“GÉNÉRATION Z 213”, ont déjoué la vigilance et la paranoïa de la junte militaire algérienne?... La guerre du feu (Plan B) et le Mouvement des officiers libres en algérie
- gherrrabi
- 5 oct.
- 6 min de lecture

La paranoïa détruit.
L’Algérie vit au rythme de la peur. Ces derniers jours, le régime militaire, rongé par ses contradictions internes et par sa paranoïa maladive, tremble face à de simples appels numériques lancés par “GÉNÉRATION Z 213”. Cette génération de jeunes Algériens, inspirée par les mouvements citoyens à travers le monde, incarne désormais la menace suprême pour une dictature fossilisée, incapable de répondre aux aspirations de son peuple.
Au lieu de s’attaquer à la misère sociale, au chômage qui broie des millions de vies, ou à l’effondrement dramatique du pouvoir d’achat, la junte préfère exhumer le spectre de la décennie noire, comme si le chantage à la peur pouvait encore museler une jeunesse en colère. Mais cette génération, née bien après les années de sang et de cendres, n’est plus disposée à vivre éternellement sous la botte des généraux.
Ridiculisé par la fuite d’un de ses hauts gradés vers l’étranger, le pouvoir militaire dévoile chaque jour un peu plus sa fragilité. Ses accusations grotesques visant le Maroc ne font que souligner son désarroi : incapable de gérer ses propres crises, il invente des ennemis extérieurs pour détourner l’attention.
L’Algérie est aujourd’hui un pays bloqué par une caste militaire qui confisque les richesses, étouffe les libertés et condamne sa jeunesse à l’exil ou au désespoir. Mais les appels de “GENERATION Z 213” montrent que le mur de la peur se fissure. Et le jour où la jeunesse algérienne décidera de se lever, aucune propagande, aucun général, et aucun souvenir de la décennie noire ne pourra contenir la vague.
L'algérie est en proie à de multiples incendies
Un incendie spectaculaire éclate près de la Grande Mosquée
Un violent incendie a semé l’émoi ce samedi matin dans la commune d’El Mohammadia, dans la wilaya d’Alger, mobilisant d’importants moyens de la Protection civile. Le sinistre a ravagé un bâtiment de trois étages (R+2) appartenant à une entreprise et situé à proximité immédiate de la Grande Mosquée d’Alger.
Les services de secours ont été alertés à 5h54 du matin. Le feu, d’une intensité remarquable, se serait déclaré au niveau du troisième étage et de l’aile administrative de la bâtisse. Des colonnes de fumée noire et épaisse se sont élevées dans le ciel de la capitale, visibles de loin et témoignant de l’ampleur du brasier.
Face à la violence du feu, la Protection civile a dû déployer un dispositif colossal en hommes et en matériel. Pas moins de douze (12) camions de pompiers, quatre (4) échelles mécaniques et deux (2) ambulances ont été mobilisés pour circonscrire les flammes.
Les efforts des équipes de secours ont porté leurs fruits au bout d’environ trois heures d’intervention, permettant de maîtriser le sinistre et d’empêcher sa propagation aux autres parties de l’établissement.
Malgré l’étendue des dégâts matériels, clairement visibles sur les vidéos largement diffusées sur les réseaux sociaux, le communiqué de la Protection civile se veut rassurant : aucune perte humaine n’est à déplorer.
L’origine du sinistre encore inconnue
Pour l’heure, les causes exactes de cet incendie demeurent indéterminées. L’incertitude plane quant à l’origine du déclenchement du sinistre qui a occupé les forces de secours une bonne partie de la matinée.
Selon toute vraisemblance, une enquête sera ouverte prochainement afin de faire la lumière sur les circonstances précises de cet événement. Cet incendie rappelle l’importance de la vigilance, même si, pour l’heure, l’essentiel est sauf : il n’y a pas eu de victimes.
Un feu se déclare dans un hôtel du centre-ville d’Oran
Il était 4 heures du matin quand les éléments de la protection civile ont reçu un appel de secours faisant état d’un feu qui s’est déclaré au 12 ème étage d’un hôtel sis au niveau de la rue Larbi Ben M’hidi.
Arrivés sur les lieux, les pompiers ont constaté que le feu s’est déclaré au niveau du bain de vapeur sèche « Sauna » sis au 12 ème étage de l’hôtel composé de R+13. Les éléments de la protection civile ont réussi à maîtriser le feu avant de sa propagation aux autres étages. Une seule victime « asphyxiée » a été enregistrée lors de ce sinistre. Elle a été transportée vers les urgences médicales après avoir reçu les soins nécessaires. Une enquête est ouverte par la police pour déterminer les circonstances de l’incendie.
2 morts et 3 blessés dans l’incendie d’un magasin à Laghouat
Un tragique incendie s'est déclaré dans la nuit du samedi au dimanche, peu après minuit (00h24), dans un magasin de vente de literie et de couvertures situé au rez-de-chaussée d'un immeuble (R+1) dans le quartier du 1er Novembre, à Laghouat.
Oran: Un incendie spectaculaire

Le week-end à Oran a été marqué par une interventions des services de la Protection civile. Un incendie s’est déclaré samedi dans la gaine technique d’un immeuble de 30 étages au quartier Mobilart.
Les unités de la Protection civile d’Oran sont intervenues hier à 4h06 pour circonscrire un incendie qui s’est déclaré dans la gaine technique électrique d’un immeuble de grande hauteur (R+30), situé dans le quartier Mobilart, en plein centre-ville.
Le Mouvement des officiers libres

L’apparition soudaine d’un mouvement se présentant comme les « Officiers Libres pour le soutien de la justice nationale » en Algérie fin 2024 soulève des questions fondamentales sur la stabilité de l’institution militaire algérienne et, par extension, sur celle du régime tout entier. Cette émergence, qui intervient dans un contexte de tensions multiples, mérite une analyse approfondie de ses tenants et aboutissants.
Une apparition calculée
Le timing de l’émergence de ce mouvement n’est pas anodin. Il survient dans un contexte marqué par une contestation sociale croissante cristallisée autour du hashtag #مانيش_راضي (« Je ne suis pas satisfait »), une crise économique persistante, et un isolement diplomatique de plus en plus manifeste de l’Algérie sur la scène régionale et internationale.
Le choix même de l’appellation « Officiers Libres » n’est pas fortuit. Il fait écho à des mouvements historiques similaires dans le monde arabe, notamment en Égypte, suggérant une volonté de s’inscrire dans une tradition de réforme militaire porteuse de changement politique profond.
Une structure et une organisation sophistiquées
Le premier élément frappant est le niveau de sophistication organisationnelle affiché par le mouvement. Les instructions détaillées pour les communications sécurisées, comprenant 14 points précis allant de l’utilisation de VPN à l’emploi de cartes SIM virtuelles, témoignent d’une expertise technique et d’une connaissance approfondie des méthodes de surveillance modernes.
Cette sophistication suggère la présence d’officiers de haut rang ou disposant d’une expertise significative en matière de sécurité opérationnelle, remettant en question l’idée d’un simple mouvement spontané de mécontentement.
Les revendications : entre anticorruption et réforme institutionnelle
Les griefs exprimés contre le chef d’état-major Saïd Chengriha sont à la fois précis et multidimensionnels :
1. Accusations de corruption personnelle et familiale
2. Critique de la gestion autoritaire de l’institution militaire
3. Dénonciation d’une politique de répression systématique
4. Mise en cause de sa loyauté envers les intérêts nationaux
Le mouvement va au-delà de simples accusations de corruption pour dresser un réquisitoire contre ce qu’il présente comme une dérive systémique de l’institution militaire.
Un contexte explosif
Cette dissidence émerge dans un contexte particulièrement tendu :
– Une crise économique marquée par des pénuries récurrentes et une dévaluation continue du dinar
– Une contestation sociale grandissante symbolisée par le mouvement #مانيش_راضي
– Un isolement diplomatique croissant, notamment sur le dossier du Sahara
– Une fracture générationnelle au sein de l’armée
– Une crise de légitimité des institutions de l’État
Les implications potentielles
Pour l’institution militaire
La simple existence d’un tel mouvement représente une fissure inédite dans le monolithisme apparent de l’armée algérienne. Elle révèle des tensions internes qui pourraient :
– Affecter la chaîne de commandement
– Impacter le moral des troupes
– Créer des clivages entre différentes factions
Pour le régime
Le mouvement place le président Tebboune dans une position délicate :
– S’il ignore les accusations, il risque d’apparaître comme complice
– S’il agit contre Chengriha, il risque de déstabiliser un pilier du régime
– S’il réprime le mouvement, il pourrait provoquer une escalade
Pour la stabilité du pays
La situation présente plusieurs risques :
– Paralysie décisionnelle au sommet de l’État
– Aggravation des tensions sociales existantes
– Vulnérabilité accrue face aux défis sécuritaires régionaux
Les scénarios possibles
1. Scénario de l’étouffement
– Répression ciblée des éléments suspectés
– ampagne de communication pour discréditer le mouvement
– Risque : radicalisation des opposants
2. Scénario de la réforme contrôlée
– Sacrifices de quelques figures contestées
– Réformes cosmétiques
– Risque : insatisfaction persistante
3. Scénario de la rupture
– Fracture ouverte au sein de l’institution militaire
– Changements majeurs dans la hiérarchie
– Risque : déstabilisation profonde du régime
Au-delà de la dissidence
L’émergence de ce mouvement de dissidence militaire révèle des fissures profondes dans le système politique algérien. Plus qu’une simple contestation interne à l’armée, elle apparaît comme le symptôme d’une crise systémique plus large, où se conjuguent :
– L’épuisement d’un modèle de gouvernance
– L’échec des tentatives de rénovation du système
– La rupture croissante entre les élites dirigeantes et la société
La question n’est peut-être plus de savoir si ce mouvement va réussir ou échouer, mais plutôt de comprendre comment il s’inscrit dans un processus plus large de recomposition du pouvoir en Algérie. Dans ce contexte, la dissidence militaire pourrait n’être que le prélude à des transformations plus profondes du système politique algérien.
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