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Journée mondiale des réfugiés : Angelina Jolie au Burkina Faso pour soutenir les réfugiés maliens du

Journée mondiale des réfugiés : Angelina Jolie au Burkina Faso pour soutenir les réfugiés maliens du camp de Goudebou .

Journée mondiale des réfugiés : ensemble on se soigne, on apprend et on rayonne

L’actrice américaine Angelina Jolie, envoyée spéciale du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), est venue soutenir dimanche des milliers de réfugiés maliens ayant fui la violence jihadiste. En sa qualité d’envoyé spécial du Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, elle a passé la journée du samedi 19 juin à Kaya avec les déplacés internes, avant d’aller célébrer la Journée mondiale des réfugiés, ce 20 juin au camp des réfugiés de Goudoubo dans le Sahel.

A Kaya comme à Goudebou, Angelina Jolie a eu des entretiens avec les réfugiés et les déplacés internes et a lancé un appel à un engagement de toutes les bonnes volontés et de tous les partenaires à aider les déplacés internes et les réfugiés. La star américaine est arrivée au camp de réfugiés de Goudebou à bord d’un hélicoptère, accompagnée du ministre burkinabè des Affaires étrangères Alpha Barry, pour la commémoration de la journée mondiale des réfugiés, célébrée chaque 20 juin.


« A ce jour nous sommes à plus de 9000 réfugiés sur ce site sur un nombre total de 22 000. Nous avons 7 000 demandeurs d’asile. Nous allons concentrer le maximum de réfugiés ici. L’idée est que tout le monde soit au même endroit pour qu’on essaie de concentrer le maximum de sécurité à cet endroit. Et c’est plus facile à gérer », a déclaré Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères. Les réfugiés de ce camp ont aussi le soutien de l’actrice américaine, l’envoyée spéciale du haut-commissaire pour les réfugiés, Angelina Jolie, venue témoigner sa « solidarité avec le peuple du Burkina Faso qui continue de recevoir leurs frères et sœurs malgré les conditions difficiles dans lesquelles ils vivent en partageant le peu de ressources dont ils disposent, au moment où d’autres pays ayant assez de ressources ont fermé leurs frontières ». « Je célèbre cette journée depuis 20 ans dans différents pays mais je n’ai jamais été aussi inquiète après une situation de déplacement global comme je le suis aujourd’hui. Non seulement il y a plus de 88 millions de personnes forcées au déplacement au monde, mais le nombre a doublé », a déclaré l’humanitaire et la star holliwoodienne dans son adresse aux réfugiés depuis le camp de Goudebou.

En plus de la situation sécuritaire préoccupante, les réfugiés ont demandé le renforcement des infrastructures sociales. Ils veulent avoir un meilleur accès à l’école, aux centres de santé mais aussi l’accès à l’eau potable. « La vérité est que nous ne faisons pas la moitié de ce que nous pourrions et devrions faire pour trouver des solutions pour permettre aux réfugiés de rentrer chez eux ou pour soutenir les pays d’accueil« , a-t-elle ajouté, appelant à soutenir les pays qui accueillent les réfugiés comme le Burkina Faso.

Angelina Jolie reçue par le président du Faso. De retour de Goudoubo dans la région du Sahel, où elle a pris par à la Journée mondiale du réfugié, l’envoyée spéciale du Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Angelina Jolie, a été reçue en audience par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré ce dimanche 20 juin en début de soirée. La star holliwoodienne, a échangé avec le chef de l’Etat sur des questions humanitaires notamment les conditions de vie des réfugiés et des déplacés internes. Au cours de cette audience, elle a eu aussi des échanges approfondis avec le président du Faso sur le cinéma et entend apporter sa contribution à l’essor du cinéma burkinabè et au rayonnement du FESPACO. Le président du Faso a souhaité qu’elle soit une ambassadrice du cinéma burkinabè partout où elle ira. En mars 2020, après une nouvelle attaque contre le poste de sécurité de ce camp, situé près de Dori, et qui abritait jusqu’à 9.000 réfugiés, ceux qui étaient restés après de précédentes attaques avaient dû fuir à leur tour, occasionnant la fermeture de fait de Goudebou. Depuis décembre, les autorités burkinabè et le HCR ramènent les réfugiés dans ce camp, après avoir renforcé le dispositif sécuritaire, avec davantage de personnels militaires, plus de patrouilles et à terme la construction d’une caserne. Entre décembre et juin, près de 11.000 personnes venant de villes du nord du Burkina sont revenues à Goudebou, selon le HCR. « Les réfugiés sont meurtris car le contexte sécuritaire se dégrade au jour le jour malgré les efforts consentis par les autorités burkinabè, leurs partenaires et les forces de défense et de sécurité dans la région du Sahel », a déclaré le représentant des réfugiés de Goudebou, Wanadine ag Mohamed. Il a rappelé le drame de Solhan (nord-est du Burkina), au cours duquel 132 personnes selon les autorités et 160 selon des sources locales, ont été tuées dans une attaque menée par des jihadistes présumés dans la nuit du 4 au 5 juin. Depuis 2012, quelque 22.000 réfugiés de diverses nationalités ont trouvé refuge au Burkina Faso, dont de nombreux Maliens fuyant les exactions des groupes jihadistes dans le nord et le centre de leur pays. Mais le Burkina est devenu à son tour la cible d’attaques jihadistes depuis 2015, qui ont fait plus de 1.400 morts et contraint un million de personnes à fuir leurs foyers, en raison d’attaques de groupes jiadistes liés à Al-Qaida ou à l’Etat islamique.

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