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"Lorsqu'un juif s'expatrie, le Maroc perd un citoyen, mais il gagne un ambassadeur" Feu SM Hassan II


"Lorsqu'un juif s'expatrie, le Maroc perd un citoyen, mais il gagne un ambassadeur" Feu SM le Roi Hassan II

La première présence des juifs au Maroc remonte au VIe siècle av. J.-C après la destruction du premier temple de Jérusalem (ou temple de Salomon) par Nabuchodonosor II.

Une seconde vague d'immigration est intervenue en l'an 70 lors de la première guerre judéo-romaine. Cette vague d'immigration a engendré la judaïsation des berbères ou imazighen.

En 1492, durant la période d'inquisition en Espagne, une répression s'abat sur les juifs poussant un grand nombre d'entre eux à rejoindre le Maroc.

Au Maroc, les juifs bénéficient alors d'un statut juridique spécial celui de "dhimmis" (statut qui concerne la minorité non musulmane de l'Etat), leur permettant ainsi de pratiquer la religion juive et d'être sous la protection du Sultan en échange d'un impôt spécifique (djizia) et d'une loyauté.

Au XIXe siècle, l'intégration du Maroc au marché économique mondial met en difficulté l'équilibre culturel, social et religieux entre la population juive et musulmane.

Les artisans juifs doivent faire face à la rude concurrence des machines et des objets manufacturés en provenance d'Occident. Une situation qui va s'aggraver lors de la période du protectorat.

Durant le protectorat français au Maroc, les juifs doivent également faire face à un antisémitisme jusqu'alors inconnu au Maroc. Dès 1940, les lois antijuives du régime de Vichy commencent à s'appliquer.

Il faut ainsi préciser que le Sultan Mohammed V dès 1930 avait ouvert les portes du Maroc aux juifs d'Europe afin de fuir la persécution.

Lorsque le gouvernement de Vichy a réclamé au Sultan Mohammed V d’appliquer des lois discriminatoires envers les juifs, celui-ci a courageusement répondu en prenant des risques pour lui-même, à l’encontre de tous, il a déclaré :

"Il n’y a pas de juifs au Maroc. Il n’y a que des marocains." ... "Si vous voulez les prendre: vous me prenez moi en premier"...

De nombreux juifs en provenance d'Europe ont pu trouver refuge au Maroc, sans oublier le rôle joué par la grande Mosquée de Paris qui délivrait des certificats permettant de les déclarer comme musulmans ; le cas par exemple du célèbre artiste Salim Halali.

Lorsque les juifs marocains quittèrent le Royaume pour rejoindre Israël, le Roi Hassan II dit alors :" Lorsqu'un juif s'expatrie, le Maroc perd un citoyen, mais il gagne un ambassadeur."

Nous pouvons encore sentir la présence des juifs au Maroc, jusqu'à aujourd'hui car le Maroc a une population de confession juive héritière de ce patrimoine ancestral, mais aussi à travers la présence de plusieurs synagogues, musées ou encore des cimetières.

Aujourd’hui encore les dispositions juridiques concernant les citoyens marocains de confession juive sont en application. En effet, il existe des tribunaux rabbiniques au Maroc permettant de statuer sur les lois fondamentales du statut personnel des juifs (mariages, successions, divorces etc.).

Séisme d'Al Haouz : la communauté juive marocaine prie pour le repos de l'âme des victimes

La communauté juive marocaine a récité, à Casablanca, la prière du kaddish pour le repos de l’âme des victimes du séisme qui a frappé, vendredi, plusieurs provinces du Royaume. À la synagogue Beth El, les fidèles de la communauté juive de Casablanca et d’autres villes du Maroc ont imploré le Tout-Puissant d’agréer les victimes en Sa Sainte miséricorde, et d’accorder patience et réconfort à leurs familles, en formulant les vœux d’un prompt rétablissement aux blessés.

À cette occasion, les fidèles ont élevé des prières au Tout-Puissant pour préserver Sa Majesté le Roi Mohammed VI et couronner de succès Ses différentes actions et initiatives, implorant le Très-Haut de combler le Souverain en les personnes de S.A.R. le Prince Héritier Moulay El Hassan, de S.A.R. la Princesse Lalla Khadija et de S.A.R. le Prince Moulay Rachid, ainsi que de l’ensemble des membres de l’illustre Famille Royale. Des prières ont été également élevées pour le repos de l’âme de Feu S.M. Mohammed V et Feu S.M. Hassan II, implorant le Très-Haut d’avoir les regrettés Souverains en Sa sainte miséricorde. «Nous considérons ce soir que nous avons perdu des personnes extrêmement proches. Nous voulons montrer cette grande proximité que nous avons avec le peuple marocain. Notre peuple et nos frères», a déclaré à la presse le Secrétaire général du Conseil des communautés juives du Maroc, Serge Berdugo.

«C’est avec beaucoup de douleur, mais en même temps avec beaucoup de fierté, que nous sentons comme tous les Marocains le privilège de faire partie de ce peuple qui accorde une si grande part à la solidarité, à la tolérance, à l'amitié et à la compassion», a-t-il relevé. Dans cette tragédie, les juifs marocains, partie intégrante de la nation marocaine, veulent participer à cet élan admirable de solidarité, a-t-il poursuivi, notant que tout un programme sera préparé et mis en place pour soulager les peines de ceux qui sont en détresse et qui ont tout perdu.

"Personne n'a de leçons à donner au Maroc", s'agace Gad Elmaleh

Je pense qu’on devrait s’inspirer de la solidarité marocaine plutôt que de donner des leçons sur la manière de vivre”, a déclaré l’humoriste

Interviewé dans l’émission C l’Hebdo sur France 5, Gad Elamaleh a évoqué l’élan de solidarité des Marocains pour leurs compatriotes, après le tremblement de terre qui a frappé le pays et fait plus de 2500 morts, selon les derniers bilans des autorités. Le séisme de magnitude 6,8, le plus puissant en 120 ans, a engendré des destructions massives, en particulier dans les régions montagneuses du Haut Atlas. Alors que l'aide internationale se mobilise, le bilan humain et matériel continue de s’alourdir.

Visiblement agacé par les polémiques autour de l’aide française refusée au Maroc et des tensions diplomatiques entre les deux pays, Gad Elmaleh a tenu à partager son point de vue : "Je pense qu’on devrait s’inspirer de la solidarité marocaine plutôt que de donner des leçons sur la manière de faire", a déclaré l’humoriste. "Je ne suis pas en colère, mais je crois que l’heure n’est pas au débat. J'entends beaucoup de commentaires sur comment le Maroc devrait se comporter, comment le gouvernement, comment sa majesté le roi devrait… Ça n'a pas d'intérêt, c'est de l'orgueil, c'est de l'ego. Quand on aide, c'est parce que l'on tend la main", a assuré Gad Elmaleh.

Gad Elmaleh, né le 19 avril 1971 à Casablanca au Maroc, est un humoriste, acteur, réalisateur et chanteur marocain possédant également la nationalité canadienne. Surtout connu en France pour ses spectacles de stand-up, il s'essaie au cinéma en portant les deux comédies Chouchou (2003) et Coco (2009), adaptées de personnages qu'il a créés sur scène. Parallèlement, il tient également les premiers rôles de comédies romantiques: A+ Pollux (2001), Hors de prix (2006) et Un bonheur n'arrive jamais seul (2012) et donne la réplique à des personnalités de la comédie française : Gérard Depardieu dans Olé ! (2004) de Florence Quentin ou encore Daniel Auteuil et Dany Boon pour La Doublure (2005), de Francis Veber. Durant les années 2010, il entame une carrière d'humoriste aux États-Unis, après avoir participé à trois productions au succès international: Les Aventures de Tintin: Le Secret de La Licorne de Steven Spielberg, Minuit à Paris (2011) de Woody Allen, et L'Écume des jours (2013) de Michel Gondry.

Richard Attias, le roi de la com

L’homme d’affaires franco-marocain Richard Attias est né à Fès, le 19 novembre 1959, au sein d’une famille juive. Son grand-père était le couturier officiel de SM le Roi Mohammed V, alors que son père était l’un des hauts fonctionnaires de l’Etat.

Richard Attias a quitté le Maroc pour la France à l’âge de 16 ans, afin de poursuivre ses études. Il a obtenu un master en mathématiques et physique, avant de rejoindre l’Institut national des sciences appliquées de Toulouse et de décrocher un diplôme d’ingénieur civil.

Il a débuté sa carrière en 1983 chez IBM avant de se tourner vers le domaine de la communication et de fonder sa société “Publicis”, puis “Publicis Life” et enfin “Richard Attias and Associates” qu’il a fondée à New York en 2008. Il s’agit d’une société spécialisée dans la communication, l’influence et l’organisation de séminaires internationaux. Cette société se trouve souvent impliquée dans l’organisation de manifestations d’envergure mondiale telles que le Forum économique de Davos, le GATT, le lancement de l’euro en 2000, ou encore la conférence de l’UMP, au cours de laquelle Nicolas Sarkozy a élu le Secrétaire Général à la tête du parti, le 28 novembre 2004.

Attias a remporté de nombreux succès grâce à son intelligence et à son charisme. Il est parvenu, au fil des ans, à tisser un réseau solide de relations à l’international, fait notamment de présidents, de têtes couronnées, entre autres personnalités influentes. Sa force de persuasion est telle que les médias français l’ont surnommé « le roi de la communication ». De nombreux articles ont été consacrés à ses activités.

Marc Lasry: «The Moroccan Freak 23»
Son nom n’est pas seulement connu dans le milieu des affaires et dans les rangs des sympathisants du Parti démocrate, mêmes les amoureux du basketball américain le surnomment désormais The Moroccan Freak 23.
De Marrakech à Hartford

Pourtant, peu de gens savent que Marc Lasry est né à Marrakech en 1961 dans une famille juive, composée notamment du père Moise, un programmeur d'ordinateur, d’Elise, sa mère, qui exerçait en tant qu’institutrice et deux sœurs. Dès 1966, alors que Marc n’a que six ans, la famille plie bagage pour immigrer aux Etats-Unis. Arrivée dans l’Etat du Connecticut, elle s’installe à Hartford, où les parents se retrouvent obligés d’exercer un métier du soir. C’est ainsi qu’ils officient en tant que vendeurs de vêtements marocains dans une boutique pour couvrir les besoins de leurs trois enfants.

Après avoir intégré l’Université Clark, Marc Lasry obtient un Bachelor en histoire en 1981, puis un doctorat en jurisprudence à l’Institut de droit de New York (New York Law School) en 1984. Entre ces deux expériences, il travaille pendant l’été comme conducteur de camion et songe même pendant un temps à laisser tomber ses études pour se consacrer à cet emploi saisonnier. «Ces conducteurs gagnaient pas mal d’argent et je pensais que je pourrais faire de la gestion. Or, ma femme ne voulait pas que je sois conducteur de camion, mais que j’intègre une école de droit», disait-il lors d’un discours devant des étudiants en 2007. Pendant qu'il fréquente les bancs de l'école de droit, Marc Lasry travaille aussi comme commis pour le juge principal du district du sud de New York, Edward Ryan.

Marc et Sonia, un partenariat qui dure depuis plusieurs décennies

Dès 1985, le Maroco-américain est d’abord avocat spécialisé en droit de la faillite et insolvabilité chez Angel & Frankel, puis directeur du département de la dette privée de la Smith Vasiliou Management Company de 1986 à 1987. L’année suivante, il est nommé co-directeur du département faillite et réorganisation corporative chez Cowen & Company.

En 1989, il décide, avec sa sœur Sonia Gardner (née Sonia Lasry), de mettre en place Amroc Investments, un fonds d’investissement qui démarre avec 100 millions de dollars. Ils mettent en place en 1995 le fonds d’investissement Avenue Capital Group avec un montent initial de 7 millions de dollars qu’ils sortent de leur poche. Spécialisé dans la dette en difficulté aux États-Unis principalement, Avenue Capital Group s’installe par la suite en Europe et en Asie. Marc et Sonia continueront à construire leur fonds de couverture qui atteindra, par la suite, 12 milliards de dollars en actifs sous gestion.

The Moroccan Freak 23

Son engagement concerne également les infrastructures scolaires et universitaires puisqu’en 2004, il a financièrement soutenu l’Université de Pennsylvanie et coprésidé le Comité de leadership des parents. En 2005, il a offert 5 millions de dollars à l’Université Clark pour la construction du «Cathy ’83 and Marc ’81 Lasry Center for Biosciences».

Marié à Cathy Cohen, Marc Lasry est père de cinq enfants, dont Alexander Lasry qui occupait le poste de conseiller senior auprès de Valerie Jarret, assistante de Barack Obama pour les affaires intergouvernementales et Samantha Lasry, assistante du congressman et maire de Chicago, Rahm Emanuel. Il est aussi un passionné de tennis et de basketball. D’ailleurs, en mai 2014 avec Wesley Eden, Marc Lasry a procédé à l’achat de l’équipe de la National Basketball Association (NBA), les Bucks de Milwaukee, pour 550 millions de dollars. Les deux parties ont su, par la suite, attirer d'autres investisseurs à l’instar du milliardaire et parton du fonds York Capital Management, Jamie Dinan.


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