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Le Qatar a indiqué aux États-Unis être prêt à reconsidérer la présence du Hamas sur son territoire


Après l’attaque meurtrière du Hamas, le 7 octobre, se pose la question des organisations et des États étrangers qui soutiennent ce mouvement islamiste palestinien. Iran, Algérie, Tunisie: plusieurs nations lui ont apporté un soutien direct ces derniers jours. Depuis sa création en 1987, le Hamas – classé comme organisation terroriste par les États-Unis, l’Union européenne ou encore Israël – a aussi établi de solides liens avec plusieurs puissances régionales.

Le Qatar a indiqué aux États-Unis être prêt à reconsidérer la présence du Hamas sur son territoire

Le Qatar a déclaré aux États-Unis qu'il était disposé à reconsidérer la présence du Hamas sur son territoire, a déclaré vendredi un haut responsable américain, une fois résolue la crise des dizaines d'otages kidnappés par le groupe militant islamiste.

L'accord, rapporté pour la première fois par le Washington Post, a été conclu lors d'une réunion entre le secrétaire d'État américain Antony Blinken et l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, alors que le plus haut diplomate américain était en visite à Doha au début du mois. dit le responsable.

Le petit État du Golfe, en coordination avec les États-Unis, mène des négociations de médiation avec le Hamas et des responsables israéliens sur la libération de plus de 200 otages capturés lors de l'attaque transfrontalière du groupe palestinien du 7 octobre. Le riche pays producteur de gaz a également joué un rôle déterminant dans les négociations avec le Hamas sur le passage en toute sécurité des Américains bloqués à Gaza et l’ouverture du poste frontière avec l’Égypte pour permettre à l’aide humanitaire d’entrer dans l’enclave sous blocus israélien.

Le Hamas a ouvert son bureau politique à Doha en 2012 et plusieurs responsables du Hamas, dont le chef du groupe Ismail Haniyeh et l'ancien chef Khaled Meshaal, séjournent régulièrement à Doha.

Lors d'une conférence de presse conjointe le 14 octobre avec le Premier ministre qatari Cheikh Mohammed Bin Abdulrahman al-Thani, Blinken a déclaré qu'il ne pouvait plus y avoir de «business comme d'habitude» avec le Hamas lorsqu'on lui a demandé si les États-Unis voulaient que Doha ferme le bureau politique du Hamas. Cheikh Mohammed a dans le même temps déclaré que l'objectif du bureau politique était "d'être un moyen de communication et d'apporter la paix et le calme dans la région, et non de déclencher une guerre". Il a déclaré qu'il était important de maintenir les canaux de communication ouverts.

Washington a annoncé ce vendredi une nouvelle salve de sanctions économiques contre les responsables du Hamas.

Les États-Unis ont annoncé ce vendredi une seconde salve de sanctions économiques visant des responsables du Hamas, mais aussi des Gardiens de la révolution iraniens, ainsi que leurs réseaux financiers, trois semaines après le début de la guerre entre le mouvement islamiste palestinien et Israël. Ces sanctions ciblent "des actifs supplémentaires dans le portefeuille d'investissement du Hamas et des individus qui facilitent le contournement des sanctions par les entreprises affiliées au Hamas", a indiqué le département américain du Trésor dans un communiqué.

Washington précise avoir également imposé des sanctions à l'encontre d'"un responsable du Hamas en Iran et des membres des Gardiens de la la révolution", l'armée idéologique du régime iranien.

Les sanctions visent en outre "une entité basée à Gaza qui a servi de canal pour (acheminer) les fonds iraniens illicites vers le Hamas et le Jihad islamique palestinien". Cette action "souligne l'engagement des Etats-Unis à démanteler les réseaux de financement du Hamas en déployant nos autorités chargées des sanctions antiterroristes et en travaillant avec nos partenaires mondiaux pour priver le Hamas de la capacité à exploiter le système financier international", a déclaré le secrétaire adjoint au Trésor, Wally Adeyemo, cité dans le communiqué.

"Réseau financier"

"Nous n'hésiterons pas à prendre des mesures pour dégrader davantage la capacité du Hamas à commettre d'horribles attaques terroristes en ciblant sans relâche ses activités financières et ses flux de financement", a-t-il ajouté. Wally Adeyemo, qui a entamé vendredi un déplacement en Europe, jusqu'à mercredi, avait dit mardi à l'AFP vouloir mettre en place une "coalition internationale" pour s'attaquer au "réseau financier du Hamas".

Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a souligné que ces sanctions visaient "huit personnalités clés pour leur soutien au Hamas", ainsi que "des responsables des Gardiens de la révolution iraniens impliqués dans le financement et la formation du Hamas". "Un certain nombre d'individus et d'entités désignés aujourd'hui ont joué un rôle clé en facilitant le contournement des sanctions par les entreprises affiliées au Hamas", a ajouté le ministre de Joe Biden.

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