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RÉFLEXION SUR LE SYMPOSIUM DÉDIÉ AUX DROITS DE L'HOMME EN ALGÉRIE


Un symposium intéressant s'est tenu à Genève. Le thème de la réunion était : « Évaluation de la mise en œuvre en Afrique du Nord. Algérie : un modèle d'Etat qui échappe aux obligations internationales. Poursuite de la confiscation des droits et du contrôle des libertés ». Un événement que l'on pourrait qualifier de "passe-partout" et qui a permis à plusieurs intervenants de mettre en lumière la situation en Afrique du Nord, en Algérie notamment. L'événement était organisé par l'Observatoire International IOPDHR-GENÈVE, au Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies à Genève, en partenariat avec l'organisation internationale dotée du statut consultatif PDES-ONG (Promotiondu développement économique et social). Particulièrement intéressante a été l'intervention de M. Hans NOOT, membre du conseil d'administration de droits de l'homme sans frontières à Bruxelles, qui a abordé « la question du détournement à grande échelle de l'aide humanitaire, dénoncée par l'Office européen de lutte antifraude OLAF et de nombreux rapports de l'ONU, et dans quelle mesure ce pillage a affecté les conditions de vie des résidents des camps, qui étaient auparavant durement touchés par le vide laissé par le non-respect des engagements pris par le pays hôte de raccorder les camps aux services de base, posant un défi supplémentaire à l'accès aux droits économiques et sociaux au sein des camps». Ce sujet nous concerne tous. En fait, au-delà de l'éventuelle validité de la plainte sur laquelle d'autres sont appelés à enquêter, il y a un fait qui n'est souvent pas mis en évidence. que de nombreuses municipalités, de bonne foi, ont lorsqu'elles favorisent les échanges culturels, le "jumelage" avec ces camps. Le mieux est que ces événements soient soumis à une analyse minutieuse, avec des réflexions profondes avant d'être mis sur le terrain. Les municipalités, les administrations locales sont des outils de paix et de promotion du dialogue, mais cela doit se faire sur la base de la vérité et de la justice et non de la ligne idéologique. Sinon, si vous vous laissez guider par l'idéologie, vous ne ferez pas la promotion de la justice par affiliation politique. Dans un certain sens, ils sont les premiers exécutants du «plan Mattei» que le gouvernement italien veut mettre en œuvre et pour cette raison, beaucoup d'attention et de prudence sont nécessaires.

Marco Baratto, politologue italien

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