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Coronavirus / Crise économique…Des scènes de pillage et de vandalisme dans des points de vente

Coronavirus / Crise économique…Des scènes de pillage et de vandalisme dans des points de vente en Algérie.

Le coronavirus (Covidus-19), désormais déclaré pandémie mondiale, continue d’impacter les comportements des Algériens.

Le problème du coronavirus intervient à un moment difficile pour l’économie algérienne avec une pluviométrie insuffisante et des prix pétroliers déprimés.

Ces scènes de pillage et ce chaos sont dus à la hausse des prix qui a touché essentiellement les produits phares consommés par les familles Algériennes, la pomme de terre a atteint les 110 Da en seulement deux jours, à l’instar de la semoule, des fruits et des légumes, d’autres matières qui ont enregistré une grande augmentation de prix, atteignant parfois le double.

« 17 cas de décès ont été enregistrés dont 8 à Blida et 2 à Khenchela et Bejaia. Pour les deux derniers cas, il s’agit de deux ressortissants algériens âgés de 82 et 85 ans, rentrés de France », a indiqué M. Fourar lors d’une conférence de presse, ajoutant que le nombre des cas confirmés s’élevait à 201 dont 110 à Blida.

Le prix du pétrole chute avec la pandémie de coronavirus, mettant à mal l’économie algérienne.

Alors qu’un sentiment de panique s’empare des Algériens et d’un bon nombre d’experts économiques face à la chute vertigineuse du prix du pétrole, le ministre de l’Énergie Mohamed Arkab a tenté de rassurer dans une déclaration au site d’information Ennahar Online, évoquant la cause du coronavirus. Bien que le prix de l’or noir pointe ce mardi 10 mars à un peu plus de 33 dollars le baril, l’épidémie du coronavirus n’a en réalité donné qu’un coup d’accélérateur à une situation mondiale et nationale déjà fragile.

En Algérie, l’économie du pays a été maintenue en activité depuis novembre 2017 grâce au financement non conventionnel décidé par le gouvernement d’Ahmed Ouyahia, actuellement en prison pour des affaires de corruption. Depuis la chute du prix du pétrole en 2014, les réserves de change du pays sont, à titre d’exemple, passées de 179 milliards de dollars fin 2014, à 62 milliards en décembre 2019, d’après les notes de conjoncture de la Banque d’Algérie correspondant aux mêmes périodes. Les volumes d’exportation des hydrocarbures, seule source de devises du pays, présentent en recul inquiétant.

En plein débat sur le nouveau projet de loi sur les hydrocarbures, Mohamed Arkab a déclaré mardi 29 octobre devant la Commission des affaires économiques à l’Assemblée populaire nationale (APN) que «60% des réserves initiales d’hydrocarbures du pays étaient épuisées», informe l’Algérie Presse Service (APS).

L’ex-ministre des Finances Mohamed Loukal a indiqué jeudi 7 novembre devant les députés lors d’une séance de questions-réponses relatives au projet de loi de finances 2020 que le déficit du budget de l’État était de 1.533 milliards de dinars (11,7 milliards d’euros, soit 7% du PIB), alors que celui du Trésor s’élevait à 2.435 milliards de dinars (18,4 milliards d’euros, soit 11,4% du PIB), annonçant l’éventualité d’un recours à la planche à billets et à l’endettement extérieur. Le taux de chômage en Algérie, qui dépasse déjà les 11%, risque de connaître une hausse importante, avancent certains experts algériens.

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