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Algérie / Affaire France 24, et notre Soutien aux journalistes algériens, «Libérez Khaled Drareni !»

Algérie / Affaire France 24, et notre Soutien aux journalistes algériens, «Libérez Khaled Drareni !»

Affaire France 24 : la réponse de Paris à AlgerLa gifle française pour l’Algérie

La France a réagi, ce mercredi 1er avril, à la convocation hier de son ambassadeur en Algérie, Xavier Driencourt, après un sujet de la chaîne France 24 sur la gestion du coronavirus en Algérie.

Interrogé lors du point de presse hebdomadaire sur la réponse apporté par l’ambassadeur lors de sa convocation, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a répondu : « L’ambassadeur a rappelé que l’ensemble des organes de presse jouissent d’une totale indépendance rédactionnelle en France, protégée par la loi ».

«Le journalisme n’est pas un crime» et Soutien aux journalistes algériens, «Libérez Khaled Drareni !»

Le journaliste Khaled Drareni a passé dimanche soir sa première nuit en prison. Il a été conduit au pénitencier d’El-Harrach après avoir été présenté dans la matinée de cette même journée devant le procureur du tribunal de Sidi M’hamed pour exécution de la décision de la chambre d’accusation de la Cour d’Alger.

Cette dernière avait été saisie par ce même procureur qui avait fait appel à une décision de mise sous contrôle judiciaire du journaliste arrêté il y a deux semaines durant une manifestation du hirak. Khaled Drareni, correspondant de plusieurs médias étrangers, représentant de RSF (Reporter sans frontières) et responsable du site Casbah tribune a été conduit dans un commissariat d’Alger où il a séjourné durant trois jours avant d’être présenté à la justice qui avait alors décidé de le placer sous contrôle judiciaire.

Suite à la décision de la chambre d’accusation d’Alger de le placer sous mandat de dépôt, le journaliste a été arrêté, ce vendredi, puis incarcéré deux jours après. Son incarcération a été dénoncée par la corporation algérienne. De nombreux appels à sa libération ont été également enregistrés à l’étranger.

Le Comité pour la protection des journalistes (Committee to Protect Journalists, CPJ), une ONG basée aux Etats-Unis, a appelé ce lundi à « libérer immédiatement » le journaliste Khaled Drareni, en détention depuis son arrestation le 7 mars dernier alors qu’il couvrait les manifestations populaires contre le pouvoir.

« Khaled Drareni travaille sans relâche pour couvrir l’actualité pour ses compatriotes algériens et pour une audience internationale. Sa récompense ne devrait pas être une détention arbitraire basée sur des poursuites fallacieuses », a déclaré Sherif Mansour, responsable du CPJ dans la région Mena, cité dans un communiqué de l’ONG. « Les autorités algériennes doivent libérer immédiatement Drareni et s’assurer que tous les journalistes puissent faire leur travail sans risque d’emprisonnement », a souligné M. Mansour.



« Le journalisme n’est pas un crime », souligne en outre l’appel qui met le ministre de la Communication, Amar Belhimer, devant ses « responsabilités politiques et morales, étant formellement en charge du secteur de l’Information et faisant souvent valoir son statut d’ancien journaliste ». Plusieurs sit-in ont dans ce contexte été organisés par la corporation devant le tribunal de Sidi M’hamed en soutien à leur confrère Khaled Drareni.

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