Une république à Tindouf : "Une fois c'est un hasard, deux fois c'est une coïncidence, trois fois pose-toi les bonnes questions"⠀
- gherrrabi
- 9 sept.
- 6 min de lecture

Au moment où le régime militaire algérien continue de vendre l’illusion à son peuple à travers les slogans de la «cause juste» et de la «défense de l’autodétermination», Abdelkader Bengrina, président du Mouvement de la Construction Nationale et voix proche du pouvoir, Le ministre des Transports, M. Saïd Sayoud et Dr. Ismail Debash, Professeur de sciences politiques à l'Université d'Alger... viennent de faire tomber le masque. Ils ont reconnu ce que les généraux dissimulaient depuis des décennies: Tindouf n’est plus une wilaya algérienne, mais un territoire frontalier séparé, administré par le Polisario, avec l’accord tacite de l’État algérien lui-même.
"Une fois c'est un hasard, deux fois c'est une coïncidence, trois fois pose-toi les bonnes questions"⠀
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Bref, vous avez compris l'idée : à partir de 3 fois, on se pose les bonnes questions. 🥰
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Une république à Tindouf

L’hypothèse d’un «État» du polisario installé en Algérie, dans la région de Tindouf, ferait normalement sourire ou provoquerait l’ironie, tant l’idée semble saugrenue. Cet acte renverserait en effet la logique qui prévaut depuis un demi-siècle. Mais l’information n’émane pas de n’importe qui. Bengrina, président du mouvement El Bina El Watani, proche du président Tebboune, et qui, d’habitude, ne parle pas en l’air, a récemment évoqué, parmi les pays frontaliers de l’Algérie, la «région de Tindouf», omettant de mentionner la Mauritanie voisine. Le ministre des Transports, M. Saïd Sayoud, lui aussi a emboîté le pas avec une déclaration similaire. C'est au tour du Dr. Ismail Debash, Professeur de sciences politiques à l'Université d'Alger, Notons qu’aucun des deux n’a mentionné la «rasd», avec laquelle l’Algérie avait pourtant procédé en grande pompe à un «bornage de frontières» en 2021. De là à penser qu’Alger envisage de céder la wilaya de Tindouf au polisario pour y créer un État, il n’y a qu’un pas que certains n’ont pas tardé à franchir. L’idée est séduisante, mais elle gagnerait à être analysée en termes de probabilité.


Une fois c'est un hasard
«Nos frontières avec Tindouf» - Lors d’une conférence de presse organisée dimanche dernier à l’issue de la clôture de l’université d’été de son parti, le chef de file du parti El Binaa El Watani, Abdelkader Bengrina, a laissé entendre que la wilaya de Tindouf était sortie du giron de l’Etat algérien. Cet ancien ministre, qui fut le «lièvre» du candidat de l’armée Abdelmadjid Tebboune lors de la présidentielle de 2019 avant de se retirer de la course, a déclaré que Tindouf s’était de facto transformée en un nouvel État, frontalier de l’Algérie et dirigé par le Polisario.
Bengrina, connu pour son soutien aveugle au pouvoir en place à Alger et à sa propagande, a voulu aller plus loin que les thuriféraires du régime algérien et cautionner à sa façon la prétendue mobilisation générale décrétée récemment, sans raison apparente, par le président Abdelmadjid Tebboune, en déclarant que pas un seul mètre carré ne devait y échapper.
Tindouf, un territoire autonome? Bengrina l’a ouvertement mentionné comme entité frontalière de l’Algérie. Il semble aussi assumer cette déclaration, puisqu’il ne l’a ni rectifiée, ni précisée jusqu’ici malgré les questionnements qu’elle a soulevés ces derniers jours en Algérie et ailleurs.
Deux fois c'est une coïncidence
Le ministre algérien des Transports lui a emboîté le pas avec une déclaration similaire.
Trois fois pose-toi les bonnes questions
Pour enfoncer le clou, le Dr. Ismail Debash, Professeur de sciences politiques à l'Université d'Alger, s'associe au Cercle!!!
L’Algérie a théoriquement la possibilité de céder une partie de son territoire par traité ou accord international, à condition que la cession soit ratifiée selon sa Constitution. Or, l’article 15 de la Constitution algérienne stipule : «En aucun cas, il ne peut être abandonné ou aliéné une partie du territoire national.» Cela interdit en théorie tout transfert de souveraineté. Toutefois, une révision constitutionnelle pourrait intervenir pour valider un compromis politique, surtout s’il était placé sous l’égide d’une garantie internationale forte.
La cession par un État d’une portion de son territoire à un groupe armé pour y créer un État est sans précédent. Il n’y a eu que des sécessions : Pakistan/Bangladesh en 1971, Érythrée/Éthiopie en 1993, Soudan/Soudan du Sud en 2011. Dans le cas du polisario, il s’agirait d’une implantation artificielle en territoire hôte. Ce caractère inédit en ferait un précédent rare, mais pas impossible. Une modalité envisageable serait de procéder non pas à une cession mais à une mise sous tutelle internationale d’une zone spéciale (Tindouf), suivie d’une proclamation d’indépendance reconnue par Alger. Cela ressemblerait davantage à une «dévolution concertée» qu’à une cession. On peut aussi penser à une fédération ou toute autre forme d’union.
Les camps de Tindouf en algérie, Une zone dont l'accès est interdit aux algériens
Un groupe de journalistes algériens a été interdit de déplacement vers les camps de Tindouf pour la couverture des funérailles du chef du Polisario.
Un groupe de journalistes travaillant pour le compte des journaux El Khabar et El Watan, deux publications réputées pourtant pour ne pas être trop critiques vis-à-vis de la politique algérienne quant au dossier saharien, s'est ainsi heurté à cette interdiction, rapporte Al Ahdath Al Maghribiya dans sa livraison de ce lundi 6 juin 2016.
Selon la publication d'Al Ahdath Al Maghribiya, les journalistes algériens en question ont été informés de cette interdiction par le service du protocole gouvernemental: ils n’étaient pas autorisés à se rendre dans les camps de Tindouf. Ce qui a provoqué la colère desdits journalistes qui ont vivement réagi sur les colonnes de leurs journaux respectifs.
L'accès aux camps de Tindouf lui est interdit
Le Tiktokeur algerien, Daoud Jaghbala vit à Tindouf. Le jeune suivi par des dizaines de milliers de personnes, s'est vue interdire l'accès aux camps de Tindouf ...
Ces incidents ne relèvent la volonté du régime algérien de garder cachée aux regards la vérité sur la situation dans les camps de Tindouf...👇
Ouvrir les camps, fermer les yeux
Parmi les aspects inquiétants de la situation des droits humains dans les camps de Tindouf sont l'isolement de la population et l'absence de contrôle régulier, sur le terrain, du respect des droits humains. Les droits des réfugiés restent fragiles en raison de l'isolement des camps et du flou juridique les concernant. Le gouvernement du pays hôte, l'Algérie (qui, selon le droit international, est responsable de la protection des droits de toutes les personnes se trouvant sur son territoire) a cédé la gestion effective des camps aux miliciens du polisario qui ne peuvent être tenu officiellement responsable pour ses pratiques en matière de droits humains dans le cadre de l'actuel système international.

Tindouf: le chef du Polisario s’offre un palais à 3 millions de dollars, érigé sur les cadavres des séquestrés

Alors que les séquestrés souffrent le martyre dans les camps de Tindouf où les aides humanitaires sont constamment détournées par les chefs des milices du Polisario, pas moins de trois millions de dollars ont été dilapidés pour construire un «palais» au mercenaire «Ben Battouche».
Dans les camps de Tindouf, où les aides humanitaires sont constamment détournées et où les prisonniers sont perpétuellement terrorisés par des trafiquants ayant des connexions avec les milices qui dirigent la zone, un immense palais a été bâti pour le chef des séparatistes, soit le dénommé «Ben Battouche», dans la zone de Nkhila où sont implantées des bases de l’armée aérienne algérienne.
Apparemment, «le pauvre vieux chef du Polisario, Mohamed Ben Battouche, de plus en plus absent d’ailleurs, veut rester sourd aux voix des familles séquestrées qui ne cessent de dénoncer les conditions horribles dans lesquelles elles vivent», rapportent les sources du quotidien Assabah, qui aborde ce sujet dans son édition du mardi 15 août.
«La bâtisse a coûté pas moins de trois millions de dollars», a affirmé un responsable des finances des séparatistes du Polisario, cité par les sources du quotidien. Et ce même responsable d’ajouter qu’«un pays «ami» avait financé et équipé le palais de Ben Battouche, avant de préciser que le pays en question était le Venezuela», soulignent encore les sources du journal.
En plus du scandale de la dilapidation des aides humanitaires, le choix du lieu pour la construction du fameux palais est littéralement honteux, fait remarquer le quotidien. En effet, «le palais a été construit à proximité du centre des victimes de la guerre et des mines, dans le mépris total des réfugiés et de leurs sentiments».
Autant dire que la bande aux commandes du Polisario a décidé de continuer de défier la communauté internationale.







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