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Santé - C3M - Pr. Brahim Lekehal: 🎂 100e greffe de rein, 100 vies transformées

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❤️✅ Il y’a 13 ans jour pour jour, C3M, Réseau International des Compétences Médicales et Scientifiques des Marocains du Monde a lancé la première greffe rénale avec prélèvement par voie laparoscopique avec notre ami Pr. Lekehal Brahim …

Il s’agit d’un projet réel rendu prenne.
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Aujourd’hui Pr. Brahim Lekehal, (président du Conseil consultatif de transplantation d’organes humains, Chirurgien vasculaire, doyen de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat) a réalisé 100 greffes rénales : Une célébration d’excellence et d’humanité !

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Le Professeur Brahim LEKEHAL, spécialiste en Chirurgie Vasculaire et Endovasculaire Transplantation rénale, vient d’atteindre un cap extraordinaire: 100 greffes rénales réalisées sous sa direction. C’est un exploit médical, une victoire contre la maladie, et une preuve d’engagement envers nos patients. Ça se fête sans modération !

✅ 100 vies transformées : Des patients libérés de la dialyse et rendus à une vie normale.

✅ Un chef d’orchestre hors pair: Le Pr Lekehal a piloté ces interventions avec son équipe (chirurgiens, néphrologues, anesthésistes, infirmiers).

✅ Un symbole d’espoir: Cela encourage d’autres patients en attente de greffe.

«La transplantation rénale réalisée par voie laparoscopique est une première au Maroc» Dr. Samir Kaddar
Au Maroc, on compte quelque 149 greffes rénales qui ont été réalisées avec succès dans les Centres hospitaliers. La particularité de la dernière greffe effectuée en coopération avec les professeurs belges est qu’elle a été réalisée par voie laparoscopique.

Histoire - Lors de la dernière Rencontre des compétences belgo-marocaines organisée par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l’étranger qui compte quelque 200 membres et qui est présidée par Mme Rahma Bourquia, des objectifs avaient été tracés : renforcer le lien avec l’élite marocaine résidant en Belgique, établir des liens avec les différents départements gouvernementaux, MCMRE, ministère de l’Enseignement et de la recherche scientifique, ministère de la Santé publique, universités, CNRST, etc. Créer une bibliothèque virtuelle qui regrouperait les différents travaux scientifiques et publications et concrétiser différents projets, dont le GOT, greffe d’organes et des tissus.

Les choses ont bien avancé

Le Dr. Samir Kaddar avait accompagné une équipe venue de Bruxelles composée du Dr Hoang de l’Université libre de Bruxelles, chef de clinique à l’hôpital académique de Bruxelles, avec le Dr Mikanski, son adjoint, chirurgien transplanteur du rein et du pancréas, et Pr de Hemptinne, ex-chef de service de chirurgie de transplantation hépatique de l’Université de Gand. ils ont été accueillis par le Pr Hakima Arrahou, chef de service de néphrologie à l’hôpital Cheikh Zayed qui leur a présenté les dossiers très au point des malades. Ce sont deux jeunes frères, Mourad en phase d’hémodialyse chronique, et Khalid, le donneur de 23 ans. Le lendemain, l’opération de la greffe rénale a été réalisée.

Ils avaient toutes les conditions en termes de volonté des médecins et chirurgiens marocains et en terme d’équipements. Il faut, durant quelques cas, superviser et cadrer les interventions et les choses iront pour le mieux. Ce qui est important aussi, c’est la préparation des dossiers puis s’assurer de la compatibilité des donneurs. C’est donc aussi une question d’immunologie et ils avaient à Rabat un excellent centre d’immunologie. Ils ont donc toutes les conditions pour démarrer cette technique et ces opérations qui, à long terme, coûtent moins cher que l’hémodialyse.

La chirurgie robotique qui peut être contrôlée de loin. Mais là intervient la question du coût.

Ils ont donné deux conférences à l’hôpital Cheikh Zayed et à Ibn Sina pour la question du prélèvement des donneurs vivants et des cadavres. Ces conférences ont été animées par les professeurs belges et marocains. Il faut multiplier la transplantation des greffes des reins, du pancréas, du foie, de la cornée des donneurs vivants, mais aussi des cadavres. Lorsque l’on prélève du cadavre un rein, il faut prélever le foie, le pancréas, c’est cela l’intérêt d’autant qu'ils ont beaucoup de jeunes médecins d’origine marocaine en France et en Belgique qui ont été formés dans ce sens et qui peuvent faire beaucoup de choses au Maroc. Le professeur de Hemptinne, ex-chef de service de chirurgie de transplantation hépatique de l’Université de Gand, est prêt à venir les accompagner dans un premier temps. Le constat c’est que tout peut se faire au Maroc. ils ont ensuite rendu visite au Professeur Ramdani, président du Conseil de transplantation d’organes et de tissus humains et chef de service de néphrologie au CHU Ibn Rochd de Casablanca, qui est ouvert à toute coopération avec les chirurgiens belges.

Le professeur Ohang qui est un spécialiste de l’économie de la santé et qui est d’origine vietnamienne a développé à lui seul 7 centres de transplantation rénale sur 10 au Vietnam. À l’instar d’autres pays en émergence, l’Algérie a créé 5 centres de transplantation rénale. Le Maroc pourrait également en créer.

Il y a plus de 500 médecins d’origine marocaine installés et régulièrement inscrits à l’ordre des médecins. Ils travaillent avec le professeur cardiologue M. Machraoui et son équipe qui sont en Allemagne, avec le Dr Zahouani de France et d’autres médecins du Canada, d’Espagne, sur la constitution d’un réseau de compétences médicales des Médecins marocains du monde (MMM). Dans quelques jours, ils vont se réunir à Bochum en Allemagne à l’invitation de l’association DMK pour constituer le bureau de cette association. Au mois de juin, ils se sont réunit à l’initiative de la commission scientifique du Forum belgo-marocain, à Rabat avec toutes les compétences des MMM pour présenter leurs projets et différentes initiatives.

Le Dr. Samir Kaddar, anesthésiste réanimateur. Il a fait ses études à la Faculté de médecine de Rabat d’où il est sorti major de ma promotion. il a migré en France et en Belgique pour terminer la spécialisation. Il exerce au CHU Saint-Pierre à Bruxelles, auparavant il a été chef de clinique dans des hôpitaux et chef de service et directeur du quartier opératoire de l’hôpital français et président du Conseil médical à l’hôpital français de Bruxelles. Il a une bonne expérience dans la gestion hospitalière et administrative, Il est également gestionnaire d’une grande clinique d’endoscopie digestive et il travaille beaucoup sur le dépistage du cancer du côlon et les pathologies digestives.

Le Dr. Samir Kaddar, a compris qu’au cours d’une vie on s’éloigne de notre pays, mais c’est pour mieux s’en rapprocher plus tard. On peut partager notre expérience et il y a beaucoup à faire en matière d’enseignement, de dépistage, de transplantations. Les compétences médicales des Médecins marocains du monde (MMM) sont très attachés à leur pays et à leur région, mais encore faut-il qu’il y ait un intérêt ici au Maroc. ils espèrent beaucoup engranger une nouvelle dynamique avec la nouvelle équipe et avec le nouveau ministre qui est très actif. Il y a de formidables compétences marocaines à l’étranger qui ne demandent qu’à servir leur pays d’origine.

L’activité de transplantation rénale, d’une centaine de transplantations par an, se divise selon la source de la greffe en une majorité de reins de cadavres et des transplantations de reins de donneurs vivants.

Ceux-ci sont la plupart du temps des donneurs intrafamiliaux (pères, mères, frères, sœurs, enfants, grands-parents, oncles, tantes, cousins), mais aussi des donneurs non apparentés sur le plan immunologique (époux, épouses, beaux-frères, belles-sœurs, amis, amies, donneurs volontaires dans l’entourage, etc.). La majorité de ces greffes sont faites en association à une transplantation rénale chez des patients diabétiques présentant une néphropathie. Des transplantations isolées de pancréas ont également été réalisées chez des patients porteurs d’une transplantation rénale ou d’une transplantation hépatique. La greffe d’îlots de Langerhans est réservée aux patients pour lesquels la transplantation de pancréas serait trop risquée sur le plan chirurgical. Elle est également réservée aux patients diabétiques sans néphropathie, présentant un diabète particulièrement instable à l’origine de comas hypoglycémiques fréquents. Afin d’obtenir ces organes à transplanter, le service a développé en ce qui concerne les transplantations de reins de donneur vivant la technique de prélèvement par voie laparoscopique d’un rein dans le but de diminuer la douleur postopératoire, d’améliorer l’effet cosmétique et de diminuer le séjour hospitalier et l’incapacité de travail.

Un don d'organe peut effectivement sauver des vies. Le don d'organes est un acte de générosité qui permet de greffer des organes vitaux à des personnes souffrant d'insuffisance d'organes, leur offrant ainsi une seconde chance et une amélioration significative de leur qualité de vie, voire la possibilité de survivre.
Vidéo illustrant la haute technicité de greffe rénale avec prélèvement par voie laparoscopique réalisée par le Prof Brahim LEKEHAL.

Le Professeur Brahim LEKEHAL, à lui seul, a réalisé 75% des greffes rénale à échelle nationale en 2024:

Cet événement s'inscrit pleinement dans la stratégie du ministère marocain de la Santé, qui vise à promouvoir l'échange de bonnes pratiques, le développement de la recherche et l'innovation, et à construire un avenir sanitaire durable, grâce à la synergie des expertises marocaines et françaises.

A lire aussi: C3M, en partenariat avec d'autres associations, organise une série de caravanes médicales à travers les douze régions du Royaume
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