Une «affaire franco-marocaine»: La Française Émilie Busquant est la conceptrice du drapeau algérien... "De quoi je me mêle?" Hafid Derradji... By - Gherrabi Mohammed
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- 3 nov.
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Respect, tolérance, paix, générosité, union, sacrifice et réussite, et ce par la magie du football.
Depuis des décennies, le football est considéré comme le sport mondial le plus populaire, associé à une passion inégalée et à une émotion sans égale. Mais ce sport peut-il servir à promouvoir la paix, la tolérance…?
Les mauvaises graines
Le dérapage de trop de l’ambivalent Hafid Derradji, commentateur sportif algérien de beIN Sports:
Coupe du monde 2018: tuto "comment préparer la chemma" par Hafid Derradji
De commentateur sportif, Hafid Derradji s’est métamorphosé depuis quelques années en propagandiste à la petite semaine du régime algérien. Ultra-présent sur les réseaux sociaux, le journaliste de la chaîne qatarie beIN Sports franchit à chaque fois une nouvelle étape dans l’abomination et l’insulte à l’encontre du Maroc et même des Marocains.
Cet hurleur de Doha, qui fait preuve de prudence depuis son signalement par plusieurs parties à la direction de la chaîne qatarie a choisi les réseaux sociaux et certains médias «amis» pour faire dans la diffamation et le mensonge. Une ambivalence que le grand public a rapidement identifiée.

JSK-Wydad: le drapeau du Maroc censuré en Algérie
Lors de récents matchs de la CAN, l'équipe algérienne a été impliquée dans des incidents liés au drapeau marocain, comme le masquage du logo de la CAN (qui mentionnait le Maroc) et la dissimulation de logos de sponsors. Sur le terrain, le capitaine marocain des U20 a été critiqué pour avoir caché le drapeau algérien lors d'un échange, tandis que le joueur algérien a fait preuve de fair-play en affichant le drapeau marocain.

Lors de récents matchs de la CAN, l'équipe algérienne a été impliquée dans des incidents liés au drapeau marocain, comme le masquage du logo de la CAN (qui mentionnait le Maroc) et la dissimulation de logos de sponsors. Sur le terrain, le capitaine marocain des U20 a été critiqué pour avoir caché le drapeau algérien lors d'un échange, tandis que le joueur algérien a fait preuve de fair-play en affichant le drapeau marocain.
Alors qu’il est de coutume que les drapeaux des pays des deux équipes participant à un match des compétitions de la CAF flottent dans les stades qui accueillent les rencontres, une nouvelle provocation au eu lieu en Algérie.
Au stade du 5-Juillet-1962 , qui accueille l’affiche entre la JS Kabylie et le Wydad de Casablanca (2e journée de la phase de groupes de la Ligue des Champions), le drapeau du Maroc a été censuré par les autorités locales.
L’hymne national algérien «Kassaman» « Nous Jurons » ! et le drapeau algérien ne sont pas une propriété algérienne, il est protégé par des droits français.

L’Algérie payerait des droits à la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM), une entreprise française, qui serait propriétaire de l’hymne algérien, affirment des internautes.
La française Émilie Busquant à l’origine du drapeau algérien.
Émilie Busquant, une française, née 3 mars 1901 à Neuves-Maisons et morte le 2 octobre 1953 à Alger.
Selon Benjamin Stora, les couleurs du drapeau algérien sont choisies lors d’une réunion des dirigeants de l' »Étoile nord-africaine » au domicile de Hocine Benachenhou, dans le 13e arrondissement de Paris, en 1934 ; le drapeau est ensuite confectionné par Émilie Busquant, compagne de Messali Hadj, dans leur logis du 20e arrondissement. L’historien, M. Yahia, précise qu’elle en a conçu la forme actuelle et définitive pour les manifestations du 14 juillet 1937.
La Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) est le gérant exclusif pour le compte de l’État Algérien de l’hymne national Qassaman.
Selon le site officiel de la SACEM, les seuls ayants droits sur « Kassaman » sont les arrangeurs Lionel Espitalier, Gérard Thouret et Antoine Lucchetti, ainsi que la maison d’édition « HV COM INTERNATIONAL SA » basée à Luxembourg.

Le communiqué de l’ONDA note que l’égyptien Mohamed Fouzi, compositeur de la musique de « Kassamen »a déclaré ce morceau musical auprès de la société française SACEM. En d’autres termes, la France a tous les droits sur l’œuvre musicale de l’hymne national algérien, ce qui impliquerait que « Kassaman » n’est pas une propriété algérienne. Contrairement à ce qui a été avancé par l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (ONDA), le compositeur et chanteur égyptien, Mohammed Fawzi, ne figure pas dans la liste de la SACEM des ayants droits sur l’œuvre musicale de l’hymne national algérien (Kassaman).
« Kassaman » est, en effet, une propriété musicale protégée par la Société française des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de musique (SACEM), cependant, le compositeur de l’hymne national algérien ne figure, paradoxalement, pas dans la liste des ayants droits sur cette œuvre.
Selon le site officiel de la SACEM, les seuls ayants droits sur « Kassaman » sont les arrangeurs Lionel Espitalier, Gérard Thouret et Antoine Lucchetti, ainsi que la maison d’édition « HV COM INTERNATIONAL SA » basée à Luxembourg.







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