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Kabylie: Le « pseudo-intellectuel » (KDS), Amar Ingrachen, se fait sévèrement recadrer par un Kabyle

Diabolisé, censuré, menacé, harcelé de partout  … La mafia militaro-politico-financière algérienne cherche par tous les moyens, notamment médiatiques, les commis robotisées au service… à discréditer le MAK.

Amar Ingrachen, se fait sévèrement recadrer par un Kabyle

« Réponse à Amar Ingrachen, suite à sa contribution au journal El Khabar repris en français dans le journal Le Soir d’Algérie, accusateur de Ferhat Mehenni et du MAK (Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie).

Monsieur Ingrachen, vous venez, toute honte bue, éructer vos étourderies dans le pur style des plus sombres années du boumediénisme.

Avec des notions plus bancales les unes que les autres, vous pérorez à qui veut l’entendre que Ferhat et ses militants sont des fascistes. Rien que cela ! Que ces jeunes patriotes kabyles, pacifiques qui espèrent un sort meilleur à leur pays calciné sont une menace grandissante pour cette grande nation algérienne ? Mais comment cela se peut-il ? Ferhat fasciste ? Un homme qui a côtoyé Kateb Yacine, Mouloud Mammeri, Mohand Issiakhem, Tahar Djaout, Mustapha Bacha, Ali Yahia Abdenour et Mohya. Le maquisard de la chanson, le militant de la première heure, un politologue, un intellectuel. Des dizaines de chansons à son actif glorifiant la démocratie, la tolérance. Membre fondateur de la première ligue des droits de l’homme, du MCB (Mouvement Culturel Berbère) , du RCD (Rassemblement pour la Culture et la Démocratie). « Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es », dit le proverbe. Regardez bien autour de vous, Monsieur, pour voir ceux qui vous entourent et dites-nous si vous pouvez leur faire confiance. Rappelez-vous le sort des KDS (Kabyle De Service) trucidés par leurs maîtres.

Le fasciste c’est vous, Monsieur. – Ferhat a délaissé sa famille ?

Oui, effectivement. Ferhat a fait passer son engagement par-dessus tout en le payant au prix fort : 12 fois emprisonné dans les pires geôles algériennes, Lambèse et Berrouaghia, pour que vous puissiez avoir le droit à la parole aujourd’hui dans ce chiffon. Ameziane, un voyou ? Vous n’avez pas honte d’insulter de la sorte la mémoire d’un mort, de semer le doute sur les circonstances de son assassinat? Connaissez-vous Ameziane? Bien sûr que non ! C’était, de l’avis de tous, un fils de bonne famille, d’une gentillesse exemplaire, un universitaire, courageux et digne petit fils et fils des Mehenni. Quant à vos perfidies, elles sont de notoriété publique. Vous cherchez à tromper l’opinion publique avec vos contre-vérités historiques afin d’avoir un semblant de notoriété et plaire à vos supérieurs. Ne vous en déplaise, la nation algérienne est une chimère, un non-sens anthropologique, sociologique et historique, c’est une création coloniale et post-coloniale. Le racisme, la marginalisation, la stigmatisation sont du fait de l’État algérien comme vous l’avez si bien mentionné à l’égard de la Kabylie, de tout temps. C’est dire toute la contradiction qui vous habite et vous anime. Vous êtes à l’image de ces Kabyles qui ont condamné leurs frères en 1949 parce qu’ils ont osé brandir leur berbérité. Ils étaient en avance politiquement. Ils étaient visionnaires. Aujourd’hui, l’histoire les a réhabilités : Benai Ouali, Amar Oulhamouda, Mbarek Aït Menguellet peuvent dormir en paix. La relève est assurée. Et leurs accusateurs alors ? Et leurs exécuteurs? Où sont-ils? Dans la poubelle de l’histoire, bien entendu. Pour finir, profitez bien de votre blanc-seing octroyé par vos commanditaires pour venir déverser votre fiel dans les torchons de cette république bananière, car dans un État de droit qui se respecte, vous n’oseriez pas, un seul instant énoncer le millième de ces allégations sans en détenir les preuves matérielles. C’est de la désinformation, de la diffamation et un appel caractérisé à la violence.

Quelle honte, quelle bêtise ! Si vous voulez répondre à Ferhat, essayer d’élever le niveau et produisez un argumentaire, publiez un livre comme il l’a fait. Je ne suis ni du MAK, ni d’AKKAL, ni du RPK, ni du DRS. Je suis Kabyle tout simplement. À bon entendeur. » A. Azem, Paris, France.

La félonie des Kabyles De Service (KDS) au service du colonialisme algérien

Il est connu que le propre de tout État colonial est d’occuper par la force et la violence le territoire qu’il garde sous sa botte. Il pille les multiples richesses minières et naturelles du pays conquis et impose sa Langue et sa Culture qu’il présente civilisatrices. Dans cette mécanique coloniale, dominatrice et infernale, broyeuse de l’Homme colonisé rendu esclave, acculturé et désorganisé, il y a un autre aspect et pas des moindres qui y est développé en parallèle. Pour le bon fonctionnement de ce mécanisme colonial, le colon pioche dans les chefferies tribales, locales ou dans leurs élites, quand il en existe, qu’il émancipe de la condition d’indigène et distingue de ses frères analphabètes afin de graisser tous les mécanismes coloniaux et servir aussi de courroie de transmission entre l’autorité coloniale et le colonisé. Il n’est pas sans nommer ici le rôle joué par les féodaux locaux, les dignitaires religieux et bien sûr, dans l’Algérie coloniale les Bachaghas, Caïds et autres Aghas dont les enfants et les petits enfants sont à ce jour dans les rouages de la haute administration, même à des postes de ministres. À l’instar de la France coloniale, son deuxième collège, ses députés indigènes assimilationnistes et tout son personnel administratif dit musulman dont le niveau scolaire est limité au certificat de fin d’étude du primaire, assez pour servir de « zone tampon » dans les tâches administratives quotidiennes entre l’administration coloniale et les autochtones en majorité analphabètes, la junte militaire algérienne arabo-islamique reproduit quasiment le même model avec la Kabylie occupée. La méthode est globalisante et négatrice de toute Kabylité sinon assimilée, acculturée et noyée dans une amazighité algérienne arabisée, islamisée, salafisée et officialisée depuis 2016. La population Kabyle ciblée est bien entendu l’élite Kabyle que la junte a introduite et placée dans les hautes fonctions de l’administration nationale et locale et bien sûr et surtout dans la sphère religieuse avec ses Imams. Ainsi est né le KDS, le Kabyle de Service, celui qui sera plus algérien que les algériens, plus arabe que les arabes, plus islamisé que les islamistes, plus salafisé que les salafistes, plus palestinien que les palestiniens, plus saharaoui que les saharaouis, et ainsi de suite.

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