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Telle mère, telle fille: l'algérie se fit remonter les bretelles par le président de Guinée-Bissau


Le président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, dans une interview accordée à France 24, revient sur le coup d’État au Niger et la possible intervention de la Cédéao.

« La possibilité d’une intervention militaire est sur la table »

« Dès le premier coup d’Etat, on devrait être fermes et prendre des mesures qui pouvaient décourager ce comportement inacceptable, parce que c’est antidémocratique », a-t-il fustigé.

Pour Umaro Sissoco Embaló, les coups d’états sont inacceptables au 21ème siècle. Sur les coups d’États au Niger, au Mali ou encore au Gabon, le président de la Guinée-Bissau estime que la Cédéao a des responsabilités sur ces comportements : "dès le premier coup d’État, on aurait dû être ferme et prendre des mesures. C’est antidémocratique. C’est la tradition des années 70-80 qui est en train de revenir".

Pour lui, c’est la crédibilité de la Cedeao qui se joue au Niger. Si elle ne tient pas bon, elle sera « encore plus faible », prévient-il.

L’algérie tente une médiation pour éviter une intervention de la Cedeao

L’algérie, fermement opposée à toute intervention militaire au Niger, a envoyé le 23 août son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, en tournée au Nigeria, Bénin et Ghana, afin d’aider à trouver une issue à la crise.

Le Mal élu et décrié, Tebboune a indiqué le 6 août qu’il refusait «catégoriquement toute intervention militaire» extérieure au Niger qui représente, selon lui, «une menace directe pour l’Algérie ». Il «n’y aura aucune solution sans nous. Nous sommes les premiers concernés», avait-il ajouté lors d’un entretien retransmis par la télévision nationale. «Dans quelles situations se trouvent aujourd’hui les pays qui ont connu une intervention militaire? » s’était interrogé le chef d’État algérien avant d’ajouter : «Regardez où en est la Libye, la Syrie ».

"C'est pas elle de venir s'imposer qu'est ce qu'on doit faire avec notre organisation NON" Umaro Sissoco Embaló

Question du journaliste: "on sait que l'algérie ne fait pas partie de la CEDEAO, elle a proposé une transition de 6 mois" Réponse du Président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló: "Question de l'Algérie [il peut y avoir la bonne foi] mais ça on a pas en core appeller algérie on n'a pas appeller aucun pays hors CEDEAO pour venir nous aider donc eux ils sont venus avec [la bonne foi], on a pris note, mais c'est pas elle de venir s'imposer qu'est ce qu'on doit faire avec notre organisation... NON"




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