rapport, une agence de voyage située à Mataró et créée par trois partenaires féminines marocaines est citée.

Dans l’article, l’entreprise était accusée d’être un « écran » et d’avoir été créée pour blanchir de l’argent , estimant que plusieurs fausses factures d’une valeur de 50 000 euros avaient été émises , toutes le même jour.

Les trois dames membres étaient, l’une l’épouse du secrétaire général du conseil de la communauté marocaine à l’étranger CCCM, de la présidente de l’Union des centres culturels islamiques de Catalogne (UCCIC) et une cadre des services secrets marocains à l’étranger de la Direction générale des études et Documentation (DGED).

La chronique avait pour titre: «Les ‘couvertures’ du business en Espagne des espions marocains» et, en sous-titre: «Une enquête judiciaire met un visage sur le millionnaire des subventions que le Maroc envoie à ses communautés en Espagne mais qui finit blanchi dans les poches de ses espions».

L’information était accompagnée d’une photographie montrant les locaux où se trouvait l’entreprise et son logo avait été divulgué. En outre, le contenu de l’information expliquait également que le président de l’UCCIC avait reçu des subventions de plus de deux millions d’euros par an du ministère marocain des affaires religieuses, mais, au lieu de cela, « l’argent a fini par être détourné vers son compte bancaire , sa femme et l’agence de voyage ».

Ces faits ont été portés à la connaissance du tribunal après avoir vérifié que « la quasi-totalité des sommes qu’il avait reçues à titre de subventions n’avaient pas été affectées aux objectifs fixés dans ses statuts ».

C’est pour cette raison, que la procédure pénale correspondante a été engagée afin d’enquêter sur le président de l’UCCIC et son épouse. Mais l’agence de voyages a attaqué le journal El Mundo et son rédacteur en chef, estimant qu’en tant qu’entreprise, leur honneur avait été bafoué en déclarant que les accusations étaient fausses.

Malgré le fait que, initialement, le tribunal de première instance (TPI n ° 8 de Mataró) ait rejeté la demande, le tribunal régional de Barcelone a estimé qu’il y avait eu atteinte illégitime à l’honneur. Pour cette raison, il a condamné le journal à indemniser conjointement l’entreprise avec 1 euro, à retirer la nouvelle et à en publier une nouvelle à la fois sur papier et numériquement sur la peine judiciaire.

L’arrêt précise que les expressions utilisées telles que «société fantôme, couverture, épicentre d’un complot d’espionnage et de corruption» que l’article déduit du statut de partenaire de l’épouse du président de l’UCCIC et du fait qu’il ait émis des «fausses factures» d’une valeur de 50 000 euros, ne justifiaient pas les qualifications reçues par l’entreprise dans l’article de journal.

Il souligne qu’il s’agit «d’accusations très graves qui, en tout état de cause, doivent être dûment contrastées». Et, concernant le travail du journaliste pour contraster les nouvelles, le Tribunal provincial souligne que, premièrement, dans la procédure pénale, l’entreprise n’a pas été répertoriée comme faisant l’objet d’une enquête. Et, deuxièmement, il y a un rapport d’expert fourni par le plaignant dans lequel il est expliqué que les factures ne sont pas de 50 000 euros, mais de 3 915, un fait qui, selon l’arrêt, a été «déformé par l’informateur lors de la modification des données qui figurait dans ledit rapport».

A cela, le Tribunal provincial ajoute que le fait que les factures aient été émises à la même date n’est pas une raison suffisante pour qualifier l’entreprise de «fantôme et épicentre d’un complot de corruption».

Le tribunal considère que le journaliste a l’obligation, dans les cas où la présomption d’innocence peut être compromise, d’une extrême rigueur dans les informations fournies sans qu’il lui soit recevable de modifier les données de manière pertinente à partir des données obtenues par les sources.

Le journal « El Mundo » accusait ou alléguait que des fonds alloués à des associations religieuses sont virés sur les comptes d’entreprises fictives par l’intermédiaire des épouses de trois Marocains, dont l’épouse d’Abdellah Boussouf, secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). Le juge du tribunal régional de Barcelone, a indiqué que la décision judiciaire d’appel considérait que ce qui avait été publié dans le journal « El Mundo » portait atteinte à l’honneur et à la réputation des personnes concernées par l’article et l’agence susmentionnée.

A cet égard, Abdallah Boussouf, a indiqué « Nous étions convaincus de notre innocence de ce qui était dit dans l’article depuis sa publication, et nous avait confiance dans la justice espagnole, qui a rendu un verdict équitable, condamnant le journal ».

Le Secrétaire général du CCME a ajouté que, « que tout ce qu’a mentionné le journaliste dans son article, n’est que mensonge, faux et diffamation. Il ne s’est appuyé sur rien et ne s’est basé sur aucun fait réel. Il a lié son article à une prétendue enquête selon laquelle le pouvoir judiciaire a prouvé qu’il n’existe pas, et que mon nom et le nom de ma femme n’apparaissent dans aucune affaire devant le tribunal auquel il a fait référence à l’incident de Barcelone ».

Abdallah Boussouf a estimé que cet article avait été « rédigé dans un contexte lié aux tensions dans les relations maroco-espagnoles à l’époque, ce qui a poussé un groupe de journalistes espagnols hostiles au Maroc, et qui le demeurent, à s’en prendre au Maroc et à ses symboles et sacralités, notamment le roi Mohammed VI, à travers leurs articles ».

Il a appelé dans ce contexte à « scruter ce qui est publié dans la presse étrangère avant de le traduire et de le publier dans les journaux marocains ». Boussouf a indiqué que la question des personnes concernées par l’article précité dans le journal El Mundo, « ne se limitera pas, à cela (décision judiciaire) », soulignant une intention de recours afin d’exiger « une peine plus sévère pour rétablir la dignité, d’autant plus que le journal a publié des photos des trois épouses », de facto « légalement condamnées et portant atteinte à l’honneur ».

Ali Lmrabet
Un journaliste marocain, au quotidien espagnol El Mundo, pour lequel il travaille toujours comme correspondant au Maghreb, il collabore actuellement avec des médias espagnols.
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Ali Lmrabet s’est rendu en Israël, en 1998, dans un contexte où les relations entre le Maroc et Israël étaient sensibles. Son voyage et sa rencontre avec Benjamin Netanyahou, alors Premier ministre israélien, ont provoqué une vive polémique. Son déplacement a été perçu par l’opinion publique comme une tentative de lancer une réflexion sur l’approfondissement des relations entre Rabat et Tel-Aviv.

Sauf que le contraire s’est opéré

Ali Lmrabet a souvent suscité des critiques en raison de ses sorties jugées antisémites. En 2002, un de ses articles a particulièrement attiré l’attention, dans lequel il affirmait que «certains juifs» étaient complices des violences en Palestine. Ses déclarations publiques lors de divers événements n’étaient pas anodines, où il a réitéré ses réprobations à l’encontre de la politique israélienne dans un langage perçu comme chargé de ressentiment anti-juif. Elles ont engendré une vague de condamnations de la part de groupes de défense des droits de l’homme et de représentants de la communauté juive.

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Comme toujours. Les échotiers, pour ne pas dire les ragotiers délateurs, cireurs de pompes, étaient au rendez-vous pour surfer sur la vague.
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Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es.

L’homme s’identifie tout le temps aux membres du groupe auquel il appartient. Donc, le groupe a un impact, non négligeable, sur le caractère d’un individu.

La possession d’une propriété commune à l’individu et au groupe social entraîne une intégration sociale du premier au second, définit la base d’un rapport d’allégeance de l’individu au groupe social et facilite  les processus d’intercompréhension et de contagion émotionnelle des membres du groupe.

Le ragotier et le terroriste
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Qui se ressemble s'assemble!!!

L’extrémiste et terroriste marocain Mohamed Hajib, Natif de Tétouan, le 23 mai 1981, Hajib est titulaire de la nationalité allemande et réside actuellement en Allemagne, âgé de 40 ans, fait l’apologie du terrorisme islamiste sur les réseaux sociaux, contre les institutions et les autorités officielles du Royaume du Maroc ainsi que contre les intérêts de l’Occident, tant dans ce pays d’Afrique du Nord, que dans le Monde Arabe.

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Arrêté en 2009 lors d’un voyage au Pakistan, Mohamed Hajib, d’abord détenu sur place puis arrêté en Allemagne avant d’être relâché à la condition qu’il retourne au Maroc, avait été condamné à dix ans de prison pour des infractions liées à du «terrorisme». Installé aujourd’hui en Allemagne, il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par le Maroc. 

En 2009, il s’est rendu au Pakistan avec l’association « Jamaat Tabligh » et après son retour, il a été interpellé en Allemagne, et lorsqu’il est rentré au Maroc, il fut écroué pendant sept ans pour des crimes liés à des activités terroristes en rapport avec « Al-Qaïda », notamment avec ses réseaux opérant en Afghanistan et au Pakistan.

Apologie du terrorisme et incitation aux actes de terrorisme, sur le sol allemand, en toute impunité de l’extrémiste et terroriste Mohamed Hajib 

Hajib est largement connu sur les réseaux sociaux pour être très actif dans la promotion et l’incitation au terrorisme, exhortant les jeunes à perpétrer des attaques visant les institutions marocaines, les dirigeants et les symboles de l’État, ainsi que contre les intérêts de l’Occident tant au Maroc que dans le Monde Arabe. «Tout comme Satan est notre ennemi, l’oligarchie doit aussi être appréhendée de la même manière, car, tout simplement, elle sert les intérêts de l’Occident. Sans usage de la force, il n’y a rien», assure le terroriste dans la vidéo ci-dessus, incitant ses partisans à la rébellion et au chaos. «Avez-vous peur de mourir ou quoi ? Piétinez la nuque des traîtres et des chefs d’Etat. Vous les entendrez crier et aboyer» , a-t-il lancé à ses partisans.

Cette vidéo est soumise à une limite d’âge👇
Manipulateur, manipulable, manipulé

La manipulation vise à modifier le désir de l’autre, afin d’obtenir quelque chose de lui sans qu’il s’en aperçoive… Il s’agit d’orienter la représentation de l’interlocuteur, en utilisant des techniques cachées (pouvoir, séduction, suggestion, persuasion…). La manipulation mentale peut conduire jusqu’au contrôle psychique d’une personne, au lavage de cerveau: parfois, l’on a cru être consentant, alors que le consentement avait été fabriqué de toutes pièces…

Une manipulation n’est possible que s’il y a une prise. Et sur quoi s’appuient les manipulateurs pour arriver à leurs fins ? Sur ce qui constitue des prises de manipulation, à savoir les peurs, les blessures, les faiblesses et les protections de ceux qu’ils cherchent à manipuler. Par exemple, une manipulation qui s’appuie sur la peur ou la culpabilité ne peut fonctionner que si la personne manipulée se croit en danger ou se sent coupable.

En psychologie, un manipulateur est une personne qui manipule mentalement d'autres personnes. En politique, un manipulateur est une personne qui fait de la désinformation, de la propagande ou manipule des groupes.

Comment le manipulateur choisit sa proie I Tout ce qui l'attire en vous !
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Margot Davier, "journaliste" qui obtenu la clé d'un appartement grâce à la "plume"!

L'argent est un terrain de manipulation privilégié pour un manipulateur pervers. C'est l'outil idéal pour asseoir une emprise et orchestrer matériellement la mise en dépendance de sa victime.

La française, Margot Davier «Libération»

En décembre 2020, une certaine Margot Davier, présentée comme une " journaliste" française, et qui travaille pour un journal français « Libération ». Margot Davier avait des difficultés à mettre assez d’argent de côté pour avoir son propre appartement, a lâché dans les réseaux sociaux une lettre au père Noël exprimant son vœu. Son post sur Facebook qui a fait un long voyage et termine sa course dans les mains d’un autre Père Noël (nord-africain), qui a généreusement décidé d’exaucer les vœux de la journaliste. S’ensuivent alors des mois d’échanges (articles) chaleureux entre le Père Noël el la journaliste. Des liens qu’ils ont décidé de renforcer…

Margot Davier, devrait garder un souvenir marquant de son Noël 2020.

En décembre 2020, Margot Davier avait exprimé un vœu: "Cher Père Noël, cette année j’ai été sage. Et pour quitter 2020 en beauté, je te demande un appartement au nord de Paris à moins de 1000 euros par mois. Je sais que c’est presque impossible dans notre capitale, mais s’il te plaît aide moi".

Manipulation: Les victimes sont des personnes vulnérables issues de milieux défavorisés
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Rien n’est impossible, pour le Père Noël (nord-africain).

Margot Davier jeune journaliste sans expérience qui ignore les "rouages" du métier, a été identifiée par Ali Lmrabet, qui lui propose un article sur le Maroc et un Père Noël pour exaucer ses souhaits

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En 2021 le Père Noël (algérien) a ainsi pris la route et il n’est bien évidemment pas arrivé les mains vides. En effet, ce Père Noël, nord-africain exauce le vœu de la "journaliste" en lui offrant un appartement dans le très chic 16ème arrondissement le plus beau quartier de Paris, mais c’est également le plus cher. Comparable aux quartiers de Kensington ou Chelsea à Londres ou à l’Upper East Side à New York.

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Le prix des appartements 16ème arrondissement varie entre:

Le 16ème arrondissement est traversé de larges avenues arborées le long desquelles s’élèvent de majestueux immeubles. On y trouve d’excellentes écoles, de jolis parcs, de très beaux appartements, mais aussi de grandes villas avec jardin. Parmi les nombreux musées, il faut retenir le palais de Tokyo, la Fondation Louis Vuitton imaginé par l’architecte Frank Gerhy, et le palais de Chaillot. À l’ouest s’étend l’immense bois de Boulogne si apprécié des cyclistes, des joggers et de tous ceux qui y promènent leur chien.


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Le prix des appartements 16ème arrondissement varie entre:

Le 16ème arrondissement est traversé de larges avenues arborées le long desquelles s’élèvent de majestueux immeubles. On y trouve d’excellentes écoles, de jolis parcs, de très beaux appartements, mais aussi de grandes villas avec jardin. Parmi les nombreux musées, il faut retenir le palais de Tokyo, la Fondation Louis Vuitton imaginé par l’architecte Frank Gerhy, et le palais de Chaillot. À l’ouest s’étend l’immense bois de Boulogne si apprécié des cyclistes, des joggers et de tous ceux qui y promènent leur chien.

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Qui se ressemble s’assemble. Les suites après notre enquête
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Malgré des preuves accablantes de corruption et de manipulation de la journaliste, Margot Davier, "journaliste" française, qui travaille pour un journal français «Libération» que nous avons publié en 2022, aucune enquête judiciaire n'a été ouverte.
De quels moyens dispose la France, pour lutter contre la manipulation de l’information ?

La France utilise une combinaison de cadres légaux (loi anti-infox), de surveillance des plateformes par l'Arcom, d'actions de renseignement de la DGSI et de VIGINUM, d'éducation aux médias via le Clemi, ainsi que des mécanismes de fact-checking et d'actions judiciaires rapides via le juge des référés. Des initiatives de coopération internationale sont aussi menées.

Cadre juridique et réglementaire
  • Loi anti-infox:

Adoptée en 2018, elle vise à lutter contre la diffusion intentionnelle de fausses informations, notamment en obligeant les plateformes numériques à la transparence (ex. signalement des contenus sponsorisés) et en créant une action en référé rapide pour faire cesser la diffusion d'infox.

  • Surveillance des plateformes:

L'Arcom publie chaque année les déclarations des opérateurs de plateformes numériques sur les mesures qu'ils prennent pour lutter contre la manipulation de l'information.

Surveillance et renseignement

  • DGSI et VIGINUM:

La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et le service VIGINUM traquent les opérations d'ingérence étrangère et la propagande d'État, en identifiant les commanditaires et les relais de désinformation.

Éducation et sensibilisation

  • Clemi:

Le Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (Clemi) mène des actions de sensibilisation et d'éducation aux médias et à l'information pour aider à distinguer l'information fiable et repérer les fausses nouvelles.

Moyens d'action rapides

  • Juge des référés:

La loi permet une action judiciaire en référé pour faire cesser rapidement la circulation de fausses informations, notamment en période électorale, car elles peuvent troubler la paix publique.

En droit français, les moyens applicables aux médias, sinon à ceux qui les influencent ou les trompent, ne manquent pas.

La loi du 29 juillet 1881 réprime «la publication […] de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongères […] lorsque, faite de mauvaise foi, elle a troublé la paix publique, ou aura été susceptible de la troubler». Elle définit la «diffamation» comme une «allégation ou imputation» inexacte «d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération». Elle consacre les droits «de réponse» et «de rectification», comme moyens de correction d’informations erronées.

Aux termes de l’ordonnance du 2 novembre 1945, les «agences de presse», fournissant des informations «ayant fait l’objet, sous leur propre responsabilité, d’un traitement journalistique», sont ainsi appelées à constituer une source rigoureuse et fiable. La loi du 10 janvier 1957, «portant statut de l’Agence France Presse», dispose : qu’elle «a pour objet : 1° de rechercher […] les éléments d’une information complète et objective» ; qu’elle ne peut «tenir compte d’influences ou de considérations de nature à compromettre l’exactitude ou l’objectivité de l’information» ; et qu’elle doit fournir «une information exacte, impartiale et digne de confiance».

La loi du 1er août 1986, relative au statut des entreprises de presse, dans laquelle ont été introduites des dispositions concernant les services de presse en ligne, entend ainsi un service «édité à titre professionnel par une personne […] qui a la maîtrise éditoriale de son contenu […] ayant fait l’objet d’un traitement à caractère journalistique». A ces entreprises, s’imposent des obligations d’indépendance à l’égard des intérêts financiers français et étrangers, garantie de la crédibilité de l’information.

De façon à assurer l’indépendance des journalistes, par rapport à leur employeur, la loi de 1881 dispose que «tout journaliste […] a le droit de refuser toute pression […] Il ne peut être contraint à accepter un acte contraire à sa conviction professionnelle formée dans le respect de la charte déontologique de son entreprise». Dans le même but, le code du travail permet aux journalistes de donner leur démission, en se prévalant de la « clause de conscience », en cas de : « cession […] cessation […] changement notable dans le caractère ou l’orientation » du média qui les emploie. En contrepartie, le fait, pour un journaliste, de céder à des pressions extérieures peut être considéré comme une faute entraînant son licenciement.

La loi du 30 septembre 1986 dispose que l’ARCOM «garantit l’indépendance et l’impartialité du secteur public de la communication audiovisuelle […] l’honnêteté, l’indépendance et le pluralisme de l’information […] s’assure que les intérêts économiques des actionnaires des éditeurs […] et de leurs annonceurs ne portent aucune atteinte à ces principes».

En son article 97, le code électoral vise «ceux qui, à l’aide de fausses nouvelles […] auront surpris ou détourné des suffrages». Introduit par la loi du 22 décembre 2018 «relative à la lutte contre la manipulation de l’information», l’article L. 163-2 dudit code dispose que, «lorsque des allégations ou imputations inexactes ou trompeuses d’un fait de nature à altérer la sincérité» d’un scrutin «sont diffusées de manière délibérée, artificielle ou automatisée et massive, par le biais d’un service de communication au public en ligne, le juge des référés peut […] faire cesser cette diffusion» (Derieux, E., «Lutte contre la manipulation de l’information», JCP G, 21 janvier 2019, pp 84-87).

Pour assurer le sérieux et la crédibilité des sondages d’opinion en relation avec une élection, la loi du 19 juillet 1977 soumet, sous le contrôle de la Commission des sondages, leur publication à l’obligation de mentions relatives aux conditions de leur réalisation. En cas de besoin, ladite commission peut ordonner la publication d’une « mise au point»

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