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Côte d’Ivoire: réaction de Guillaume Soro après sa condamnation à 20 ans de prison ferme

L’ancien Premier ministre et ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro a été reconnu coupable de recel de deniers publics détournés et de blanchiment de capitaux. Il a été condamné ce mardi 28 avril 2020, à 20 ans de prison ferme, 4,5 milliards de F CFA d’amende, et à la privation de ses droits civiques pendant sept ans. Le procès de l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro a rendu son verdict ce mardi. Celui qui fut également Premier ministre en Côte d’Ivoire, a été reconnu coupable de recel de deniers publics détournés et de blanchiment de capitaux. Il a été condamné à 20 ans de prison ferme, 4,5 milliards de francs CFA d’amende et à la privation de ses droits civiques pour une période de sept ans, renseigne Jeune Afrique.

Ce qui est reproché à Guillaume Soro

Les faits reprochés à Guillaume Soro concernent l’achat de sa résidence de Marcory Résidentiel, un quartier d’Abidjan, en 2007, pour un peu plus d’1,5 milliards de francs CFA (environ 2,3 millions d’euros). Il était alors Premier ministre.

Selon l’accusation, cette villa a été acquise par Soro via une société civile immobilière, la SCI Ebure, grâce à des fonds du trésor public ivoirien.

En depuis son retour manqué à Abidjan le 23 décembre, Guillaume Soro n’était pas présent lors du procès. Ses avocats ont décidé de ne pas y assister.

Côte d’Ivoire: réaction de Guillaume Soro après sa condamnation

Guillaume Soro a réagi après son procès par contumace au cours duquel il a écopé de 20 ans de prison. Depuis son exil parisien, l’ancien président du parlement ivoirien a dénoncé une parodie de justice.

Dans une tribune postée sur sa page Facebook, le député Guillaume Soro a dénoncé une parodie de justice visant à l’empêcher d’être candidat à la présidentielle d’octobre 2020. « La parodie de procès à laquelle nous avons assisté ce jour est la preuve ultime que l’Etat de droit est définitivement enterré par Alassane Ouattara » peut-on lire dans la déclaration.

Pour Soro, cette sentence n’émousse guère sa détermination à poursuivre combat politique notamment sa candidature à la présidentielle. « Je reste candidat à la présidentielle et je gagnerai » a-t-il insisté avant d’ajouter: « Je lui dis que cette décision ne nous ébranle pas. Je considère ce verdict comme un non-événement, je maintiens ma candidature à la présidentielle et je demande à tous mes partisans de demeurer mobilisés et de continuer le travail de mobilisation et implantions».


Accusé d’avoir acheté en 2007 sa résidence d’Abidjan avec des fonds publics, Guillaume Soro a été condamné à 20 ans d’emprisonnement, 4,5 milliards FCFA d’amendes (6,8 millions d’euros), la confiscation de sa maison et la privation de droits civiques pour 5 ans.

Ce procès s’est tenu alors que la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a demandé aux autorités ivoiriennes de surseoir à l’exécution du mandat arrêt émis à l’encontre du député et ainsi que arrêt des poursuites engagées contre ses compagnons incarcérés à Abidjan.

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