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"El Don Qui ShotđŸ„‚": Tous les chemins mĂšnent Ă  GAZA🚱✈🕌... Vu ✅... [Dossier]

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Alors que le monde se mobilise pour contribuer Ă  trouver une solution pacifique Ă  la crise, aider le Gazaouis et mettre fin Ă  la guerre entre IsraĂ«l et Gaza et parvenir Ă  des solutions durables. L'alliance, junte militaire algĂ©rienne via son porte-parole et l'axe du mal, et dans le but de saper les efforts communautĂ© internationale ont fait part de leur volontĂ© d’envoyer l’ArmĂ©e algĂ©rienne libĂ©rer Gaza.

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Candidat Ă  sa propre réélection, le mal Ă©lu et dĂ©criĂ© Abdelmajid Tebboune "El Don Qui ShotđŸ„‚" (Shot: Dose d'alcool fort, servie dans un petit verre) , a rĂ©cemment fait une dĂ©claration qui a rapidement suscitĂ© l’attention et la controverse. Lors d’un discours prononcĂ© en pleine campagne Ă©lectorale, Tebboune a affirmĂ© qu’il Ă©tait prĂȘt Ă  envoyer l’ArmĂ©e nationale populaire (ANP) en soutien Ă  Gaza pour combattre l’armĂ©e israĂ©lienne, Ă  condition que l’Égypte ouvre ses frontiĂšres. Cette dĂ©claration, faite devant une foule enthousiaste Ă  Constantine, a soulevĂ© de nombreuses questions quant Ă  la rĂ©alitĂ© et aux implications d’une telle promesse.

Devant une assistance manifestement galvanisĂ©e, Tebboune a dĂ©clarĂ© que si l’Égypte consentait Ă  ouvrir les frontiĂšres vers Gaza, l’armĂ©e algĂ©rienne Ă©tait prĂȘte Ă  intervenir. En ponctuant son discours de rĂ©fĂ©rences religieuses, le prĂ©sident a laissĂ© entendre que l’AlgĂ©rie pourrait jouer un rĂŽle militaire direct dans le conflit israĂ©lo-palestinien.

Rappel: l'ex prĂ©sident Egyptien avait dĂ©jĂ  rĂ©pondu favorablement Ă  la demande de la junte militaire algĂ©rienne.👇
"DĂšs qu’on nous ouvre les frontiĂšres,
 l’armĂ©e est prĂȘte...."

Cette annonce a immĂ©diatement Ă©tĂ© perçue comme troublante par de nombreux observateurs. Elle soulĂšve des interrogations non seulement sur la faisabilitĂ© d’une telle action, mais aussi sur les consĂ©quences potentielles d’une escalade militaire impliquant l’AlgĂ©rie. Une telle initiative ne se limiterait pas Ă  un affrontement avec IsraĂ«l, mais pourrait Ă©galement entraĂźner une rĂ©action de la part des alliĂ©s de l’État hĂ©breu, notamment les États-Unis et peut-ĂȘtre certaines forces de l’OTAN.

Cette dĂ©claration, visiblement populiste et dĂ©magogue, a Ă©tĂ© accueillie avec dĂ©rision. Sur les rĂ©seaux sociaux, le prĂ©sident Tebboune est devenu la risĂ©e des internautes qui se sont gaussĂ©s de ses mensonges, en lui reprochant d’ĂȘtre tombĂ© aussi bas dans la dĂ©magogie.

D’autres de sont indignĂ©s du fait que le prĂ©sident algĂ©rien se soit servi de la tragĂ©die de Gaza Ă  des fins Ă©lectoralistes sachant que cela fait plus de onze mois que l’agression israĂ©lienne dure sans que l’AlgĂ©rie ne prenne aucune mesure vĂ©ritablement ferme contre l’Etat hĂ©breu. La diplomatie algĂ©rienne s’est contentĂ©e des condamnations verbales et des appels aux rĂ©unions au Conseil de SĂ©curitĂ© des Nations Unies. Il est frappant que Tebboune a eu l’idĂ©e d’intervenir militairement Ă  Gaza Ă  la veille des prĂ©sidentielles. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait avant, ne serait-ce qu’en livrant des armes Ă  ceux qui font face Ă  Tsahal.

Il est clair que l’AlgĂ©rie, qui prĂ©tend fallacieusement ĂȘtre le bastion “des causes justes”, joue la carte de la cause palestinienne Ă  des fins politiques pour amadouer et flatter son opinion sans oser traduire des paroles en actes.

Depuis le 7 octobre, l’AlgĂ©rie, qui se faisait le chantre des peuples opprimĂ©s, s’est Ă©tonnement muselĂ©e en allant jusqu’à interdire les manifestations populaires de soutien Ă  Gaza par peur de la renaissance du Hirak. Ce qui montre Ă  quel point le rĂ©gime militaire pense plus Ă  sa survie qu’à la Palestine dont il se sert uniquement pour se vanter Ă  l'international sans faire plus. Les bravades et les diatribes antisionistes ne suffisent plus pour convaincre les Palestiniens d’un soutien, en rĂ©alitĂ©, factice.

L’antisĂ©mitisme dans tous ses Ă©tats
 Des soldats algĂ©riens dĂ©filent en chantant « Tuez les Juifs  ».
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La plupart des chants militaires comportent des Cri d’acclamation d’honneur et d’enthousiasme., une rime intelligente et une bonne dose de vantardise. Mais dans une vidĂ©o montrant un exercice de marche de la gendarmerie nationale algĂ©rienne on entend les soldats appelant Ă  tuer, Ă©gorger et Ă  arracher la peau des Juifs.

Les gendarmes dĂ©filent au son d’un chanson, reprenant les vers scandĂ©s par un officier.

« O, Arabes 
 Fils d’Arabes 
 marchez 
 et pointez vos armes vers les Juifs 
 pour les tuer 
 les Ă©gorger 
 et leur arracher la peau », scandent-ils.

Une vidĂ©o trouvĂ©e par I24 News et circulant sur le net a fait rĂ©agir le Bureau National de Vigilance Contre l’AntisĂ©mitisme (BNVCA) qui, comme de nombreux correspondants ont alertĂ© sur le scandaleux antisĂ©mitisme officiel de l’État algĂ©rien.

Dans cette vidĂ©o, bien que datant du 1er novembre 2015, le Jour de la RĂ©volution algĂ©rienne, on y voit un exercice de marche ordonnĂ©e de la gendarmerie algĂ©rienne au cours duquel ils appellent pour se motiver au meurtre des juifs en les Ă©gorgeant et en leur arrachant la peau en criant « mort aux juifs, tuez les juifs ». Cette vidĂ©o a Ă©tĂ© rĂ©cemment traduite en anglais par MEMRI l’Institut de Recherche des MĂ©dias du Moyen-Orient.

« Vive notre Algérie libre, » chantent-ils. « Sa terre appartient aux Musulmans pour toujours. »

Au final, cette vidĂ©o est la dĂ©monstration parfaite de l’antisĂ©mitisme rĂ©gnant au sein des institutions algĂ©riennes, notamment dans son armĂ©e et nous rappelle Ă©trangement le systĂšme nazi.

La vidĂ©o :👇
AlgĂ©rie: L’antisĂ©mitisme dans tous ses Ă©tats
 d’hier Ă  aujourd’hui
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Puisant ses racines dans la rĂ©alitĂ© politique, sociale et culturelle qui a pris corps dans ce coin de l’Empire français depuis 1830, l’antisĂ©mitisme algĂ©rien n’a guĂšre eu besoin des remous provoquĂ©s par l’affaire Dreyfus pour surgir et s’y Ă©panouir. Ses premiĂšres manifestations datent des lendemains du dĂ©cret CrĂ©mieux de 1870 lorsque, usant de leurs droits civiques nouvellement acquis, les Juifs d’AlgĂ©rie commencent Ă  prendre part aux Ă©lections lĂ©gislatives. Une promotion mal accueillie par une grande partie des pieds-noirs qui, toutes tendances politiques confondues, vont s’unir dans un antisĂ©mitisme d’une rare virulence. Atteignant son paroxysme, au cours de la derniĂšre dĂ©cennie du XIXe siĂšcle, c’est un vĂ©ritable mouvement de masse, mobilisant dans toutes les couches de la population europĂ©enne et dans tous les milieux politiques de la colonie, de droite comme de gauche. Loin d’ĂȘtre un ramassis de laissĂ©s pour compte ou de frustrĂ©s, les militants des dizaines de ligues antisĂ©mites qui ont essaimĂ© dans toutes les villes d’AlgĂ©rie sont issus au contraire des milieux citadins les plus dynamiques et les plus modernes du pays : professions libĂ©rales, commerçants, ouvriers, fonctionnaires, colons, etc., sans parler des femmes qui ont fait leur entrĂ©e dans la vie publique Ă  la faveur des manifestations antijuives organisĂ©es Ă  l’appel de Max RĂ©gis et de ses amis algĂ©rois
⇒ books.openedition.org/pur/125184?lang=fr



 
 
 

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