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Alerte - Le pire est à venir: Déficit de la balance commerciale de l’Algérie le premier semestre 2025...

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L'Algérie devrait connaître un important déficit commercial fin 2025 et 2026 est plausible, car elle s'appuie sur des prévisions de baisse des exportations d'hydrocarbures et une hausse des importations. Ce déséquilibre, qui a déjà impacté les réserves de change au cours de l'année 2025, est prévu pour persister et pourrait exercer une pression supplémentaire sur les réserves.

Après trois années d’excédent de la balance commerciale de l’Algérie, le solde est cette fois ci négatif s’agissant tout au moins des six premiers mois de l’année 2025.

Précisément l’ONS vient d’indiquer que le déficit commercial de l’Algérie pour le premier semestre 2025 est de 711 ,5 milliards de dinars , soit environ 5 milliards de dollars américains.

Ce qui veut dire que nos exportations n’arrivent pas à couvrir nos importations. Si la tendance n’ est pas inversée le second semestre, nous allons assister à un déficit commercial de l’Algérie en 2025.

La balance commerciale de l'Algérie a enregistré un déficit de 711,5 milliards de dinars au premier semestre 2025, une forte dégradation par rapport aux excédents des années précédentes. Le solde a chuté à 253,7 milliards de dinars fin 2024, contre 1 674,5 milliards en 2023, principalement à cause d'une baisse des prix des hydrocarbures et d'une augmentation des importations. Les principaux clients de l'Algérie sont l'Italie, la France et l'Espagne, tandis que la Chine, la France et l'Italie sont les principaux fournisseurs.

Ce qui pourrait impacter les réserves de change de l’Algérie l’année en cours. Il faut savoir que la balance commerciale est un poste important de la balance des paiements du pays.

Quand nous dégageons des excédents importants de la balance commerciale, cela se répercute positivement sur nos réserves de change .

L'économie algérienne dépend fortement des exportations de pétrole et de gaz naturel. Les hydrocarbures représentent plus de 95% des revenus d'exportation.

Mais il faut noter que l’indicateur le plus important pour savoir si les reserves de change vont suivre une tendance haussière et baissière, c’est bel et bien la balance des paiements .

Quand en 2024 , la balance des paiements a accusé un deficit de 500 millions de dollars, nos réserves de change ont baissé d’1 milliard de dollars: 68 milliards de dollars à fin 2024 .

L’ ONS précise que la tendance est à la hausse des importations et des exportations en valeur par rapport à 2023.

Si cette même tendance se poursuit au cours du second semestre et que les autres postes de la balance des paiements n’arrivent pas compenser ce déficit, il est clair que nous nous acheminons vers un nouveau déficit de la balance des paiements de 2025.

Ce qui peut avoir des répercussions négatives sur le niveau des réserves de change fin 2025. La tendance si elle n’est pas stoppée , nous risquons de mauvais scénarios.

Il s’agit donc en urgence de comprimer l’expansion de nos importations par une grande intégration de notre industrie et l’application d’une véritable politique de substitution aux importations ainsi qu’une plus grande performance de notre agriculture.

l’Algérie importe pour plus de 10 milliards de dollars de produits alimentaires. Ce qui est difficilement acceptable.

Il convient également de pointer du doigt le montant très modeste des investissements étrangers directs en Algérie : 1 milliards de dollars seulement en 2024.

Le volume des importations en hausse (+28,4%), celui des exportations en baisse (-1,2%)

« Au cours du 1er semestre 2025, les prix à l’exportation de marchandises ont connu une baisse de 7,4% par rapport au premier semestre 2024 et les prix à l’importation de marchandises enregistrent, de leur côté, une diminution de 2,8% durant la même période », indique l’ONS, et de préciser : « Cependant, malgré cette baisse des prix, le volume des importations a fortement augmenté (+28,4%), tandis que celui des exportations a légèrement baissé (-1,2%). »

La valeur des importations en hausse (+24,8%), celle des exportations en baisse (-8,5%)

Au cours de la première moitié de l’année en cours, note l’Office, « les importations ont enregistré une hausse significative de 24,8%, atteignant 3 767,0 milliards de dinars (29 milliards de dollars), contre 3 018,3 milliards au cours du premier semestre 2024. » En revanche, relève la même source, « les exportations ont connu une baisse de 8,5%, s’établissant à 3 055,6 milliards de dinars (23,5 milliards de dollars) contre 3 338,3 milliards un an auparavant. »

Le déficit commercial de l’Algérie s’est creusé à 711,5 milliards de dinars

« Cela a entraîné un déficit commercial de 711,5 milliards de dinars » et « un recul du taux de couverture à 81,1% », rapporte l’ONS, et d’ajouter : « Les termes de l’échange enregistrent une baisse, passant de 131,4% au 1er semestre 2024 à 125,3% au 1er semestre 2025. »

Durant le premier trimestre 2025, la balance commerciale de l’Algérie a affiché un déficit de 269,3 milliards de dinars. A fin 2024, le solde commercial s’est contracté pour s’établir à 189,9 milliards de dinars, contre 1 674,5 milliards de dinars en 2023, soit une baisse de 88,7%.

Prix à l’importation : les catégories de marchandises concernées par la baisse

Au premier semestre 2025, les prix à l’importation de marchandises ont enregistré une baisse de 2,8% par rapport à la même période de 2024. Cette diminution a concerné les catégories suivantes : Articles manufacturés divers (-14,6%) ; Produits chimiques et produits connexes (-10,7%) ; Machines et Matériel de transport (-6,4%) ; Matières brutes non comestibles, sauf carburants (-4,5%) ; Boissons et tabacs (-0,4%)

« Les hausses les plus marquées ont été observées pour les catégories « Combustibles minéraux, lubrifiants et produits connexes » (+28,1%) et « Huiles, graisses et cires d’origine animale ou végétale » (+16,3%) au cours de la même période », relève l’ONS.

Hausse des exportations hors hydrocarbures au premier semestre 2025

Au premier semestre 2025, la valeur des exportations a diminué de 8,5% par rapport à la même période de 2024, en raison d’une baisse combinée des volumes (-1,2%) et des prix (-7,4%). « Cette baisse des prix s’explique principalement par le recul enregistré dans la catégorie des hydrocarbures, dont les prix ont baissé de 8,2% et les volumes ont également diminué de 2,1% », note l’Office national des statistiques.

« Les exportations hors hydrocarbures ont, quant à elles, enregistré une hausse en volume de 8,6% et une hausse des prix de 3,0%, soit une augmentation globale en valeur de 11,8% sur la période », relève la même source, précisant qu’« au premier semestre 2025, une hausse globale des prix à l’exportation des marchandises hors hydrocarbures a été observée (+3%) ».

Cette augmentation a concerné la majorité des catégories de produits, à savoir : « Machines et Matériel de transport » (+27,6%) ; « Matières brutes non comestibles, sauf carburants » et « huiles, graisses et cires d’origine animale ou végétale » (+5,4%) ; « Articles manufacturés » et « les articles manufacturés divers » (+4,4%) ; « Produits chimiques et produits connexes » (+3,5%) ; « Boissons et tabacs » (+0,2%). « Une seule catégorie de produits a fait exception à la tendance générale à la hausse des prix à l’exportation : Produits alimentaires et animaux vivants, dont les prix ont diminué de 8,4% », note l’ONS.


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