Mers El Kheir: La célébration de l’Aïd el-Fitr: un Aïd pas comme les autres.
La plupart des musulmans du monde ont célébré, ce dimanche, l’Aïd el-Fitr ou Aïd el-Seghir (petite fête), marquant la fin du mois de jeûne du ramadan. Mais la fête est assombrie cette année par des mesures de confinement pour endiguer la pandémie de Covid-19.
Cette année, le coronavirus a gâché la fête.
Aïd el-Fitr, ce jour marquant la fin du mois sacré de ramadan, une journée généralement festive qui mêle prière, visites aux proches et repas en famille pour marquer la fin du jeûne. Cette célébration de la fin du ramadan aura pourtant un goût amer. L’épidémie de coronavirus a perturbé cette journée clé du calendrier musulman, l’une des deux dates les plus importantes de l’année avec l’Aïd el-Kébir, la fête du sacrifice. Mais cette année, les célébrations doivent composer avec la pandémie de Covid-19.
Une fête particulière cette année en raison des consignes sanitaires liées à l’épidémie de coronavirus.
Les mosquées fermées, la prière commune de l’Aïd a dû être accomplie à la maison, comme ont appelé à le faire les autorités religieuses du royaume. La prière solennelle qui se déroule en plein air, sur l’esplanade du lieu de prière , habituellement bondée en ce jour de fête, était déserte.
Des patrouilles mixtes (Autorité Locale, Gendarmerie Royale, Forces Auxiliaires, Agents d’Autorité, Agents de la Commune….) ainsi que des barrages de contrôle ont été déployés aux entrées de la ville de Mers El Kheir.
Confinement oblige, les traditionnelles visites de famille ont dû être annulées.
En ce jour de fête, le non-respect du confinement aurait pu mettre à échec tous les efforts entrepris par les autorités marocaines pour lutter contre la pandémie, mais en ce dimanche 24 mai, le peuple marocain, à l’image des habitants de Mers El Kheir, a démontré qu’il pouvait faire preuve de discipline et de solidarité dans la lutte contre le coronavirus.