Les Mensonges les plus incroyables de l'histoire de l'Industrie en algérie
- gherrrabi
- 1 déc. 2024
- 5 min de lecture

L’incroyable mensonge du drone 100% algérienne
Chien qui aboie, dit-on, ne mord pas. Les Espagnols, qui ont leur propre version de l’adage (“perro ladrador, poco mordedor”, c’est-à-dire, littéralement, chien aboyeur, peu mordeur).

Quel est le mensonge le plus incroyable que vous ayez entendu ?
Une nouvelle fois, le régime militaire algérien fait usage de son appareil médiatique pour propager des informations fallacieuses et détourner l’attention des Algériens des véritables enjeux.
"Ne pas mentir": c'est une défense qu'on ne fait qu'aux enfants. On ne demande jamais aux adultes de ne pas mentir.” Henry de Montherlant
Un drone "fabriqué localement" a été présenté lors d'une des expositions d'innovation comme une invention algérienne locale, où on observe une femme soldat en uniforme militaire expliquait aux visiteurs les détails techniques de cet avion, ce qui a donné l'impression que l'algérie avait réalisé une importante avancée dans le domaine de la fabrication des drones.

Sur le coup, cela m'a semblé normal, avec l'ambiance officielle et l'enthousiasme du spectacle. Mais, rapidement, des observateurs avisés ont découvert que cet avion n'était qu'un jouet commercial disponible sur des sites comme « Ali Express » et « Ebay ».

La vague d'indignation
Il n’y avait aucun lien avec la fabrication locale en algérie, mais elle était plutôt présenté comme une invention algérienne locale, ce qui a a suscité l’indignation sur les réseaux sociaux, où les internautes algériens ont fait part de leur dégoût d’une telle bassesse.
Les images se sont rapidement répandues sur les réseaux sociaux et les citoyens ont commencé à les diffuser largement, et l'incident s'est transformé en une campagne de satire, de canular et de moquerie... contre les responsables de cet évènement qui a trompé le public.
L'incident est devenu un sujet de discussion brûlant, avec des questions sur la crédibilité des expositions et des entités qui les gèrent, et cet incident a suscité une large controverse en algérie.
Ce scandale ouvre aussi la porte à un débat plus approfondi sur la transparence des offres officielles et la manière de présenter les innovations scientifiques et technologiques, et expose les mensonges de la junte militaire algérienne.
L’incroyable mensonge de la première voiture électrique 100% algérienne...

"Voiture" électrique algérienne: réactions mitigées sur la Toile
Le "ministre" de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique Kamel Baddari a donné lundi 17 avril le coup d’envoi d’un projet de fabrication de la première voiture électrique algérienne.
A rappeler que Abdelmadjid Tebboune, a auparavant exigé par visioconférence l’incarnation de la transition énergétique lors d'une réunion périodique du Conseil des ministres qui s’est penché sur plusieurs sujets, notamment l’impact de la pandémie du coronavirus (Covid-19) sur l’économie nationale et la situation sanitaire, ainsi que le secteur de justice et de l’industrie en juillet 2020. Tebboune a appelé à promouvoir la voiture électrique en Algérie et encouragé l’importation, soulignant que la question de la transformation énergétique dans le plan de travail du ministère compétent occupe une position de premier plan afin de débarrasser progressivement le pays de la dépendance aux hydrocarbures, qui constituent plus de 95 % des revenus extérieurs.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, Kamel Baddari a salué « des résultats basés sur la recherche et le développement pour répondre aux besoins des citoyens ». Le projet est mené par le Centre de recherche en technologie industrielle (CRTI) de Tipaza.
Sur les réseaux sociaux, l’annonce du projet de la première voiture électrique 100% algérienne a reçu un accueil mitigé. Il est vrai que le véhicule présenté ne ressemble pas vraiment à une voiture électrique, c’est ce que pointent les internautes ayant réagi.
Une page Facebook a mis la photo du véhicule présenté comme la voiture électrique algérienne en 2023 avec une autre photo de la première voiture fabriquée en Allemagne il y a une centaine d’années.
« Ceci n’est ni une voiture ni un chariot. On ne sait même pas comment le nommer, mais pour dire que c’est une voiture électrique 100% algérienne…. », écrit une autre page sur Facebook également.
Comparativement avec d’autres pays comme la Turquie qui ont présenté de vrais modèles de voitures électriques, le ministre de l’Enseignement aurait dû patienter avant de monter dans ce prototype de véhicule électrique algérien, estiment certains.
Le modèle sur lequel travaillent plusieurs équipes du CRTI est un véhicule de quatre places, selon les précisions de Mokhtar Hocine, un des ingénieurs du CTRI dans des déclarations à la presse.
« Nous avons achevé la partie structure tandis qu’une autre équipe a achevé la batterie. Il nous reste les commandes », a expliqué l’ingénieur.
Le véhicule est doté d’un moteur de 6 kilowatts, alimenté par une batterie de 220 volts, selon Mokhtar Hocine qui a ajouté que cette voiture électrique algérienne peut être chargée à domicile, pendant six heures.
Pour ce qui est de l’autonomie de la batterie, elle est de 150 km pour le moment. « Nous travaillons pour une plus grande autonomie de la batterie », a-t-il indiqué.
L’ingénieur présenté comme l’inventeur du concept a évoqué la possibilité de travailler avec des startup pour les composants de la voiture électrique algérienne.
« Notre objectif est de créer des postes d’emploi pour les diplômés des universités et d’intégrer les startup afin de réduire la dépendance à l’étranger », a ajouté Mokhtar Hocine.
Plusieurs intervenants dans le projet
La conception de la structure a été faite en collaboration avec BMS Motos, société spécialisée dans la fabrication de motos, a révélé Abdeslam Benamar, directeur adjoint du CTRI.
« On peut dire que la partie mécanique est complétée à 100 %. Tout ce qui est freins, direction, suspension, on a déjà une base avec laquelle on peut tester le moteur électrique », a-t-il poursuivi en révélant que la batterie a été conçue par les ingénieurs du département d’études du CTRI à Sétif.
Le directeur adjoint n’a pas caché ses ambitions pour la fabrication des voitures électriques ou bien des parties de ce genre de voitures qui devraient remplacer à terme les automobiles à moteur thermique dans de nombreux pays, notamment en Europe.
Scandale des voitures électriques en Algérie, un cas de plagiat avéré d'un projet français" le jouirnaliste algérien Abdou Semmar

Vous êtes fan d’une célèbre marque d’ameublement suédoise ?

L’Ampool est faite pour vous! Le cluster aquitain en technologies libres Aquitenic, qui regroupe une vingtaine de sociétés, a décidé de commercialiser en 2017 la première voiture électrique en kit.
Ce véhicule personnalisable, hyper-connecté et conçu en mode « open-source » devrait être commercialisé dès 2017.

Nommée Ampool, cette voiture est dotée d’un châssis et d’une carrosserie fabriqués à base de fibre de verre et de résine bio-sourcée : son poids est donc très léger, ce qui permettra au véhicule de consommer peu d’énergie. Capable de rouler en autonomie sur 120 km pour une vitesse maximale de 80km/h, elle n’est pas destinée aux trajets longs, tandis que son temps de rechargement est évalué à 6 heures. Conçue pour deux personnes, cette voiture est un projet open source, dont les plans et programmes seront accessibles gratuitement pour tous.
Le véhicule sera proposé en 14 morceaux distincts qui pourront assemblés en 4 heures. On vous rassure, l’assemblage ne sera tout de même pas confié aux utilisateurs finaux mais à certains garages partenaires qui recevront les kits et les monteront dans leurs ateliers.
Son prix de lancement devrait être inférieur à 20 000 euros et devrait diminuer progressivement.
Dévoilée officiellement l’automne dernier à l’occasion du 22ème Congrès mondial sur le transport intelligent qui se tenait à Bordeaux, cette première voiture électrique open-source d’Europe devrait être commercialisée au début de 2017. Son prix de lancement devrait être inférieur à 20 000 euros et devrait diminuer progressivement.
Le premier prototype prend la forme d’une citadine deux places et a déjà pu être testé sur le circuit de Pau Arnos. Si on ne connait pas encore les détails techniques du véhicule, on sait qu’Aquinetic vise une autonomie d’environ 120 kilomètres.






![Le Maroc se positionne comme un acteur engagé et un porte-voix des victimes du terrorisme en Afrique... [Décryptage] - By- Gherrabi Mohammed](https://static.wixstatic.com/media/f0d73a_5560e4e9e3db4277a707af80d307e424~mv2.png/v1/fill/w_406,h_176,al_c,q_85,enc_avif,quality_auto/f0d73a_5560e4e9e3db4277a707af80d307e424~mv2.png)

Commentaires