La «pollution génétique»: 20 % d’Algériens seraient d’origine turque... Le reste... Complément d'enquête!!!
- 20 sept.
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20 % d’Algériens seraient d’origine turque
C’est du moins ce qu’affirme l’ambassadeur de Turquie à Alger, Mehmet Mücahit Küçükyılmaz, dans un entretien à l’agence Anadoulu. Les contaminations dans l'ADN
La Régence d’Alger (1515-1830) a laissé des traces durables. Les Kouloughlis, descendants d’anciens janissaires ou fonctionnaires ottomans ayant eu des relations sexuelles hors mariage avec des Algériennes, forment un groupe social bien identifié dans les sources d’époque: ils bénéficiaient d’un statut particulier, parfois méfiant des deys, et étaient souvent installés dans quelques grandes villes (Alger, Tlemcen, Constantine).

La Régence ottomane d’Alger (1512-1830): L’Algérie a fait partie de l’empire ottoman pendant plus de trois siècles.
Comparativement aux Français qui avaient occupé l’Algérie pendant 130 années, les Turcs, eux, qui y étaient demeurés encore plus longtemps, soit quelque 314 années; n’avaient pas été tentés par la redécouverte du pays. Quelle en est l’explication ?
«Environ 20% des Algériens sont d’origine turque», l'ambassadeur de la Türkiye en Algérie
Contrairement aux Français, les Ottomans ne semblent pas avoir gardé d’attache avec le sol algérien. Où sont passés ces Kouloughlis, issus des relations sexuelles hors mariage entre femmes algériennes et Ottomans et qui, à un moment donné, avaient formé une importante partie de la population d’Alger?

Sans doute une partie a-t-elle dû se diluer dans les masses algériennes. Toujours est-il que les chroniques disent qu’une forte proportion de ces Kouloughlis avait fui le pays pour regagner Istanbul. Ils auraient été même suivis par une frange d’autochtones dont ils s’étaient attaché les services. On n’a jamais eu, du reste, des nouvelles de ces Turcs «Pieds-noirs». On ne les verra pas revenir au pays. Dans les aéroports, on ne croise pas d’émigrés algériens des rives du Bosphore. Il est surprenant de constater avec quelle facilité le temps peut gommer plus de trois siècles de présence. On n’a jamais entendu parler ne serait-ce que d’un seul turcophone dans un pays qui compte des dizaines de milliers de francophones!
L’éclipse turque est vraiment foudroyante.

En 2011, le journaliste algérien Mustafa Dala a rapporté dans l’Echorouk El Yawmi (الشروق) que les Algériens d’origine turque se distinguent par leurs différentes coutumes, surtout en ce qui concerne les vêtements et les aliments, ainsi que leurs noms de famille turcs
En 1953, Sabri Hizmetli suggéré que les personnes d’origine turque représentent 25 % de la population totale en Algérie.
Beaucoup conservent leurs noms turcs qui expriment une provenance ou des origines ottomanes. La minorité d’origine turque a formé «L’Association des Turcs Algériens» pour promouvoir leur culture. En outre, les familles d’origine turque ont souvent conservé leurs noms de famille, comme par exemple Bachtoubji, Beyoglou, El-Mansali, Hafidi (Baba Hafiz torki), Hayreddin, Karamostefa, Kardjali, Khodja, Malioglou, Osmanî, Ouloudjali/Ulucali, Stambouli, Torki, Turki, Kara, Derradji ou encore Zmir, Zemirli, Zmirli, Zermirline provenant de la ville d’Izmir; les noms de métiers comme Demirdji, Bachterzi, Haznedji, Tchaouche, Silahtar… sont également devenus des noms de famille au sein de la communauté algéro-turque.
Mots Algérien D'origine "Turc"
Le reste: Jacques Chirac au sujet de sa perte de virginité : "Au matin, je n'étais plus le même homme"

Amateur de bons mots et connu pour ses saillies sans filtre, Jacques Chirac, décédé le 26 septembre 2019, a fait preuve de la même verve pour décrire un événement de sa vie, et pas des moindres pour celui qui était réputé pour être un éternel séducteur: la perte de sa virginité.
Dans son livre Mémoires, chaque pas doit être un but, publié en 2009, l’ancien président évoquait sa première nuit d’amour à Alger.

Depuis le décès de Jacques Chirac, de nombreuses anecdotes, extraits de livres, biographies et documentaires remontent à la surface. Dans son livre Mémoires, chaque pas doit être un but, publié en 2009, l’ancien Président replongeait dans ses plus profonds souvenirs, des souvenirs parfois très intimes comme cet événement marquant de sa vie d’homme, la perte de sa virginité.

Comme le rappelle le magazine Gala, dans sa biographie, Jacques Chirac évoquait sans tabous les souvenirs de sa première nuit d’amour: "Avant même le débarquement à Alger, les marins s’étaient passé le mot [...] Le ‘bosco’ me demande si je suis puceau. Je lui réponds que oui. ‘Alors, on va arranger ça, tu vas voir !’, me dit-il [...] Et il m’a emmené dans les fameux quartiers de la Casbah où nous avons passé la nuit entière. Quand, au matin, je suis redescendu vers le port [...], je n’étais plus le même homme."

La pureté de l'ADN - Sahara oriental
Àpartir du 11ème siècle, les sultans marocains ont administré le Sahara oriental et la route commerciale vers l’Afrique subsaharienne. Le premier axe que nous évoquerons dans cette chronique relie Akka au Maroc à Tombouctou, au Mali. Un véritable corridor d’autorité, organisé autour de points stratégiques contrôlés par le pouvoir central. Il assurait également le contrôle vital des ressources, particulièrement le sel, et l’or, dont les mines furent administrées sous surveillance directe des caïds nommés par les autorités sultaniennes. Archives de Nantes et d’Aix-en-Provence témoignent d’une présence marocaine continue, matérialisée par des commandements militaires, des mines stratégiques et des pactes tribaux complexes, redessinant ainsi la carte historique et politique du Sahara.

Le patrimoine génétique est resté remarquablement stable et isolé sur une longue période, sans contamination par des populations extérieures.
Loin du récit d’un désert sans maître, le Sahara oriental portait l’empreinte profonde du makhzen marocain: caïds, routes protégées, dahirs, prières au nom du sultan. Une autorité historique que même la colonisation française, en quête de légitimité, s’efforça de reconduire avant de l’effacer.
Sans jamais être un désert sans maître, le Sahara oriental portait les marques d’une souveraineté marocaine bien réelle, incarnée par des caïds nommés par le sultan, des tribus loyales et un tissu administratif fonctionnant depuis des générations, voire des siècles. La France, conquérante avisée, ne fit que reconduire ce système, en nommant à la tête des qsars et des tribus sahariennes les mêmes figures makhzéniennes, notamment après la prise du Touat en 1901, de Béchar en 1910 et de Tindouf en 1934. Voici les cachets des caïds de tribus marocaines annexées au profit de l’Algérie (Beni Goumi, Aouled Jrir):

Tindouf, Béchar et le Touat
Le gouverneur général Randon, avant même l’occupation du Touat, était entré en contact avec plusieurs figures religieuses et des caïds de la région du Touat et du Hoggar. Celui-ci avait d’ailleurs souvent rappelé, dans ses lettres, «la marocanité éternelle» de ces régions, tout en appelant les représentants du sultan à une coopération commerciale et diplomatique. («Lettres en arabe envoyées par le Général Randon aux différentes personnalités touarègues, sahariennes et soudanaises», ANOM, Aix-en-Provence, Série FGGA, Sous-Série H, 16H46).
Mais cette marocanité sera reniée lors de l’occupation du Touat en 1901 et de Tindouf en 1934. Cependant, une fois l’occupation terminée, les autorités coloniales feront appel aux mêmes familles détentrices du pouvoir avant 1900.
Les autorités françaises établiront même des rapports et des listes pour reconduire le système makhzen dans ces régions, comme le montrent les documents ci-dessous. Mais il n’y a pas de meilleure illustration de la cohabitation du pouvoir makhzénien que cette photo représentant le Bachaga algérien et le Caïd ou Pacha marocain, permettant aux officiers novices de distinguer un agent marocain (sur la photo en bonnet rouge) d’un agent algérien dans le Touat, Adrar et In Salah.
La ville de Béchar, située dans le sud-ouest algérien, n’a pas été épargnée par l’influence et les revendications du Makhzen marocain. Un épisode marquant remonte à l’année 1956, lorsque des agents des douanes marocaines, occupant un bâtiment dans le centre de la ville, y hissèrent le drapeau du Maroc. Cet acte symbolique et hautement politique survint peu après le retour triomphal du sultan Mohammed Ben Youssef, futur roi Mohammed V, le 16 novembre 1955, à l’issue de deux années d’exil à Madagascar.
Ce geste, perçu comme une affirmation de souveraineté, s’inscrivait dans un contexte de redéfinition des frontières et de réaffirmation des ambitions territoriales du Maroc post-colonial. Un document confidentiel de l’époque rapporte avec inquiétude cet événement, soulignant la nécessité urgente de supprimer ce poste de douane marocain, dont l’existence remontait à un accord bilatéral datant du traité de 1901. Ce document illustre la montée des tensions dans la région, marquant ainsi les prémices d’un conflit insidieux– une guerre silencieuse– visant à effacer progressivement toute manifestation concrète de l’autorité marocaine dans le Sahara oriental.
Cet épisode constitue l’un des premiers signes tangibles d’un affrontement diplomatique et symbolique entre le Maroc et les autorités françaises, puis algériennes, autour des zones frontalières et de leur statut.

Les autorités françaises, pour maintenir la stabilité commerciale entre le Maroc et Tombouctou, ont conservé les caïds marocains de Taoudèni, comme en témoigne Gaudio Attilio qui écrit: «enfin, et ceci est pratiquement inconnu, des caïds marocains, originaires des Beni-Ayoun, près du coude de Draâ, occupaient, par succession familiale, les fonctions de caïd de Taoudeni». («Le Dossier du Sahara Occidental», Nouvelles éditions Latines, 1978.
On observe clairement comment l’armée française a su tirer parti de la légitimité du makhzen et de l’autorité du sultan pour faciliter sa conquête coloniale. Ce pouvoir a également été utilisé pour garantir l’approvisionnement en sel des populations de l’Afrique subsaharienne, notamment à travers la célèbre caravane du sel, l’Azalaï. La stabilité de cette route commerciale reposait autant sur la symbolique que sur l’autorité réelle du caïd local, dont le dernier représentant est décédé en 1929.
La personne du sultan jouait un rôle central dans cette dynamique. C’est en son nom que la prière était récitée dans les territoires sahariens, tant dans l’est du Sahara que dans celui que l’on appelait alors le Sahara espagnol. Cette reconnaissance religieuse et politique permettait de maintenir la paix parmi les populations locales.
La souveraineté du sultan, profondément enracinée, n’a jamais été complètement effacée par la logique des frontières coloniales. Les puissances coloniales ont d’ailleurs continué à s’appuyer sur cette légitimité jusqu’à l’indépendance du Maroc. Ce n’est qu’après 1956 que cette autorité traditionnelle a été progressivement mise à l’écart, au profit de projets coloniaux ou séparatistes aux desseins souvent douteux. La souveraineté du Maroc sur Tindouf et Béchar demeure gravée dans les mémoires et est inscrite dans toutes les archives.






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