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Dossier / Affaire de l’islamiste algérien Abderrazak El Para: le silence radio d’Angela

Affaire de l’islamiste algérien El Para: le silence radio d’Angela Merkel…

Détenu dans une prison algéroise plutôt « palais » depuis 2004 (selon l’activiste algérien « Amir dz »), Abderrazak el-Para, l’ex-émir du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), a confirmé le versement par les Allemands d’une rançon de 5 millions d’euros en échange de la libération de 14 touristes (9 Allemands, 4 Suisses et 1 Néerlandais) enlevés dans le désert algérien en mars 2003.

Les allemands ne sont pas du tout disposés à pardonner au sinistre Abderrezak Le Para et à ses sbires d’avoir fait subir à leur État l’affront.

Abderrezak Le Para s’est fait connaître du grand public occidental en capturant 32 touristes, de nationalités allemande, suisse, néerlandaise et autrichienne, enlevés en février 2003 sans qu’ils ne soient repérés ni en Algérie, ni au Mali pendant des mois.

Qui a enlevé les otages (la plupart allemands) du Sahara?

Les quatorze otages, pour la plupart allemands, enlevés dans le Sahara algérien au début de l’année 2003, ont retrouvé la liberté le 18 août 2003 dans la région de Kidal dans le nord du Mali. Dix-sept autres avaient été libérés en mai par leur ravisseurs, selon les uns, par l’armée algérienne, selon les autres. Le trente deuxième, une femme, est morte d’une insolation pendant sa détention. Le responsable des rapts serait un dénommé « Abderrezak El Para, » agissant pour un mouvement islamiste armé, le GSPC (Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat) dirigé de Hassan Hattab. Alain Chevalérias, consultant auprès du Centre de recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001 a réalisé cette étude en août 2003… ⇒ étude

Ce que vous ne connaissez pas:

El-Para était-il un agent du DRS, infiltré au sein des GIA

Contrairement à ce qui est mentionné sur wikipedia que Abderazak el Para, de son vrai nom Amari Saïfi, également surnommé Abou Haydara, est né le 23 avril 1966 à Guelma en Algérie. Il est un dirigeant du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).

Abderrezak El Para, selon des sources, s’appelle en réalité Qessah. Formé en 1987 à l’école des forces spéciales de Biskra (à 350 km au sud-est d’Alger) il y devient sergent. Après sa formation, il est muté au 12ème RPC (12ème régiment de para-commandos), une unité d’élite de l’armée algérienne. En 1992, il déserte de la caserne de Beni Messous (à Alger) pour le maquis. En 1994, cependant, il se rend aux autorités. Pendant deux ans, il aurait été vu à plusieurs reprises au centre de Ben Aknoun, le CPMI (Centre Principal Militaire d’Investigation) en compagnie du patron d’alors, le colonel Athmane Tartague, devenu depuis général. Il est envoyé en stage pendant trois ans, avec le grade de lieutenant, à Fort Bragg (USA), le centre d’entraînement des Bérets Verts américains. De retour en Algérie, il est nommé capitaine. Pourtant promis à une belle carrière, il déserte à nouveau en 1997 et rejoint les maquis.

D’après les informations collectées, « El Para, » ne se signalait pas par un comportement religieux au sein de l’armée et, surtout au 12ème RPC, il participait à des beuveries avec ses camarades.

Néanmoins, la partie de biographie, dévoilée dans la presse algérienne, suffit à dresser d’El Para un portrait plus proche de celui d’un agent en mission d’infiltration, que de celui d’un déserteur passant à l’ennemi par conviction.

Les déplacements dans le désert.

Très peu de témoignages des otages nous sont parvenus. Les autorités allemandes, semblent-ils, leur ont interdit de vendre l’histoire de leur aventure à la presse. Pour avoir vécu, ou plutôt survécu, en zone désertique, dont celle du Sahara, nous savons que de tels déplacements ne s’improvisent pas.

Les moyens de communication dont dispose El Para.

D’après une dépêche de l’AFP du 13 août, et « de source proche des négociateurs, » El Para possède « de puissants moyens de transmission. » Ces moyens peuvent relever de deux technologies: le satellite ou les communications par radio. Dans les deux cas, le point de départ des émissions est détectable. A chaque fois qu’il émettait, la position d’El Para était donc dévoilée. Pourquoi l’armée algérienne n’a-t-elle pas mis cela à profit pour intercepter le groupe?

En mars 2004, Le Para et ses petits amis, passés au Tchad, tombèrent – l’accident bête – sur l’armée tchadienne, opportunément guidée par l’Empire, dont un avion survolait la scène et écoutait les échanges radios et téléphoniques des terroristes. Sévèrement étrillé par les Tchadiens, le groupe du GSPC fila vers le nord et rencontra des combattants du MDJT, un mouvement d’opposition qui captura tout ce petit monde mais se trouva bien embêté.

  1. A qui refiler le bébé ?

  2. Qui pourrait bien être intéressé par Le Para et ses hommes ?

  3. L’Algérie ?

  4. La France ?

  5. L’Allemagne….?

Le prix du silence:  Amir dz révèle les secrets du château et le lieu de résidence d’El Para.

Cette atroce réalité est pratiquement totalement effacée des mémoires et des commentaires des médias occidentaux et particulièrement allemands. Pourquoi ce silence radio des autorités allemandes…? se demande l’activiste algérien Amir Boukhors « Amir Dz ».


Amir Boukhors « Amir Dz » l’activiste qui fait trembler le «pouvoir algérien ».

La page Facebook Amir.dz compte 658 519 d’abonnés, son compte Youtube compte 554 k abonnés, son compte twitter 140,3 k abonnés et son compte in stagram 40,4k abonnés. Par ses publications, qui chatouillent la fibre sensible des Algériens, il n’épargne aucune personne qui gravite autour d’un système politique pollué des responsables corrompus et leur progéniture qui bradent les ressources du pays.



A quoi joue Merkel ?

La conférence de Berlin sur la Libye n’a pas livré tous ses secrets. La façon dont la chancelière allemande, Angela Merkel, a géré les «invitations» à ce rendez-vous.

Le président mal élu et décrié  Abdelmadjid Tebboune, « président » de la république algérienne a effectué sa première  » la seule » visite officielle en Europe. En effet une invitation à se rendre dans son pays a été faite par la chancelière allemande Angéla Merkel. Il s’agit de la première invitation adressée au huitième « président » de l’Algérie. Banni par ses homologues qui évitent  tout contact un « président » contesté…



La Tunisie, est directement impacté par cette crise,  absente. Le président tunisien, Kaïs Saïed, invité in extremis à la rencontre berlinoise, a rabroué Angela Merkel, en lui faisant part de son désappointement quant à ce «tri sélectif» des pays devant prendre part à cette conférence sur une question qui, pourtant, préoccupe son pays au plus haut point.

La Tunisie, le pays qui partage une frontière de près de 500 km avec la Libye a été délibérément exclue par l’axe Alger-Berlin. La presse tunisienne a abondamment commenter cette mise à l’écart.

la Tunisie est le 1er pays concerné par la situation libyenne, en 2012-2013 la Tunisie a accueilli 1,5million de réfugiés libyens. Pourquoi l’exclure de cette conférence ? La conférence de Berlin sur la Libye aura lieu sans la Tunisie https://t.co/4b9CsplA3i via @webdo_tn — Nadia chaabane (@nadiachaabane) January 15, 2020


On doit défendre notre dignité devant cette humiliation en organisant la Conférence de Djerba et barrer la route à Merkel qui n’a cessé de méprisér les #Tunisie-ns

— TunForLife (@TunForLife) January 16, 2020

De son côté l’Afrique, traumatisée par la crise en Libye et ses conséquences dans un Sahel livré à des attaques jihadistes incessantes, cherche à faire entendre enfin sa voix dans le dossier libyen, , sans trop d’espoir, après en avoir été tenue à l’écart depuis des années.

«L’UA a régulièrement demandé un rôle central dans le processus en cours, mais elle a toujours été ignorée», a reconnu à l’AFP Ebba Kalondo, la porte-parole du président de la commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki, qui sera présent dimanche à Berlin. Dont la mission ne sera pas aisée.

S’il y a des causes endogènes aux attaques jihadistes au Sahel, la crise en Libye a créé un vide sécuritaire mais aussi favorisé la circulation de milliers d’armes, munitions et explosifs, contribuant d’une façon décisive à la montée en puissance des groupes jihadistes au Mali, au Niger et au Burkina ces dernières années.

Le président nigérien Mahamadou Issoufou le répète sans relâche. «La communauté internationale est responsable de ce qui nous arrive à travers sa décision désastreuse d’intervenir en Libye», a-t-il rappelé à Niamey en décembre. «La Libye est africaine, on ne peut pas régler le problème libyen en laissant à la marge l’UA».

Le président tchadien Idriss Deby est sur la même longueur d’ondes: «La bataille contre le terrorisme au Sahel passe forcément par le règlement de la crise libyenne. Le chaos libyen (…) demeure la principale source de déstabilisation de l’ensemble du Sahel», insistait-il en décembre à Rome.

Le 6 janvier, le président congolais, Denis Sassou Nguesso, a mis les pieds dans le plat. «La Libye est un pays africain et les victimes sont essentiellement en Afrique. Dès lors, toute stratégie de règlement de la crise libyenne tendant à marginaliser le continent africain pourrait se révéler complètement inefficace et contre-productive», a-t-il tonné.

Fiasco monumental de la Conférence de Berlin sur la Libye.

La déclaration finale de cette Conférence de Berlin, publié le 19 janvier 2020, fait finalement état d’un cuisant échec diplomatique pour la Chancelière allemande, puisque les conséquences des engagements pris lors de cette Conférence, à savoir respect de l’embargo sur les armes et non interférence dans les affaires intérieures de la Libye sont plus qu’incertaines ; un échec total de cette rencontre marquée par la non rencontre entre les deux rivaux directs, Fayez Al-Sarraj, Chef du Gouvernement d’Union National (GNA), et Khalifa Haftar, Chef de l’Armée Nationale Libyenne.

Ce fiasco de la réunion de Berlin démontre que l’Allemagne d’Angela Merkel ne dispose d’aucune capacité à transformer un rendez-vous en opportunité de paix pour le peuple libyen.

Cette réunion fut lamentablement transformée en instrument de promotion des propres intérêts allemands en Libye et en zone sahélo-saharienne avec la complicité des autorités algériennes.

Angela Merkel à contre-courant… S’agit il d’un deal secret?Angéla Merkel a fait tout pour blanchir la mafia militaro-politico-financière algérienne et lui donner une visibilité…

Les Allemands en veulent mortellement à Abderrezak Le Para d’avoir exercé chantage et pression sur la République fédérale allemande. Un sens de l’honneur de l’État à saluer. Mais il ne faut pas omettre de souligner que les autorités allemandes, elles-mêmes, ont cédé à ce chantage, en livrant aux terroristes une rançon de 5 millions d’euros.

Un pactole acheminé par le secrétaire d’État allemand himself, Jürgen Chrobog, à bord de son avion. En faisant fi ainsi des règles internationales recommandant de ne jamais céder au chantage terroriste sous peine de créer des précédents graves. Il est vrai que les États occidentaux sont très soucieux de la vie de leurs citoyens. Il y a lieu de souligner que, juste après la confirmation de la libération des otages, le chancelier allemand, Gerhard Schröder, a déclaré qu’“il est du devoir de la communauté internationale de combattre cette forme de terrorisme”.

La mafia militaro-politico-financière algérienne  a- t-elle décidé de faire liquider ce témoin gênant..?

Abdelmadjid Tebboune est bon à toutes sauces. ministre avec le criminel sanguinaire Khaled Nezzar  responsable de la « décennie noire » …

Gouvernement Ghozali I et II

  1. Ministre de la défense nationale : Khaled Nezzar

  2. Ministre des affaires étrangères : Lakhdar Brahimi

  3. Ministre auprès du Chef du Gouvernement chargé des relations avec l’APN et les associations : Aboubakr Belkaïd

  4. Ministre de l’intérieur et des collectivités locales : Abdelatif Rahal

  5. Ministre de la justice : Ali Benflis remplacé par Hamdani Benkhelil le 21 juillet 1991, à la suite de la démission d’Ali Benflis

  6. Ministre de l’économie : Hocine Benissad

  7. Ministre de l’énergie : Nordine Aït Laoussine

  8. Ministre de l’éducation : Ali Benmohamed

  9. Ministre du travail et des affaires sociales : Mohamed Salah Mentouri

  10. Ministre de l’industrie et des mines : Abdenour Keramane

  11. Ministre des postes et télécommunication : Mohamed Serradj

  12. Ministre des moudjahidines : Brahim Chibout

  13. Ministre de la communication et de la culture : Cheikh Bouamrane

  14. Ministre des affaires religieuses : M’Hamed Benredouane

  15. Ministre de la santé : Nafissa Hamoud

  16. Ministre des universités : Djilali Liabes

  17. Ministre des transports : Mourad Belguedj

  18. Ministre de l’agriculture : Mohamed Elyes Mesli

  19. Ministre de l’équipement et du logement : Mostefa Harrati

  20. Ministre de la formation professionnelle et de l’emploi : Mohamed Boumahrat

  21. Ministre de la jeunesse et des sports : Leila Aslaoui

  22. Ministre délégué aux droits de l’homme : Mohamed Ali Haroun

  23. Ministre délégué à la recherche, à la technologie et à l’environnement : Chérif Hadj Slimane

  24. Ministre délégué aux collectivités locales : Abdelmadjid Tebboune

  25. Ministre délégué au Trésor : Ali Benouari

  26. Ministre délégué au budget : Mourad Medelci

  27. Ministre délégué au commerce : Ahmed Fodhil Bey

  28. Ministre délégué à la petite et moyenne industrie : Lakhdar Bayou

  29. Ministre délégué au logement : Mohamed Maghlaoui nommé Le 21 juillet 1991Lire aussi:



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