Exclusif - algérie: Face à l'immense malaise politique et social... La junte algérienne déclenche son "Plan B"... "On est très proche de la fumée blanche"
- gherrrabi
- 28 sept.
- 3 min de lecture

Impasse politique, recul des libertés et répression de toute voix discordante, crise économique et malaise social voilà ce qui résume le mieux la situation qui a prévalu en Algérie.

Le régime militaire algérien vit une autodestruction accélérée, atteignant un point où il voit dans chaque critique un complot et dans chaque crise une attaque contre sa “souveraineté”.

Aujourd’hui, tout le monde en convient que le problème de l’Algérie a pour origine un système, un ordre de gouvernance, qui résiste à tout changement et une aversion aux réformes qui a fait perdre à ce pays pétrolier et gazier sa transition et qui est en train de produire une large désillusion chez les jeunes et les moins jeunes.
Les revers et les mauvaises nouvelles s’amoncellent à Alger, qui vit aujourd’hui au rythme des guerres des clans et des différents centres de pouvoir.

On savait ce régime en rupture totale avec le peuple algérien, mais
le retour du Hirak;

la Harga des mineurs (émigration clandestine);
la fuite d'un ex-patron du renseignement algérien,...
renseignent sur l’étendue de la déliquescence dans laquelle se trouve l’Etat algérien et constituent “un coup symbolique au pouvoir”.

Plan B : la junte militaire algérienne envisage une élection présidentielle anticipée

La chute du régime algérien est imminente, embourbé dans le calvaire des scandales (Impasse politique, recul des libertés et répression de toute voix discordante, crise économique et malaise social...). Pariant donc sur l’imminence d’une présidentielle anticipée, la junte militaire algérienne s’affairent dès à présent à préparer l’échéance.
L'élection présidentielle anticipée, dont les dates ne sont pas encore connues, doit déterminer la succession du président algérien Abdelmadjid Tebboune. "On est très proche de la fumée blanche"
Qui sera le nouveau locataire du Palais d'El-Mouradia
Qui succédera à Abdelmadjid Tebboune ? Les clés du Palais d'El-Mouradia seront remis prochainement à celui qui est en tête des pronostics pour rejoindre ce restreint club des Pins. Actuel président du mouvement El-Bina, M. Abdelkader Bengrina, fait figure de grand favori. Bengrina, connu pour son soutien aveugle au pouvoir en place à Alger et à sa propagande.

Abdelkader Bengrina, né le 1er janvier 1962 à Ouargla, est un homme politique algérien. Membre de la mouvance islamiste, il fut ministre du Tourisme et de l'Artisanat de 1997 à 1999.
Proche de Mahfoud Nahnah au sein du Mouvement de la société pour la paix (MSP), il est désigné membre du Conseil national de transition en 1994, il est ensuite nommé ministre du Tourisme et de l'Artisanat en 1997 lors de l'entrée du parti islamiste pour la première fois au gouvernement algérien. Il est par la suite tête de liste du même parti à Alger lors des législatives de 2002. Entré en dissidence du MSP, il suit en 2009 Abdelmadjid Menasra pour fonder le Mouvement pour la Prédication et le Changement (MPC), pour lancer en 2013 avec d'autres dissidents, le parti Al-Bina Al-Watani, agrée un an plus tard.
Il est candidat à l'élection présidentielle prévue initialement en avril 2019 et annulée dans le contexte du Hirak. Finalement candidat en décembre 2019, il arrive en deuxième position avec 17,4 % des suffrages exprimés.
Abdelkader Bengrina est associé avec Mohamed El-Amine Belghit pour critiquer le Hirak et mettre la «Kabylie à l’index». Il approuve les arrestations de militants du mouvement populaire et la communication des proches du général Ahmed Gaïd Salah, affirmant que le Hirak est à l'origine Badissia novembria. En mai 2025, TSA décrit toujours Abdelkader Bengrina comme proche du courant politique Badissia novembria.
2002-2007 : Député de la Wilaya d'Alger
1997-1999 : Ministre du Tourisme et de l'Artisanat
1994-1997 : Membre du Conseil national de transition
Tel père, tel fils
Le fils de Bengrina poste sa première photo au parlement sur sa chaise de député

La présidence de la commission de la défense nationale est assurée par El Bara Bengrina, fils de Abdelkader Bengrina, président du Mouvement El Bina.
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