Algérie: Avec une enveloppe de 1 milliard $, comment de faux comptes «mouches électroniques» pro-Tebboune tentent de déstabiliser le Maroc, le Sahel et la France... [Dossier]
- gherrrabi
- 6 oct.
- 8 min de lecture

Le régime militaire algérien a constitué des bataillons de mouches électroniques pour diffuser des mensonges sur le Maroc et détourner et falsifier des informations sur le pays. ils ont été formés dans le domaine électronique par des spécialistes de la Corée du nord, rapporte Assabah du week-end (4 et 5 mai).
Pour ce faire, ils utilisent des pseudonymes, ouvrent des comptes fictifs dans tous les pays du monde en prétendant que leurs contenus expriment les opinions de leur peuple contre le Maroc. Une publication en guise de guide a été distribuée à ces officiers pour publier des mensonges à l’encontre du peuple marocain, ses responsables, ses symboles, son histoire et ses institutions constitutionnelles.
Selon nos sources, l'Algérie aurait déboursé près de 1 milliards de dollars pour la création de ces "mouches".
Des "mouches électroniques", traduction littérale de doubab en arabe, sont très actives sur les réseaux sociaux. Ils exploitent les protestations en transformant les revendication en slogan contre le régime. Ils publient, en outre, des rapports mensongers attribués à la CAF, à la FIFA, à la Ligue des pays arabes, à l’Organisation de la conférence islamique, au Mouvement des non-alignés, à l’Union Africaine, à l’ONU, au Conseil de sécurité et à d’autres forums internationaux. Du coup, ils déforment les déclarations des ministres des Affaires étrangères d’autres pays, publient des vidéos d’anciennes séquences de guerre en les présentant comme des bombardements fictifs des milices du Polisario et en prétendant qu’il existe des territoires libérés.
"La constitution, par le pouvoir, d’armées d’internautes dénommées "mouches électroniques"’ par les citoyens, chargées de semer les haines, de polluer le débat, d’invectiver ou de menacer toute personne hostile à la normalisation entreprise sous la houlette de l’état-major de l’armée n’ont pas eu d’effet sur la détermination des populations à reprendre en main leur destin", s'indigne le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD).Des experts en cybersécurité mettent en garde contre des faux comptes
Des experts en cybersécurité ont mis en garde contre l’augmentation de l’activité des comptes fictifs visant à inciter à la violence des mouvements de protestation sur diverses plateformes sociales. Au lendemain d’une nuit d’incidents graves survenus dans différentes provinces du Royaume, plusieurs experts en cybersécurité alertent contre des faux comptes dont le seul but serait de semer la zizanie.
Après une nuit de casse dans différentes provinces dont la ville de Salé qui a connu des pillages ou encore à Lqliaa, où des individus ont encerclé un poste de la Gendarmerie royale en y mettant le feu et en tentant de s’emparer d’armes à feu et de munitions, entrainant la mort de trois personnes, les questions entourant les instigateurs de ces mouvements violents restent sans réponses pour le moment.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances ayant conduit à mettre en place cette attaque visant le poste de la Gendarmerie, a annoncé le Procureur général du Roi près de la Cour d’Appel d’Agadir lors d’une conférence de presse. Ce dernier a également affirmé que le groupe d’individus, près de 200 personnes, était résolu à commettre cette attaque, balayant la probabilité qu’il s’agisse d’un acte non prémédité et planifié.
Les experts du web semblent s’accorder à dire que le défi de cette vague de manifestations qui a pris une grande ampleur actuellement n’est pas seulement d’encadrer les protestations ou de trouver des solutions sécuritaires, il s’agit essentiellement de lutter contre les ingérences idéologiques qui détournent les revendications pacifiques des GenZ 212.
Il est clair que les groupes à l’origine des violences et des actes de vandalisme se sont greffés aux revendications légitimes des jeunes pour détourner l’essence du mouvement, bien qu’une certaine partie de la population est en effet constituée de personnes hors du système «n’ayant plus rien à perdre», qui ne connaissent que la violence, et cela peut se constater dans le quotidien des Marocains.
Pour les experts en cybersécurité, la pénétration idéologique menée par ces comptes fictifs, signées par des entités inconnues est l’un des éléments à surveiller soulignant la difficulté de tracer les auteurs en l’absence d’une identité numérique fiable et de mécanismes efficaces de détection et de riposte face à ces discours de haine et incitations à la violence.
Alors que les signaux d’alerte et la coordination du mouvement des jeunes se fait principalement sur les réseaux sociaux, en particulier sur Discord, l’absence d’identification des porteurs des messages reste problématique, étant donné que les jeunes se trouvent manipulés ou orientés par de nombreux comptes fictifs, des milliers qui font remonter les messages les faisant apparaitre comme dignes de confiance.
Or, dans de nombreux cas, les groupes de GenZ qui devaient se rassembler à un endroit précis se sont retrouvés orientés vers d’autres quartiers où se trouvaient des casseurs. Les messages envoyés les avaient alertés sur un important dispositif de sécurité à l’endroit initial mais au final les messages étaient trompeurs.
Comme dans tous les mouvements sociaux de contestation dans le monde, des acteurs étrangers ayant des intérêts à déstabiliser l’ordre dans un pays, trouvent l’occasion de nourrir des voix opposantes, ou de partager des fake news en masse au niveau numérique. Cela a pu se voir ans plusieurs élections, ou mouvements sociaux dans différents pays, néanmoins, il reste difficile de les identifier.
De même, dans le cas de la GenZ212, un mouvement de jeunes non affiliés à la politique et n’étant poussé par aucun parti ou organisation, l’autre défi est de trouver des portes paroles ou d’identifier des leaders capables de discuter avec les représentants du gouvernement. Ces jeunes se cachent eux aussi derrières des comptes fictifs pour se protéger d’une possible répression ou de pressions, mais la piste de la main étrangère n’est pas non plus à écarter.
Guide "insecticide"
Des internautes ont contrattaqué les "mouches" avec un manuel "insecticide". Comment reconnaître une "mouche électronique"? Nouveau compte, peu ou pas d’amis, mêmes commentaires violents partagés sur de nombreux comptes patriotes, etc.
En pleine crise diplomatique entre Paris et Alger, des milliers de trolls pro-Algérie tentent de déstabiliser la France en propageant de fausses informations pour manipuler l’opinion.

Emprisonnement de Boualem Sansal, condamnation de Christophe Gleizes, refus de reprendre ses ressortissants expulsés de France… La crise diplomatique entre l’Algérie et la France est loin de s’apaiser. Et à en croire une récente note confidentielle de Viginum, révélée par Le Canard enchaîné, la guerre diplomatique se déroulerait aussi en ligne…
Une armée de faux comptes algériens mènerait en effet une campagne anti-France sur les réseaux sociaux afin de manipuler l’opinion et de nuire au gouvernement français. Des trolls publieraient «exactement le même contenu à la même heure ou à quelques minutes d’intervalle», indique Viginum.
Boycott de marques françaises, photomontage de Macron…
Le document, très détaillé, indique par exemple que 4 652 publications en ligne et 55 vidéos YouTube ont été générées sur un supposé complot de la DGSE contre l’Algérie en seulement vingt jours en décembre 2024. Puis, entre le 17 et le 20 janvier dernier, une campagne de boycott aurait été menée pour viser une cinquantaine de marques françaises comme Tefal, La Vache qui rit ou encore Peugeot et Lacoste.
En février, des photomontages avaient circulé où il était possible de voir Emmanuel Macron s’incliner face à Abdelmadjid Tebboune, avec la marque d’une main rouge sur le visage, laissant supposer que le chef de l’État français aurait été giflé par le dirigeant algérien. Des trolls s’étaient aussi attaqués à Bruno Retailleau et à l’ancien Premier ministre, Édouard Philippe. D’après la note, ce réseau de faux comptes aurait été créé en 2014 pour viser d’abord le roi du Maroc, puis pour briser en 2019 le mouvement de contestation Hirak. Il a depuis été réactivé pour s’en prendre à la France.
Mais qui se cache derrière ces trolls ? Selon Le Canard enchaîné, l’Organe national de prévention et de lutte contre les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication (l’Onplitic), géré par le ministère de la Défense algérienne, pourrait en être à l’origine. Viginum aurait réussi à remonter jusqu’à « un serveur de courrier électronique appartenant à l’Onplitic ».
Il s’est avéré que le plan des caporaux d’Alger n’a pas donné les résultats escomptés. En effet, les peuples du monde connaissent la réalité amère du peuple algérien qui vit sous le joug d’un régime totalitaire. Un échec qui dénote la stupidité des militaires qui le gouvernent et à leur tête le général Abdelkader Haddad, surnommé Nacer Djinn, le responsable des services secrets extérieurs, Djebbar M’henna, et les séniles Saïd Chengriha et Toufik Mediane, les deux architectes de l’État militaire.
Promotion de la cybercriminalité en algérie... Algerian Hacker "Ismail" sur une chaîne algérienne
Le piratage informatique, lorsqu'il est réalisé de manière illégale, est considéré comme de la cybercriminalité. Il s'agit d'une infraction pénale qui peut entraîner des peines de prison et des amendes importantes. Le piratage, dans ce contexte, désigne l'accès non autorisé à un système informatique ou à des données pour des fins malveillantes.
L'action de s'introduire illégalement dans un système informatique ou de modifier des données sans autorisation.
Légalité et sanctions:
Accès frauduleux:
L'article 323-1 du code pénal punit l'accès ou le maintien frauduleux dans tout ou partie d'un système de traitement automatisé de données de peines pouvant aller jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende selon Légifrance..
Sanctions aggravées:
Les peines peuvent être alourdies si l'infraction entraîne la suppression, la modification des données, ou l'altération du fonctionnement du système.
Vol de données:
L'article 323-3 du code pénal prévoit des sanctions spécifiques pour le vol de données, avec des peines pouvant aller jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende.
Cybercriminalité aggravée:
Certaines formes de cybercriminalité, comme la diffusion d'images pédopornographiques en ligne, peuvent entraîner des peines plus lourdes.
Une vague de piratage (hackers algériens)cible plusieurs organismes marocains
Des hackers se revendiquant d'Algérie ont piraté le site officiel du ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences. Tout en confirmant cette attaque, le ministère a indiqué que sa plateforme "ne contient aucune base de données à caractère professionnel". Selon plusieurs sources médiatiques, d'autres organismes publics sont également concernés.
Un groupe de hackers algériens, se faisant appeler "Jabaroot", affirme avoir infiltré le site du ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences et accédé à des informations dites "sensibles", en réaction à des "harcèlements numériques" attribués à des acteurs marocains.
La Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP) affirme rester vigilante et engagée pour maintenir un site internet conforme aux standards de sécurité après que des personnes malveillantes aient inséré, il y a quelques semaines, des commentaires inadéquats sur le site internet de la Commission.
Réagissant à ces informations, le ministère a affirmé que cette attaque électronique concerne le site institutionnel « MIEPEEC ». Le département a néanmoins tenu à rassurer, en précisant que « toutes les informations disponibles sur le site sont publiques et librement accessibles », tout en soulignant qu’il « n’héberge aucune base de données à vocation professionnelle ». Le ministère a par ailleurs assuré qu’aucune donnée personnelle ou sensible n’a été compromise, ni aucune base de données piratée. Il a enfin indiqué que les documents actuellement mis en ligne, bien qu’ils concernent des citoyens marocains, ne relèvent pas de son périmètre de compétence.
Selon des médias, les hackers auraient également ciblé les données de la CNSS, "mettant la main sur des documents hautement confidentiels, comme les attestations de déclaration de salaires de certaines entreprises ainsi que la liste de leurs employés". À ce stade, la CNSS n’a pas encore réagit officiellement, mais selon des médias, des sources internes de la Caisse confirment l'attaque, sans préciser son origine, et précisent que les investigations sont toujours en cours tout en soulignant que les informations qui circulent sur les données piratées sont infondées.
Les mêmes sources évoque d'autres entités visées, entraînant la divulgation de milliers de documents sensibles.






![Le Maroc se positionne comme un acteur engagé et un porte-voix des victimes du terrorisme en Afrique... [Décryptage] - By- Gherrabi Mohammed](https://static.wixstatic.com/media/f0d73a_5560e4e9e3db4277a707af80d307e424~mv2.png/v1/fill/w_406,h_176,al_c,q_85,enc_avif,quality_auto/f0d73a_5560e4e9e3db4277a707af80d307e424~mv2.png)
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