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Gen Z. Une jeune génération militante 2.0 entre... (Récupération, instrumentalisation, propagande, manipulation...)

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Coup de semonce royal!
Dans son discours prononcé ce samedi 29 juillet 2017, à l'occasion de la Fête du Trône, SM le Roi Mohammed VI a mis les partis politiques face à leurs responsabilités. Leur échec dans l'encadrement des citoyens et leur opportunisme sont particulièrement mis à l'index.
Le discours royal sonne ainsi comme un avertissement à l'adresse des responsables qui se battent...mais uniquement pour des places à prendre.

"Si le roi du Maroc n’est pas convaincu par certaines pratiques politiques, s’il ne fait pas confiance à nombre de politiciens, que reste-t-il, donc, au peuple? A tous ceux qui déçoivent les attentes du peuple, Je dis : «Assez! Ayez crainte de Dieu pour ce qui touche à votre patrie… Acquittez-vous pleinement des missions qui sont les vôtres, ou bien éclipsez-vous! Car le Maroc compte des femmes et des hommes honnêtes et sincères envers leur pays", a tranché SM le Roi Mohammed VI.

Fini la course aux postes

Ce sont uniquement les responsables mus par le service de l’intérêt public qui devront s’inscrire dans la nouvelle logique de gestion des affaires publiques prônée par le souverain. Dans son analyse, le roi a listé plusieurs cas qui attestent de l’existence des abus d’autorité, de trafic d’influence et de blocage des projets pour des raisons liées aux calculs politiciens. «Lorsqu’un responsable, poussé par des calculs politiciens personnels, arrête ou retarde un projet de développement ou à caractère social, un tel agissement ne constitue pas uniquement un manquement au devoir, mais bien une trahison, en ce sens qu’il porte préjudice aux intérêts des citoyens et les prive de leurs droits légitimes. Ce qui est surprenant, c’est que, parmi les responsables qui ont échoué dans leur mission, il y en ait certains qui pensent avoir mérité une promotion!», s’est étonné SM le Roi Mohammed VI devant cette situation devenue inacceptable et a créé un vide institutionnel qui menace actuellement la stabilité du pays.

Le danger de la récupération

Le mouvement dit GEN Z 212 s’est récemment présenté comme la voix d’une jeunesse marocaine désireuse de changement.

« La manipulation consciente et organisée des habitudes et des opinions des masses est un élément essentiel des sociétés démocratiques. Ceux qui manipulent constituent un gouvernement invisible. Nos idées sont dirigées par des gens dont nous ne connaissons même pas l’existence. Presque tous les actes de notre vie quotidienne sont conditionnés par un petit groupe de personnes qui comprennent comment se comportent les masses». Edward Bernays « Propaganda. Comment manipuler l’opinion en démocratie » 1928.

Mais il est tout aussi nécessaire de dénoncer les tentatives de récupération politique. L’opposition, en cherchant à instrumentaliser cette indignation populaire, trahit l’esprit même de la mobilisation. Ce mouvement se veut citoyen, indépendant, ancré dans la volonté d’une génération qui ne veut ni slogans partisans ni promesses électorales.

Les jeunes l’ont répété à Casablanca: leur colère ne se confond pas avec les agendas politiques. Il serait donc irresponsable de transformer leur élan sincère en levier tactique.

Des figures connues pour leur hostilité à l’État, telles qu’Omar Radi, Soulaiman Raissouni, Fouad Abdelmoumni ou encore les relais de la mouvance Al Adl Wal Ihsan comme Hassan Bennajeh qui apparait en arrière-plan, tentant d’instrumentaliser le mécontentement des jeunes à des fins qui dépassent leurs préoccupations réelles.

Omar Radi, journaliste marocain, a été gracié en 2024, après avoir été condamné par la justice marocaine à 6 ans de prison.

Sous couvert de dénoncer la corruption, le népotisme ou la défaillance des services publics, le discours du mouvement cache en réalité une logique subversive. Il ne s’agit pas tant de proposer des solutions constructives que de semer le doute et d’alimenter une rupture entre citoyens et institutions. Ce procédé rappelle la stratégie déjà employée par le mouvement du 20 février 2011, qui sous des airs de contestation sociale, portait également un projet de déstabilisation des fondements institutionnels.

Les dernières manifestations organisées par ce groupe les 27 et 28 septembre, dans plusieurs villes du Royaume, traduisent cette dualité. D’un côté, une jeunesse en quête de meilleures perspectives dans l’éducation, la santé ou l’emploi. De l’autre, une récupération politique flagrante, qui a transformé une mobilisation sociale en prétexte pour appeler à la désobéissance et à la confrontation. L’arrestation puis la libération de dizaines de jeunes participants ont mis en lumière l’ampleur du phénomène, mais aussi la vigilance des autorités face aux dérives.

Courriel adressé par Clive Dare Newell à Omar Radi.
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Dans ce courriel, Clive DareNewell écrit à Omar Radi qu’il ne «l’a pas sollicité pour recueillir des informations open source (source ouverte), en précisant qu’il est parfaitement en mesure d’accomplir seul cette tâche». L’expéditeur précise davantage son propos en le soulignant pour en montrer le caractère focal: «je veux savoir dans quelle mesure vous pouvez collecter des informations auprès de sources humaines». Quand c’est un officier, qui a fait toute sa carrière dans le renseignement, qui formule une requête de cette façon, cela s’apparente fortement à un travail de renseignement.

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Voir lien ci-dessous

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Le vêtement en politique... L'habit, le figue de barbarie, le sicook, les larmes... font le vote

La sociologie des élections a prouvé que pendant sa campagne, un candidat apparaît au grand public comme une personne bonne, amicale, qui aime les gens ordinaires et ne diffère en rien d'eux, partage avec eux chaque détail de leur vie, est bien conscient de leurs souffrances, et pourtant, au fond, il se sent impuissant face à eux et désire que la campagne se termine et que les résultats apparaissent, afin qu'il puisse migrer vers son ancienne et haute personnalité ou sa nouvelle après les élections, oubliant l'humilité qu'il a éprouvée avec les citoyens dans les ruelles, les quartiers, les montagnes, les villages et les villes de sa circonscription.

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  • Pourquoi ne voit-on plus nos ministres et nos responsables sillonner les rues, les ruelles et les quartiers, Recueillir les caractéristiques démographiques et socio-économiques de la population ainsi que les conditions d'habitat des ménages avant le début des campagnes électorales?

  • Pourquoi ne les voit-on pas manger et boire comme des gens ordinaires dans des ruelles marginalisées, nourris par des gens simples qui gagnent honorablement leur vie, comme nous les avons vus faire pendant leurs campagnes électorales ?

  • Les Marocains ont-ils besoin de voir l'humilité des ministres, des parlementaires et des hommes d'affaires avec les vendeurs des "figues de barbarie" de "sicooks", les mécaniciens et les mendiants, leur expliquant les choses avec le sourire, afin de ressentir de l'empathie pour eux ?

  • Pourquoi ne voyons-nous pas cette humilité et cette proximité et cet engagement avec les préoccupations et les souffrances des citoyens tout au long de l'année, de leurs mandats et de leurs nominations ?

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Assiste-t-on à un rare moment de vérité politique ? Ou bien s’agit-il d’un chapitre supplémentaire dans l’art du discours, sans lendemain concret ?
  • OMohammed Ouzzine, secrétaire général du Mouvement Populaire et ancien ministre, réclame aujourd’hui ce qui semble manquer cruellement : un minimum de cœur dans la politique. Faut-il comprendre qu’il admet implicitement que la politique marocaine a perdu son âme ?

  • Maysa Salama Naji, candidate fraîchement déclarée, a résumé le tout avec une ironie mordante : « Puisque c’est ça, je vais moi aussi commencer à pleurer »… Une excellente idée, les meetings ressembleront bientôt à un concours de casting pour la meilleure performance dramatique…

Les larmes de Benkirane

Les vidéos de Benkirane reniflant comme un enfant privé de dessert ont envahi les réseaux… Les militants se sont émus, les internautes se sont marrés... Certains ont crié au cœur sensible, d’autres au crocodile bien nourri… Et au milieu, la Génération Z, qui descend dans la rue non pas pour pleurer mais pour hurler son ras-le-bol: chômage, éducation en ruine, santé en coma artificiel…

  1. Larmes de crocodile (spécialité locale, très prisée en période électorale)

  2. Sanglots sponsorisés (avec logo du parti sur le mouchoir)

  3. Pleureurs intermittents (qui cessent de pleurer une fois élus, comme par magie)…

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Le secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane, a commenté les manifestations de la génération Z, dispersées par les forces de l'ordre dans plusieurs villes marocaines. Ce dimanche à Tanger, Benkirane a profité de ce mouvement de contestation pour rappeler son discours du 5 septembre 2021, juste avant les élections du 8 septembre.

Dans une vidéo qui circulait alors sur les réseaux sociaux, il avait affirmé qu'Aziz Akhannouch «n’a pas l’étoffe pour diriger un gouvernement. Si Aziz n’a que l’argent. Il n’a ni idéologie, ni passé historique, ni culture, ni parti politique». En s'adressant à ceux qui pourraient être concernés, Benkirane n’avait pas exclu «un retour du Mouvement du 20 février» si Akhannouch accédait à la présidence de l'exécutif.

Des larmes suffisent-elles à transformer une réalité qui, chaque jour, broie les plus faibles ?

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