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Affaire Boualem Sansal - Mohamed Tamalt, il faut éviter que le même scénario ne se reproduise.... Disparus ou toujours de ce monde?

Boualem Sansal est un critique acharné du pouvoir algérien

L’auteur de 75 ans, qui a obtenu cette année la nationalité française, a été arrêté samedi à l’aéroport d’Alger, en provenance de France, a confirmé l’agence de presse publique algérienne. Les raisons de son arrestation ne sont pas connues. Selon l’hebdomadaire Marianne, il ne donne «plus de nouvelles à ses proches depuis son arrivée à Alger».

  • Prix du Premier roman français et le prix Tropiques.

  • Le Grand Prix RTL,

  • Le Prix du roman arabe,

  • En 2013, l’Académie française lui a décerné le Grand prix de la francophonie.

Juste après avoir condamné le Polisario, l’écrivain franco-algérien, Boualem Sansal, a été arrêté à l’aéroport d’Alger et serait d'après @LePoint accusé «d’intelligence avec l’ennemi».

Ces événements interviennent dans un contexte diplomatique tendu entre la France et l’Algérie, après la reconnaissance française de la marocanité du Sahara et son appui au plan d’autonomie marocain fin juillet.

L’arrestation brutale de l’écrivain algérien Boualem Sansal à l’aéroport d’Alger, suivie de sa disparition inquiétante, projette une lumière crue sur la dérive autocratique du régime d’Abdelmadjid Tebboune. Ancien haut fonctionnaire et intellectuel de renom, Sansal, 75 ans, incarne une opposition ferme à l’obscurantisme et à la répression, ce qui semble avoir scellé son sort dans une Algérie où la liberté d’expression est muselée.

La mafia militaro-politico-financière algérienne, arme sa presse "vert kaki” et ses "mouches électroniques"

La mafia militaro-politico-mediatico-financière algérienne s’emploie par tous les moyens pour attaquer et diaboliser⁎ l'éditeur de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal

Les "mouches électroniques" montent au créneau
La presse “vert kaki” algérienne.. L’obsession des médias algériens pour le Maroc

Le journal espagnol Atalayar qui a réalisé un reportage sur ce sujet. Dans son introduction, le journal indique que l’obsession algérienne pour le Maroc se mesure au grand nombre d’articles publiés par la principale chaine d’information algérienne et l’APS. En effet, cet appareil de propagande a publié plus de 4.500 articles négatifs sur le Maroc en l’espace de deux ans. Un chiffre confirmé par une analyse faite au niveau des réseaux sociaux indiquant que la plupart des articles de la section internationale de l’APS concernent le Maroc. En vérité, une grande partie des articles consacrés à d’autres pays ne sont mentionnés qu’en raison de leur lien avec le Maroc.

Etre journaliste en Algérie

Journaliste est un métier qui peut s'y révéler dangereux... L'impunité des crimes commis contre des journalistes reste la règle. Attaqués, intimidés et même assassinés, les journalistes s'exposent quotidiennement à des risques et des menaces graves pour avoir fait leur travail : informer le public.

Assassinat du journaliste Tamalt : l’avocat dénonce un crime, demande la réouverture du dossier.

Rappelant sa mobilisation en 2016, lors de l’incarcération du journaliste, Me Mechri affirme avoir multiplié les démarches pour éviter l’irréparable : « J’ai déposé une plainte en 2016 contre le directeur de la prison en tirant la sonnette d’alarme sur l’état de santé de Tamalt, avant son entrée dans le coma » a-t-il indiqué. « C’est aussi en 2016 que j’ai déposé une autre plainte contre le ministère de la Justice de Louh après le décès du journaliste». Comme Kamel Eddine Fekhar, Mohamed Tamalt est décédé en détention après une grève de la faim.

En 2019, avant la démission de l’ancien gouvernement, Me Mechri affirme avoir renouvelé sa plainte contre l’ancien ministre de la Justice. «Dans ma volonté de faire triompher la vérité dans cette affaire, j’ai renouvelé la plainte contre Louh en sa qualité de ministre de la justice pour homicide volontaire ». « Je ne vais pas me taire avant la réouverture du dossier contre le ministre de la Justice car c’est lui le premier responsable et le responsable direct de l’affaire » a-t-il affirmé. « J’attends que justice soit faite et que des affaires similaires n’aient pas lieu », a-t-il conclu.

المتورط الأول في قضية إغتيال محمد تامالت رحمه الله البروفيسور #عبد الرحمان سيدي السعيد ،شقيق مول السانديكة 📌هو من نسق مع الطبيب الشرعي ومدير المستشفى لتزوير الملف الطبي وتقرير تشريح الجثةوأخذ الملف بيده ،ضرك فهمت خوك علاش ما دكوهش للحبس pic.twitter.com/llUeDDNYir
— NEF Freedom (@lejuste2019)September 30, 2020
La mère de Mohamed Tamalt le jour des funérailles de son fils nous raconte
Une "interminable série d’intimidations", l'année 2023 s'annonce encore plus sombre

L’arrestation de Boualem Sansal s’inscrit dans un contexte plus large de répression croissante en Algérie. En décembre 2022, le directeur de Radio M et de Maghreb Émergent, deux médias indépendants, avait été arrêté sans préavis, leurs locaux placés sous scellés.

En arrêtant Ihsane El Kadi, le pouvoir algérien réduit au silence la dernière radio indépendante

Le régime algérien a profité de la torpeur des fêtes de fin d’année pour arrêter l’un des derniers journalistes indépendants du pays, Ihsane El Kadi, directeur de Radio M et du site Maghreb Emergent.

Le journaliste Ihsane El Kadi, directeur de Radio M et du site Maghreb Emergent, a été placé jeudi sous mandat de dépôt, cinq jours après avoir été interpellé. Radio M a été réduite au silence par la même occasion. C’était un des derniers médias indépendants en Algérie, rappelle Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme, exilé en Belgique.

L'arrestation d’Ihsane el-Kadi a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux et une mobilisation en ligne exigeant sa remise en liberté. Interrogé par France 24, Aïssa Rahmoune, vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) et de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) confie qu’Ihsane el-Kadi "a lui-même indiqué que cette arrestation est une affaire contre sa personne et contre Interface médias".

Dans un communiqué publié le 28 décembre, le conseil d’administration d’Interface Médias s’est insurgé contre les conditions de l’interpellation de son directeur, "symbole flamboyant d’une Algérie qui refuse opiniâtrement d’abdiquer face à l’arbitraire", et dénoncé "une violation flagrante du code de procédure pénale".

"Tous les actes ayant conduit à la fermeture arbitraire de nos locaux ont été menés en dehors de toute légalité, poursuit le conseil d’administration. La perquisition et la confiscation des équipements se sont faites sans présentation de mandat et sans que des faits délictueux ou criminels n'aient été établis".

Radio M, qui a relayé une pétition appelant à la libération de son directeur, rappelle qu’Ihsane el-Kadi, déjà condamné à 6 mois de prison en juin dernier à la suite d’une plainte du ministre de la Communication contre un article d’opinion, fait face à une "interminable série d’intimidations" depuis au moins trois ans.

"Interpellations, contrôles judiciaires, détentions arbitraires, interrogatoires à plusieurs reprises dans les locaux de la gendarmerie et ceux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), sont devenues le lot quotidien de sa vie de journaliste", ajoute le média, qui évoque un "acharnement politique, policier et judiciaire sans précédent".

Est-ce la présidence, irrité par son dernier article concernant un éventuel second mandat de Tebboune ou son tweet dans lequel il remettait en doute l’incroyable déclaration de Tebboune qui avançait un chiffre de "20 milliards de dollars récupérés suite à des détournements des oligarques". Il y a un an, Ihsane El Kadi a été aussi convoqué par la gendarmerie pour son article sur le bilan de la première année de pouvoir de Tebboune.

Le ministre de la "Justice", Garde des sceaux, Abderrachid Tabi menace

La terreur se passe de la justice, c’est bien connu. Et nul besoin de chercher la moindre de ses lueurs dans la dictature mise en place sous Tebboune.

Hommage aux cents journalistes assassinés pendant le décennie noire entre 1993 et 1997 :

1993 

26.05 – tahar djaout, directeur de ruptures.

03.08 – rabah zenati, entv.

09.08 – abdelhamid benmeni, algérie actualités.

11.09 – saâdeddine bakhtaoui, el minbar (apua).

28.09 – abderrahmane chergou, paris républicain et l’hebdo libéré.

05.10 – djamel bouhidel, photographe le nouveau tell, à blida.

14.10 – mustapha abada, directeur général entv.

18.10 – ismaïl yefsah, entv.

28.12 – youcef sebti, indépendant, écrivain, poète.

1994 

23.01 – rachid kodja, radio.

01.03 – abdelkader hireche, entv.

01.03 – mohamed hassaine, paris républicain, disparu à hammadi.

12.03 – hassan benaouda, entv.

19.03 – yahia benzaghou, aps, cellule communication de premier ministre.

21.03 – abdelmadjid yacef, photographe l’hebdo libéré.

21.03 – rachid bendahou, l’hebdo libéré.

13.04 – mohamed meceffeuk, el watan.

07.06 – ferhat cherkit, el moudjahid.

07.06 – hichem guenifi, radio enrs.

11.07 – yasmina drissi, le soir d’algérie.

20.07 – mohamed lemine legoui, aps à bousâada.

17.09 – leïd-ali ait el-hara radio

26.09 – mouloud baroudi, photographe anaf à tipaza.

26.09 – smail sbaghdi, aps.

12.10 – lehcene bensaadalleh, directeur de el irchad.

16.10 – tayeb bouterfif, radio.

19.10 – farah ziane, rédacteur-en-chef de révolution africaine, à blida.

27.10 – mohamed-saleh benachour, aps, à blida.

27.10 – kaddour bousselham, horizons, disparu à mascara.

30.11 – yasser el-akel el massa.

30.11 – nasser-eddine lekehal, el mass, à boufarik.

30.11 – ahmed issaad, radio, à boufarik.

03.12 – saïd mekbel, directeur de matin.

1995 

06.01 – zineddine aliou-saleh, liberté, à blida.

06.01 – ali aboud, radio chaîne 1.

13.01 – abdelmadjid yahiaoui, echaâb.

01.02 – nacer ouari, entv.

17.02 – djameleddine zaiter, el djoumhouria, à gdyel.

01.03 – mahmoud ouarhoum, aps.

20.03 – rachida hammadi, entv, mourra de ses blessures

le 31. 20.03 – houria hammadi, entv, soeur de rachida, meurt sur le coup.

21.03 – ali boukherbache, el-djoumhouria, directeur de media tv.

27.03 – mohamed abderrahmani, directeur el-moujahid.

03.04 – makhlouf boukhezar, entv, à constantine.

15.05 – azzedine saidj, el ouma.

21.05 – bakhti benaouda, indépendant, écrivain, à oran.

21.05 – malika sabour, echourouk el arabi.

27.05 – mourad hemazi, entv.

18.06 – ahmed takouchet, radio cirta.

02.08 – naïma hamouda, révolution africaine.

21.08 – ameur ouagueni, le matin.

03.09 – saïd tazrout, le matin, à tizi ouzou.

04.09 – brahim guerroui, caricaturiste, el moujahid.

04.09 – yasmine brick, radio chaîne 1.

08.09 – radja brahimi, entv, à dellys.

08.09 – said brahimi, entv, à dellys.

09.09 – rabah lelleli, entv.

15.10 – abdelwahab saadaoui, echaâb.

15.10 – ahmed bouguerra.

16.10 – saida djebaili, el hayat el arabi.

16.10 – ahmed mustapha lezhar, el hayat el arabi.

18.10 – mohamled fettah, entv.

20.10 – nourredine serdouk, liberté.

29.10 – khaled guerdjouma.

03.11 – omar ourtilene, rédacteur-en-chef el-khabar.

04.11 – ahmed khalfoun, aps.

02.12 – hamid mahiout, liberté.

02.12 – hamidou benkherfelleh, liberté.

05.12 – khedidja dahmani, echourouk el arabi.

14.12 – abdelkrim bendaoud, entv.

20.12 – mohamed belkessam, chef de prodection entv.

23.12 – khaled merioud, réalisateur entv. -?.–?- taleb aden, indépendant.

1996 

12.01 – mohamed mekati, el moudjahid.

14.01 – khaled aboulkacem, l’indépendant.

10.02 – abdalleh bouhachek, révolution et travail, à blida.

11.02 – alleoua ait-mebarek, dir. de le rédaction le soir d’algérie.

11.02 – mohamed dorbane, le soir d’algérie.

11.02 – djamel deraza, le soir d’algérie.

11.02 – naïma illoul, entv.

17.02 – achour belghezli, le pays, à tizi ouzou.

17.02 – dalile drideche, le pays, à tizi ouzou.

27.02 – mourad taam, radio.

29.02 – belkacem saadi, entv constantine, à skikda.

04.03 – slim tria, radio.

12.03 – djileli arabdiou, photographe algérie-actualités.

30.03 – yahia amour, entv. 10.04 – el hadi slim, entv.

24.04 – djamel bouchibi, el-moudjahid.

26.07 – farida bouziane, le pays, à draâ ben khedda.

27.07 – boualem touari, entv.

11.08 – mohamed kessab, radio coran et radio-mitidja.

15.10 – mokrane hamoui, directeur commercial echourouk el-arabi.

26.12 – boussaâd abdiche, el moudjahid.

1997 

10.01 – messaoud bellech, el moudjahid.

07.02 – si-ali reguieg, entv.

01.06 – abdelwahab harrouche, el moudjahid.

20.08 – ali tenkhi, entv.

31.08 – zoubida berkane, entv.

journalistes algériens disparus 

1995 

08.03 – djamel-eddine fahassi, radio.

1997 

12.04 – aziz bouabdalleh el alem essiyassi.

journalistes étrangers 

1994 

01.02 – olivier quemeneur, afp, a été tué dans le casbah. Le même jour, yves menari et l’australien scott alle.

(⁎)-La diabolisation appelle la diabolisation. Diaboliser l'autre, c'est inciter l'autre à nous diaboliser en retour. Il en va de la diabolisation comme de la haine ou de l'intolérance, créatrices de cercles vicieux. « L'intolérance provoque l'intolérance », notait Anatole Leroy-Beaulieu à l'époque de l'affaire Dreyfus (...)

On peut définir la diabolisation comme un acte de discours à visée polémique consistant à transformer en diable, ou en représentant du Mal, un adversaire, individuel ou collectif, traité en ennemi absolu. Elle représente une forme de catégorisation négative d'un individu ou d'un groupe humain, dans le cadre d'un conflit ou d'un affrontement. Elle implique une déshumanisation de l'autre, qui fait l'objet d'une réduction (à une figure non humaine) et d'une reconstruction, faisant surgir une altérité intrinsèquement négative et chimérique. Les propagandes politiques y recourent, comme les propagandes de guerre.

Il s'agit à la fois de faire peur et de faire haïr, pour faire agir dans un certain sens. La diabolisation constitue donc une méthode d'illégitimation d'un adversaire, d'un opposant, d'un concurrent, d'un contradicteur, qui sont par là même transformés en ennemis, et en ennemis redoutables.

Diaboliser, c'est dénoncer et condamner un individu ou un groupe assimilé à une incarnation du Mal. Et, partant, créer un ennemi absolu, absolument redoutable et haïssable, contre lequel tout est permis. Celui qui diabolise l'autre (l'opposant ou le différent) se classe par là même dans la catégorie des représentants du Bien, voire des combattants du Bien. (...)

La diabolisation de l'ennemi est une opération qui fait partie de la logique du nationalisme, dont la stratégie est d'abord défensive. Les nationalistes désignent leurs ennemis, d'une part, en tant que responsables du désordre à l'intérieur de la nation, un désordre facteur d'affaiblissement ou de déclin, et, d'autre part, en tant qu'incarnant une menace pour la survie de la nation.


 
 
 

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