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"Toutes les démocraties européennes sont nées en Algérie..." mensonge pathétique de Tebboune


Mário Soares était l'un des pères de la démocratie au Portugal. Soares s'est éteint le 7 janvier 2017 à l'âge de 92 ans à Lisbonne après plusieurs semaines d'hospitalisation.

"On vante les morts parce qu'on est sûr qu'ils n'en démentiront rien.” Michel Campiche

Des mensonges pathétiques de Tebboune: "Toutes les démocraties européennes sont nées en Algérie. La révolution libérale des socialistes portugais est née ici, Mário Soares était là [Algérie]. La révolution grecque était là [Algérie]. La révolution espagnole était là...."

  • Savez-vous que c'est une française qui a conçu le drapeau algérien ?

  • C’est de ses mains que fut cousu le premier drapeau algérien.

Emilie Busquant est née en 1901 à Neuves-Maisons. Elle est la fille d'un mineur anarchiste, ouvrière elle aussi, puis vendeuse aux Magasins Réunis de Nancy, au rayon parfumerie où elle se rêve en nouvelle Coco Chanel. Sa vie prend un tournant lorsqu'elle rencontre à Paris Messali Hadj...

Emile Busquant tombe amoureuse de Messali Hadj, pionnier de l'indépendance algérienne. Il est un des premiers à réclamer officiellement la fin de l'Algérie française, tout en fondant plusieurs mouvements, Parti Populaire Algérien, Mouvement National Algérie et l'Etoile Nord-Africaine, créée en 1926 par des Algériens émigrés. La jeune Lorraine prend une part très active dans les opérations dirigées par son conjoint. C'est elle qui écrit son fameux discours de 1927, prononcé à Bruxelles, au cours duquel l'indépendance de l'Algérie est réclamée officiellement pour la première fois. On attribue à Emilie Busquant la création du drapeau algérien mais plusieurs historiens et observateurs de la vie politique vont beaucoup plus loin, tel Benjamin Stora qui évoque "son rôle déterminant dans l'indépendance de l'Algérie" ou la journaliste de Télérama, Hélène Rochette, qui la décrit en "porte-voix de la cause algérienne, patientant encore dans l'antichambre de l'histoire". En effet, Emilie Busquant, nommée pourtant "la mère des Algériens", est largement oubliée, ainsi que le regrette son biographe, Mohamed Benchicou qui assure que "sans elle, rien n'aurait été possible". L'Algérie est indépendante en juillet 1962. Emilie Busquant est décédée neuf ans plus tôt. Elle repose depuis 1953 au cimetière de Neuves-Maisons.

Mário Soares

Homme de convictions, Mário Soares, né le 7 décembre 1924 à Lisbonne, a 18 ans quand, étudiant en philosophie et en droit, il s'engage dans le combat contre la dictature d'Antonio de Oliveira Salazar. Diplômé en 1957, le jeune avocat défend de nombreux opposants à "l'État nouveau" (1933-1974), ce qui lui vaut près de trois ans d'emprisonnement. Arrêté par la police politique une douzaine de fois, il est déporté dans la colonie africaine de Sao Tomé-et-Principe en 1968, puis condamné à l'exil deux ans plus tard.

Mario Soares qui était membre de l’Académie du Royaume du Maroc, est considéré comme l’une des plus importantes personnalités de l'histoire de la politique portugaise de la seconde moitié du XXe siècle.

Les membres de l'Académie du Royaume du Maroc:>>> https://alacademia.org.ma/les-membres/les-membres-dhonneur/

Exilé en France, il rejoint les rangs de l'Action socialiste portugaise, qui deviendra le Parti socialiste, au sein duquel il s'impose comme l'un des principaux cadres. Il rentre au pays après la révolution des Œillets en 1974, puis est nommé ministre au sein du gouvernement provisoire. En 1968, il est arrêté par la police secrète du régime (PIDE) et un tribunal militaire le condamne à être banni dans la colonie portugaise de São Tomé dans le golfe de Guinée. Puis, il est exilé en 1970 et s'installe en France.

Soares commence à travailler comme chargé de cours au Centre universitaire de Vincennes, mais y est violemment attaqué pour ses liens supposés avec le régime dictatorial. Il enseigne par la suite à l'université Rennes-II deux jours par semaine, et le reste du temps travaille comme avocat d'affaire à Paris.

Il y rejoint un mouvement portugais en exil, l'Action socialiste portugaise, qui devient le Parti socialiste le 19 avril 1973. Soares en est élu secrétaire général.

Président, Premier ministre et député européen

Il s'installe alors en France, où il enseigne dans plusieurs facultés, et participe en 1973 à la création en Allemagne du Parti socialiste portugais, dont il sera le premier secrétaire général. Quand survient l'insurrection militaire du 25 avril 1974 et la "révolution des Œillets", qui met fin à la dictature et à la guerre coloniale, Mário Soares prend le premier train pour Lisbonne où il est acclamé en héros.

Au sein du gouvernement provisoire de la junte militaire, il se charge d'organiser l'indépendance des colonies et s'oppose aux tentatives de militaires proches du Parti communiste de prendre le pouvoir. Vainqueur des premières élections législatives, Mário Soares est nommé chef du gouvernement en 1976. Démissionnaire en 1978, il redevient Premier ministre en 1983 et applique une politique de rigueur préconisée par le Fonds monétaire international (FMI), qui ouvre la voie à l'adhésion du pays à l'Union européenne en 1986.

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