Guelmim-Oued Noun - «Les portes ouvertes vers la magie du désert»: Vers un Hub International du Tourisme et de l'Énergie Verte...
- gherrrabi
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La région est dotée d’un Modèle de développement économique durable
D’une population totale de plus de 448 685 habitants le recensement de 2024, la région de Guelmim-Oued Noun veut aller plus vite pour rattraper le retard enregistré par rapport aux autres régions du Royaume, et pour s’imposer en tant que centre économique incontournable reliant le Nord et le Sud du Royaume, surtout que cette partie du Royaume était pendant des siècles l’un des grands carrefours commerciaux, et une passerelle entre l’Afrique et les autres zones du Maroc et l’Europe.
Celle région est dotée d’un modèle de développement économique durable qui en fait un chantier à ciel ouvert pour la promotion du progrès. Dans ce sens, une série de chantiers y est ouverte actuellement et qui marque une véritable mue économique et sociale avec une enveloppe budgétaire de plusieurs milliards de dirhams.
Lancé par Sa Majesté le Roi en février 2016, ce modèle porte sur un portefeuille de projets structurants pour induire le décollage économique et rehausser les indicateurs économiques afin de faire de cette région un pont vers l’Afrique,
dont le projet de la voie express reliant Tiznit et Laâyoune et qui passera par la région de Guelmim. Ce dernier représente une aubaine pour la population locale et permettra de désenclaver cette zone laissée à l’abandon durant des années.
Très attendu par la population locale, cet axe routier est un levier important pour l’investissement, et impactera positivement et directement la porte du Sahara marocain dans la mesure où il contribuera dans son rayonnement et renforcera certainement sa compétitivité surtout qu’elle jouit d’importants atouts économiques sous-exploités à l’image de ses sites touristiques encore vierges dont la Plage Blanche et les oasis d’Asrir et Tighmret méconnues du grand public. Et pour désenclaver davantage cette région, celle-ci a été dotée en janvier 2019 d’un nouvel aéroport qui a mobilisé 273 millions de DH.
La région jouit d’une richesse paysagère époustouflante: une multitude d’oasis, de dunes de sable dressées à l’infini, mais aussi une magnifique façade maritime s’étendant sur plus de 200 kilomètres.
Les travaux battent également leur plein au niveau du barrage de Fask et se poursuivent selon le calendrier prévu. Ceux-ci ont atteint aujourd’hui plus de 72%. Ce mégaprojet protégera la ville de Guelmim contre les inondations et évitera ainsi la reproduction du scénario de 2014, et permettra d’irriguer de 20 mille ha de périmètre agricole, et ce pour un investissement total de 1,5 milliard de DH. Guelmim-Oued Noun sera également la deuxième région des provinces du Sud après Dakhla à se doter d’une station de dessalement de l’eau de mer pour l’irrigation et qui couvrira 5.000 ha. A cela s’ajoute la création d’une zone industrielle à Tan-Tan en vue de donner un nouvel élan à la dynamique socio-économique locale et aux efforts visant à drainer plus d’investissements.

Par ailleurs, cette région veut aujourd’hui revoir son Programme de développement régional (PDR), à travers notamment l’élaboration d’un nouveau document, et qui constituera la traduction territoriale d’une vision stratégique et prospective, ainsi que la déclinaison de choix de développement cohérent et équilibré à l’échelle de tout le territoire régional.
Pour conclure, les nombreux chantiers mis en œuvre laissent présager un avenir prometteur pour une région vouée à être un pôle économique incontournable et un véritable hub régional et international.
Guelmim-Oued Noun : Hub des énergies renouvelables et hydrogène vert

La région Guelmim-Oued Noun ambitionne de capitaliser sur ses nombreux atouts pour devenir un acteur clé dans la transition énergétique au Maroc. Déjà reconnue pour ses avancées dans l’électricité solaire et éolienne, elle se positionne désormais comme un futur hub pour l’hydrogène vert.
La vision stratégique 2035 de Guelmim-Oued Noun repose sur un développement intégré, combinant infrastructures modernes, éducation, santé et transition énergétique. Ce plan ambitieux s’inscrit dans le cadre global du modèle de développement des provinces du Sud, tout en se démarquant par une approche axée sur l’innovation technologique et l’économie verte.
Depuis plusieurs années, Guelmim-Oued Noun attire des investissements nationaux et internationaux grâce à sa capacité à exploiter durablement ses ressources naturelles. Ses conditions géographiques favorables, notamment un ensoleillement exceptionnel et des vents constants, en font une région idéale pour les projets dans les énergies renouvelables. Plusieurs initiatives majeures dans le solaire, l’éolien et l’hydrogène vert sont déjà en cours, consolidant son rôle de leader dans la production d’énergie propre.
En parallèle, la région intègre des solutions novatrices dans l’économie circulaire et la gestion durable de l’eau, comme la désalinisation alimentée par les énergies renouvelables. Ces efforts en font un modèle de résilience face aux défis climatiques.
Mais la transition énergétique n’est qu’une partie de son ambition. Le plan stratégique de Guelmim-Oued Noun englobe également le développement d’infrastructures modernes, telles que des réseaux routiers et ferroviaires pour connecter la région aux autres parties du Royaume. Par ailleurs, des programmes axés sur l’amélioration des secteurs de la santé et de l’éducation sont déployés pour garantir une meilleure qualité de vie à la population locale.
Un autre axe central de cette vision est le soutien à l’entrepreneuriat local, notamment pour les jeunes et les femmes. Des initiatives telles que des incubateurs, des formations spécialisées et des mécanismes de financement visent à encourager l’innovation et à créer des emplois dans des secteurs porteurs comme l’agro-industrie, le tourisme durable et les technologies vertes.
Avec cette stratégie globale, la région Guelmim-Oued Noun se projette comme un modèle inspirant, alliant croissance économique, protection de l’environnement et inclusion sociale. Elle illustre parfaitement les ambitions du Maroc en matière de durabilité et d’innovation, tout en ouvrant la voie à un avenir résilient et prospère.
Guelmim « La Porte du Désert »
Guelmim, surnommée « Al Bab Al Sahara » ou « la porte du désert », tire son nom de l’ancien nom de l’Oued Noun jusqu’en 1981. Son appellation actuelle, quant à elle, trouve ses origines dans une femme européenne nommée Nouna, chez qui les Touaregs avaient pour habitude de se ravitailler en eau.
Depuis la préhistoire jusqu’au XIXe siècle, Guelmim a été le témoin de l’importance de cette cité à travers les âges. Gravures rupestres, grottes, kasbahs et autres éléments d’architecture militaire et économique attestent de son histoire riche, qui a attiré l’intérêt des hommes depuis des millénaires, notamment sous les dynasties du Maroc médiéval. Habité par la tribu des Aït Moussa depuis le XVe siècle, Guelmim occupe une place stratégique sur la route du Grand Sud, en tant que point de passage incontournable entre le Sahara et le centre du pays.
Aujourd’hui, la région Guelmim-Oued Noun compte 448 685 habitants en 2024, Guelmim est un lieu d’histoire, d’économie et de culture où le Nord rencontre le Sud. Sa position privilégiée en fait un important centre commercial et caravanier, notamment sur la route de Tombouctou.

La ville fortifiée de Guelmim frappe par son apparence singulière, avec ses maisons en argile rouge séchée au soleil, protégées par les anciens murs qui l’entourent. Entourée de nombreuses palmeraies, elle offre à ses habitants ombre et nourriture, dans un cadre naturel rafraîchissant.

La région Guelmim-Oued Noun compte 448 685 habitants en 2024, ce qui représente 1,22 % de la population nationale. La population est répartie dans les provinces de Guelmim, Sidi Ifni, Tan-Tan et Assa-Zag.
Détail de la population par province (au 1er septembre 2024):
Guelmim: 196 267 habitants.
Sidi Ifni: 104 601 habitants.
Tan-Tan: 86 134 habitants.
Assa-Zag: 53 298 habitants.
Ces chiffres sont issus du Recensement Général de la Population et de l'Habitat 2024 (RGPH 2024).
En arrivant à Guelmim, vous êtes immédiatement plongé dans l’histoire et la vocation de ce pays, comme c’est le cas dans de nombreuses régions du Maroc. La ville, petit épicentre régional mais dynamique, a débuté son histoire en tant que centre caravanier reliant le Maroc à Tombouctou au XIXe siècle.
Sous le règne de Sidi Mohammed ben Abdallah, Guelmim était considérée comme la capitale du Sahara marocain, un carrefour vital d’échanges entre le Maroc et le reste de l’Afrique. De nos jours, elle continue de jouer ce rôle en tant que porte d’entrée vers la Mauritanie.

Les habitants de Guelmim sont réputés pour leur détente et leur convivialité, ce qui fait que la plupart des visiteurs se sentent immédiatement à l’aise dans cette petite ville. Même les voyageuses peuvent se sentir en sécurité à Guelmim, partant à la découverte des fameuses «perles de Guelmim» que les hippies rapportaient de cette ville lors de leurs voyages il y a de nombreuses années. Cependant, il est intéressant de noter que ces perles colorées sont en réalité fabriquées à Venise et dans d’autres régions d’Europe, bien qu’elles soient facilement disponibles et communément associées à Guelmim au Maroc.
Guelmim bénéficie d’un climat tempéré, en raison de sa proximité avec l’Atlantique, ce qui la rend agréable à visiter quelle que soit la saison.
Aujourd’hui, l’agriculture et l’élevage sont les principaux secteurs économiques de la région. L’artisanat est en plein développement, notamment grâce à l’afflux de touristes. La ville est réputée pour ses bijoux en cuivre et argent, ainsi que pour la confection et le travail du cuir. Vous trouverez ici des coopératives artisanales où vous pourrez acheter des produits à des prix raisonnables. De plus, le tourisme vert et balnéaire est en plein essor, en particulier dans la région d’Abaynou, qui abrite une station thermale.
Produits du terroir
Les produits de terroir de la région de Guelmim-Oued Noun offrent une base solide pour le développement d’une économie sociale qui est devenue, avec le Plan Maroc Vert, l’une des caractéristiques principales de la région. Grâce au Plan Maroc Vert, 14 projets ont pu être mis en place pour le développement de ces produits avec un investissement total de 35 millions de dirhams au profit de 5 320 bénéficiaires organisés en 322 coopératives et GIE. La capacité actuelle de valorisation desdits produits est de 10 345 tonnes répartie sur 41 unités.
Les produits de terroir labélisés de la région sont : l’Indication Géographie Protégée (IGP) Figue de barbarie d’Ait Bâamrane, l’IGP miel d’Euphorbe du Sahara dit « Daghmouss », l’IGP keskes Khoumassi, l’IGP Argane, les dattes et L’IGP Lait de chamelle du Sahara.
Le cactus
Avec ses cultivars «Moussa» et «Aissa», la culture du cactus s’étale sur une superficie de 88 200 ha et permet d’assurer une production annuelle moyenne en fruits de 400 000 tonnes.
L’argan
Il occupe à lui seul une superficie de 125 000 ha avec une production en fruits de 37 700 Tonnes.
Le miel d’Euphorbe
Appelé localement miel « Daghmousss », il se caractérise par une production de 247 Tonnes assurée par 49 000 ruches.
Le couscous dit « Kaskas Khoumassi »
Il est préparé à base des céréales produites localement sur une superficie qui peut atteindre annuellement 60 000 ha.
Les dattes
Elles sont produites au niveau des oasis de la région sur une superficie de 1 484 ha avec une production annuelle évaluée à 4 250 tonnes en 2019.
Un souk se tient le samedi, et des marchands ambulants sont présents tous les jours dans une rue piétonne, parallèle à l’avenue Mohammed-V et donnant sur l’avenue des FAR.
La plage blanche, située à environ 30 km de la ville, est également un lieu d’attraction en plein essor dans le cadre du Plan Azur, avec le projet Plage blanche-Guelmim.
Souk aux dromadaires

Le marché aux chameaux de Guelmim est une expérience incontournable pour les amateurs de cultures et de traditions. Chaque samedi matin, de 7h à 12h, ce marché se tient à la sortie de la ville, sur la route de Tan-Tan, dans un vaste enclos dédié à cet effet.
C’est l’occasion idéale non seulement d’observer le commerce en action et une sélection impressionnante de chameaux, mais aussi d’en apprendre davantage sur les fascinants «hommes bleus du désert», les Touareg. Ces nomades tirent leur nom des vêtements qu’ils portent, qui laissent des traces de pigment bleu sur leur peau, leur donnant une teinte caractéristique. Cette pratique découle de la coloration à l’indigo des vêtements, une denrée rare et précieuse dans le désert, où l’eau est une ressource limitée. Les nuances plus sombres de bleu sur la peau d’un homme sont souvent associées à une grande richesse.
Les Touareg viennent régulièrement à Guelmim lors du marché pour échanger leurs chameaux, se procurer des provisions et commander de nouveaux vêtements. De plus, chaque année en juillet, un festival des chameaux est organisé sur la route de Tan Tan, où les visiteurs peuvent en apprendre davantage sur la culture ancienne et les rituels pratiqués dans cette région.

Visiter Guelmim vous permettra de découvrir un aspect fascinant de la culture marocaine, ainsi que les traditions et le mode de vie des habitants du désert.
Le souk aux chameaux de Guelmim est un lieu emblématique où se mêlent commerce, traditions et discussions animées. Dans cet enclos vibrant d’activité, vous trouverez une variété de bétail, des dromadaires aux bovins, en passant par les moutons et les chèvres. Les échanges sont ponctués de scènes pittoresques dans une atmosphère bon enfant.
En discutant avec les propriétaires de dromadaires, vous découvrirez les subtilités pour distinguer les animaux mauritaniens de ceux du Mali, une distinction essentielle pour une expédition dans le désert. Les prix des dromadaires varient en fonction de leur âge, allant de 9000 à 25 000 MAD. Ces prix sont influencés par la disponibilité de l’eau, car lorsque celle-ci est abondante, le coût de l’entretien du bétail diminue.
Les bienfaits de la viande de dromadaire sont vantés, et rien ne se perd de l’animal. Des cendriers sont fabriqués avec les sabots, les os servent à décorer les plats, et la viande est appréciée sous différentes formes, des brochettes au tajine en passant par les hamburgers et les côtes à griller au barbecue.
Bien que le souk aux chameaux ait perdu de son importance au fil du temps, il reste un lieu de rencontre et d’échange incontournable à Guelmim. En plus des animaux, vous trouverez un marché aux fruits et légumes regorgeant de produits frais et colorés, offrant une véritable explosion de saveurs pour les amateurs de cuisine locale.
La vallée des Id Aissa

Entre Bouizarkane et Akka, une vallée s’ouvre, au niveau de Taghjicht: La vallée des Id Aissa. La vallée des Id Aissa, avec son joyau Amtoudi, est un véritable trésor caché entre Bouizarkane et Akka. La route qui mène à ce village perché de Taghjicht offre des panoramas à couper le souffle sur l’Anti-Atlas. Cette piste bien entretenue témoigne de l’importance de cet endroit pour les habitants locaux.
En suivant la vallée jusqu’à son terme, on pénètre dans une palmeraie où le temps semble suspendu. Le village en terre, niché au creux de la vallée et en bordure de l’oued, semble figé dans le passé, avec ses maisons en pisé qui témoignent de son histoire millénaire.
Une promenade dans la palmeraie révèle un environnement luxuriant et paisible, où les palmiers dattiers offrent une ombre rafraîchissante aux cultures en contrebas. Les canaux d’irrigation serpentent entre les carrés de culture, créant un réseau complexe au sein de cette oasis verdoyante.
Au-delà du premier village, la palmeraie s’étend jusqu’à Tagmoute, offrant ainsi une immersion totale dans la vie rurale de cette région. La quiétude et la beauté naturelle de cet endroit en font un véritable havre de paix, propice à la contemplation et à la découverte des traditions ancestrales des habitants berbères.
La piste qui grimpe à ce village perché offre des points de vue spectaculaires sur cette partie de l’Anti-Atlas. C’est une piste très bien entretenue : certains estivants de Tagdicht doivent avoir le bras long auprès des autorités. Même si cela grimpe raide, on peut très bien s’y rendre en berline ordinaire.
A Fask, les femmes font revivre l'oasis
De la coopérative de couscous bio au développement du tourisme durable, Abdellah Azouz, le jeune maire de Fask, au sud du Maroc, a prouvé aux habitants de sa commune que la richesse n’est pas toujours à chercher dans l’exode.
Fantasia et huile d’Argan

Pour Abdellah Azouz, l’autre richesse de sa commune ce sont les femmes. Pendant que les paysans s’apitoient sur les récoltes brûlées et que les jeunes n’envisagent d’avenir meilleur qu’ailleurs, c’est à elles que le jeune maire pense pour développer l’économie de l’oasis. «Les femmes, c’est notre force. Elles sont sérieuses et volontaires. Elles sont le moteur de la famille et c’est par elles que l’on doit passer pour enclencher une dynamique. C’est en parvenant à faire sortir les femmes de la maison pour travailler que l’on donne aux hommes l’envie d’entreprendre», s’enthousiasme-t-il.
Des cours d’alphabétisation sont proposés. Des coopératives sont mises en place pour remettre en valeur les savoir-faire traditionnels: fabrication d’huile d’Argan, confection de couscous bio précuit, vannerie, broderie, dressage des chevaux pour les spectacles équestres de la Fantasia… L’enthousiasme est au rendez-vous. Le tourisme durable se développe. Des maisons abandonnées sont transformées en gîtes par une coopérative formée de jeunes bacheliers au chômage. «Il faut voir les femmes de Fask aujourd’hui. Il y a dix ans, elles restaient à la maison. Aujourd’hui, elles vendent leurs produits au souk, négocient, font de la publicité, voyagent pour faire les marchés dans les autres provinces. Pour nous, c’est quelque chose d’original.»
Les cascades de Fask
Un petit bijou caché près de Guelmim, les cascades de Fask.
Aujourd'hui, la commune de FASK a pour projet de valoriser ces sites en innovant aussi au plan de l'écotourisme, un tourisme d'échanges interculturels et de solidarité. Cette nouvelle dynamique touristique, respectueuse de l'environnement et de l'identité locale, s'appuie aussi sur la présence de sources chaudes (tourisme de santé) dont l'aménagement sera fait dans l'art et la manière d'une vision du développement plus humaine, solidaire et respectueuse de l'architecture locale et de l'environnement.
La Source d'eau chaude
Le village d’Abaynou à quelques minutes de Guelmim, est réputé pour sa source d’eau chaude, offrant ainsi un véritable moment de détente où il est possible de s’asseoir et de profiter de ses bienfaits apaisants.
La légende raconte qu’un jeune garçon atteint d’une maladie de la peau, aurait guéri après s‘y être baigné.

Dans la source thermale, l’eau jaillit à une température d’environ quarante degrés Celsius et présente des vertus curatives, confirmées scientifiquement, pour les personnes atteintes de rhumatismes ou de problèmes dermatologiques.
Connue sous le nom de « Minéral Eye », cette source naturelle est alimentée par un puits artésien qui déverse son eau dans une vasque en terre d’environ deux mètres de diamètre.
Malgré sa petite taille, il peut parfois y avoir du monde à l’intérieur.
La palmerie de fask
Surnommée jadis la «Perle du désert», la grande oasis de Tighmert, située à 12 kilomètres au sud de Guelmim, à la porte du Sahara marocain.

La palmeraie de Fask offre un contraste saisissant avec son environnement aride. Au cœur de ce paysage minéral des collines de l’Anti-Atlas, elle apparaît comme un véritable oasis de verdure. La mosquée moderne, bien que sobre, témoigne de la générosité d’un habitant qui a contribué à sa construction ainsi qu’à celle de la corniche.
Cependant, en dehors de ces quelques points, Fask semble presque abandonné, avec peu d’habitants et un village en pisé qui semble figé dans le temps. La jolie cascade qui autrefois embellissait le paysage est désormais à sec depuis plusieurs années, son débit ayant été détourné pour des besoins agricoles et en eau potable des villages environnants. Cependant, l’espoir renaît avec la construction d’un barrage qui pourrait redonner vie à la cascade si les conditions le permettent.
Dans le vieux village, une huilerie traditionnelle attire l’attention des visiteurs. Cette petite entreprise familiale utilise encore des méthodes ancestrales, avec une mule pour faire tourner le moulin et la presse à huile. L’accueil y est chaleureux, et il est possible de déguster de l’huile d’olive produite localement.
De La Plage Blanche à Fort Bou Jerif - La plage blanche

La Plage Blanche, surnommée la Playa Blanca, est une merveille naturelle située au cœur d’un parc écologique de 250 km², faisant face aux Îles Canaries. Cette plage, la plus longue et la plus sauvage du Maroc, est une immense étendue de dunes de sable qui offre un spectacle époustouflant.

En route vers la plage, vous pourriez croiser quelques animaux sauvages, comme des renards ou des alouettes bilophes, avec leur motif distinctif noir sur la tête. Ces oiseaux habitent les régions sahariennes et ajoutent à la richesse de la biodiversité de la région.
La Plage Blanche est une vision éblouissante : un ruban de sable sans fin, bordé de dunes ocres qui se confondent avec le ciel. Ce nom évocateur, donné par les navigateurs espagnols, invite déjà au voyage et à la découverte. Située entre les villes de Guelmim et de Tan-Tan, sur la façade atlantique, cette plage offre un décor d’une beauté saisissante, avec l’océan à l’ouest et les paysages du Sahara à l’est.
Sa configuration unique en fait un lieu idyllique à explorer, à contempler et à savourer. Une visite à la Plage Blanche est une expérience inoubliable à ne manquer sous aucun prétexte pour les amoureux de la nature et les voyageurs en quête de découvertes extraordinaires.
Sur la plage nous observons quelques bécasseaux sanderling picorant leur alimentation préférée !
sages côtiers. Bien que caillouteuse et parfois difficile, cette piste permet d’admirer la beauté naturelle de la région, notamment la plage de Takoumba, prisée par les pêcheurs.
En remontant vers le nord, une piste longe la côte à distance, offrant des vues panoramiques sur les plages et les paysages côtiers. Bien que caillouteuse et parfois difficile, cette piste permet d’admirer la beauté naturelle de la région, notamment la plage de Takoumba, prisée par les pêcheurs.
Plus loin, vous atteindrez l’embouchure de l’oued Noun, où la route se poursuit en direction de Sidi Ali Jama. Cependant, vous avez choisi de bifurquer pour rejoindre Fort Bou Jerif.
Ce fort, bien que largement détruit, reste imposant de par sa taille et l’épaisseur de ses murs. Une entreprise de restauration est en cours, offrant ainsi la possibilité de découvrir ce vestige historique et d’en apprendre davantage sur son histoire fascinante.
L'oasis de Tighmert

Le chapelet d'oasis de Tighmert, riche en éléments archéologiques, constituait le chef-lieu de la ville de Nul-Lamta, l'agglomération, capitale médiévale de la rive Nord-Ouest saharienne jusqu'au XVIe siècle. Il se présente aujourd'hui comme une série de palmeraies relevant de la commune rurale d'Asrir à 12 km au Sud-est de la ville de Goulmim à 200 km au Sud d'Agadir. Ce chapelet d'oasis, incarné par un ensemble de ksur (sing. ksar) suivant le fleuve Warg-n-Nun de l'amont vers l'aval. Il s'étale du Nord-Est au Sud-Ouest sous l'intitulé Ayt Bakkou, Taourirt, Ayt Massoud, Ayt Mhamad, Ayt al-Khannous, Asrir et Zraywila. L'oasis d'Asrir étant la limite Sud du Chapelet est séparée de Zraywila d'environ 30 km.
Le chapelet d'oasis de Tighmert incarne la partie Nord du territoire de la tribu des Azwafit. Matrice généalogique des tribus de la confédération des Talma, les Azwafit maîtres des chapelets d'oasis qui entourent Tighmart, font des vestiges de la cité de Nul-Lamta une série de palmeraies dont le territoire matérialise un écosystème très diversifié dans une zone subaride caractérisée par un étage arboricole dense où le palmier dattier offre un micro climat pour des cultures sous jacentes. De manière sporadique, les sources d'eaux du fleuve Warg-n-Nun alimentent les palmeraies de Nul-Lamta par de nombreuses résurgences de la nappe, jadis gérée selon les règles coutumières des ksur. Le chapelet d'oasis bénéficie d'un environnement de grande qualité dans une zone aride caractérisée par une pénurie de précipitations et la dominance pendant une longue période de l'année des vents de Chergui (secs) qui soufflent et détruisent toute forme de culture de bour.
Cette position au centre de la région longeant le fleuve Warg-n-Nun se traduit par une situation privilégiée où les marchés hebdomadaires et annuels (an-muggar) drainent un mouvement commercial intense, qui s'explique par la dynamique des activités transsahariennes. L'abondance des vestiges archéologiques dispersés à l'intérieur et aux alentours des palmeraies exige l'application des lois protectrices face à des entreprises de pillage de vestiges, d'où l'urgence de son classement. Conscient du problème, l'Equipe des Etudes Sahariennes Pluridisciplinaires (EESP) de l'Institut Universitaire de la Recherche Scientifique (lURS) Université Mohamed V- Rabat a élaboré une stratégie et un plan d'action, à la suite desquels un plan de protection du Chapelet d'oasis de Tighmart a été soumis à l’Agence de Développement des Provinces du Sud - Rabat et finalement au Ministère de la Culture.
Avec; Presse
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