La (RR710), Boujaad-Khénifra: Près des yeux près du cœur
- gherrrabi
- 24 sept.
- 3 min de lecture

"Le Maroc vise à atteindre 67% de routes en bon état d’ici 2027" ces informations sont venues de la bouche de Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau
La modernisation des routes n'est pas seulement une question de maintenance, mais une nécessité stratégique pour assurer une mobilité sûre, efficace et durable dans un monde en constante évolution. Actuellement, 64% des routes marocaines sont en bon ou excellent état, a indiqué Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, lors d’une séance à la Chambre des conseillers le 24 décembre 2024. L’objectif du ministère est d’atteindre un taux de 67% d’ici 2027. Il a expliqué que cet avancement significatif découle des efforts du ministère pour améliorer leurs entretien et leurs équipement, un domaine où seulement 60% des routes étaient en bon état auparavant.
Cependant, des inégalités persistent entre les régions, avec des pourcentages variés des infrastructures routières bien entretenues, allant de 95% à Laâyoune-Sakia El Hamra à 50,7% à Fès-Meknès.
Le ministre a également souligné l’importance de concentrer les efforts sur les routes en mauvais état, notamment les routes rurales, qui nécessitent un entretien spécifique. À cet effet, un programme spécial a été mis en place pour améliorer ces infrastructures avec des budgets alloués en conséquence.
Les investissements dans les infrastructures routières représentent 254 milliards de dirhams, une somme qui témoigne de l’engagement du ministère à moderniser les routes du pays, notamment à travers la construction de nouvelles voies et l’amélioration de l’existant.
"La vie mettra des pierres sur ta route. A toi de décider d'en faire des murs ou des ponts." Coluche
La Province de Khénifra, a besoin de grands projets structurants portant sur la modernisation et l’adaptation des infrastructures à l’évolution de la circulation et sur l’amélioration des conditions d’accès de la population au réseau routier.
La région de Béni Mellal-Khénifra dispose d’un réseau routier classé important qui s’étale sur 4296 Km dont 339 Km des routes nationales, 1488 Km des routes régionales et 2469 Km des routes provinciales, et qui nécessite des interventions permanentes afin de sauvegarder ce patrimoine routier existant et d’améliorer le niveau de service et le niveau de sécurité routière des usagers de la route.

La (RR710), cette route est l'un des corridors vital reliant plusieurs communes et villages, partant de Boujaad et atteignant Khénifra via la Kahf Nsour "Grotte des Aigles", en passant par les communes d'Oulad Gouaouch, Beni Bataw, Boukhris, Sidi Lamine et d'autres communes de la région de Khénifra.
Depuis des années, les habitants de ces communes réclament aux autorités compétentes la réhabilitation de cette route vitale d'environs 90 kilomètres, compte tenu de son état déplorable, avec ses nids-de-poule, ses crevasses et ses irrégularités, qui fait d'elle un véritable cauchemar menaçant la sécurité des conducteurs et des véhicules.
Aujourd'hui la (RR710) constitue un danger majeur pour les conducteurs et les véhicules en raison de l'accroissement des risques de perte de contrôle, de dérapage et de dommages matériels..
La réhabilitation de la route reliant Béjaâd à Khénifra (RR710) a été incluse dans un partenariat Etat-Région pour les axes stratégiques, selon un article de INDUSTRIES DU MAROC MAGAZINE. Ce projet vise à améliorer l'état de la chaussée, réduire les temps d'accès aux autoroutes et favoriser le développement de la région. Il est important de noter qu'en l'absence de tout lien avec les routes « Kaf Nsour », la réhabilitation porte spécifiquement sur la RR710.

L'objectif principal est de Mettre à niveau les axes routiers stratégiques de la région de Béni Mellal-Khénifra.
Axe concerné est la route régionale RR710 reliant Boujaâd à Khénifra, sur une longueur d'environs 90 kilomètres. La mise à niveau de cet axe routier permettra:
d’améliorer la viabilité hivernale par la suppression des points de coupures;
de réduire le temps d’accès à l’autoroutes reliant Beni Mellal et Casablanca;
de participer au développement de plusieurs centres traversés par cet axe routier.

Amélioration de la capacité et de la fluidité : L'augmentation du trafic nécessite des travaux de élargissement des routes, de création de nouvelles voies.
Les routes facilitent l'accès au travail, aux services, et le transport des marchandises, contribuant ainsi à la croissance économique et au développement sociétal. De bons réseaux routiers bien entretenus sont un atout pour les entreprises et la population.
Adaptation aux enjeux actuels et futurs:
Résilience face au changement climatique: Il s'agit de construire des routes plus robustes, capables de résister aux événements météorologiques extrêmes (inondations, vagues de chaleur).
Prise en compte de la mobilité durable: Les projets doivent intégrer la construction de voies pour les vélos et les piétons, l'accès aux transports en commun, et le développement d'infrastructures pour les véhicules autonomes.






![Hooliganisme - Algérie: la délinquance des stades de football algérien... Décryptage: By- Gherrabi Mohammed [Part1]](https://static.wixstatic.com/media/f0d73a_7133fccfca9e4b1c96194f307c5ace78~mv2.png/v1/fill/w_390,h_292,al_c,q_85,enc_avif,quality_auto/f0d73a_7133fccfca9e4b1c96194f307c5ace78~mv2.png)
Commentaires