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Justice: Boussouf SG du (CCME) fait condamner El Mundo


La justice espagnole s'est prononcé en faveur du Dr. Abdallah Boussouf, Secrétaire Général du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), et d'une agence de voyage, contre les allégations du journal "El Mundo" (porte-parole de l'extrême-droite) en Espagne, après qu'il eut publié ce qu'il considérait comme une enquête, à travers ses versions papier et électronique, dans lequel il allègue l'implication du président du conseil susmentionné et de son épouse est impliquée dans des "scandales de corruption financière" et les traite d'"informateurs et d'espions".

Selon le journal El Confidancial, le tribunal a jugé qu'El Mundo devait payer une amende d'un Euro à l'agence, que cette dernière a qualifiée dans son enquête de "fausse institution pour blanchir l'argent des espions marocains financés par le gouvernement marocain". le même organisme a également décidé de "retirer du journal sa prétendue enquête, et de publier un démenti concernant la question sur ses versions papier et électronique, pour avoir publié des données qui manquent d'impartialité et sont entachées de nombreuses inexactitudes sans aucune preuve".


" À toutes fins utiles, le le texte du verdict du tribunal de première instance du tribunal de première instance de Madrid a été publié dans ce qu'on appelle l'affaire El Mundo.. où le tribunal espagnol a prononcé l'acquittement des accusations fabriquées par le journal "El Mundo" et a condamné le journal El Mundo, de publier la décision dans le journal avec des spécifications importantes. Merci à la justice espagnole que pour nous, l'affaire n'est pas encore terminée... en appel." a écrit Dr. Abdellah Boussouf sur sa page Facebook.

Rappel: Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) avait annoncé jeudi 1 août 2019 avoir porté une plainte judiciaire contre "" pour "atteinte à l’honneur et à la vie privée", suite aux propos contenus dans "un article diffamatoire publié par le journal espagnol le 11 juin 2019".

La plainte a été enregistrée au tribunal de première instance de Madrid, le mercredi 31 juillet 2019, par le biais d’un bureau d’avocats de la capitale espagnole.

Ce n'est pas la première fois que ce journal s'attaque au Maroc et à ses institutions
De Gaza à Laayoune, la photo du scandale

La presse Espagnole prise en flagrant délit de mensonges : Quand des enfants de Gaza deviennent des victimes à

Les évènements de Laayoune (Sahara Marocain) ont suscité beaucoup d’intérêt de la part des médias européens, et surtout espagnols. Depuis le début du campement de Gdeim Izik, une centaine, si ce n'est des milliers d'articles ont en parlé dans les sites d'infos et les blogs espagnols parfois mélangé à de la désinformation.

La question du Sahara est une corde sensible au vue d'une partie de l'opinion publique espagnole : Le Sahara qui était avant 1975, la 53ème province espagnole soulève toujours beaucoup d’intérêt et sentiments nostalgiques.

Dans son édition du 11/11/2010, El Mundo, (le lien de l'article ici, et sa capture d'écran ici) l'un des plus grands journaux d'Espagne, citait Sahara Thawra qui déclare qu'il y a "une centaines de corps de Sahraouis non indentifiés à Laayoune, et entassés dans des puits ou des fosses communes".

Devant le black-out médiatique et le peu de communication des services Marocains, les médias espagnols se sont rabattus un peu sur n'importe quoi. Ces médias espagnols sont souvent critiqués à la fois par leurs confrères Marocains et par la voix du ministre des affaires étrangères Marocain, Taïeb Fassi Fihri durant une conférence conjointe avec son homolgue espagnole à Madrid.

Le quotidien El Mundo et tous les grands journaux espagnols ont publié la photo choc dans leur édition du 12 novembre. Sans prendre les précautions d’usage. Une incroyable bévue qui a déclenché un début de crise diplomatique entre Rabat et madrid.

« Quelle est ta source ? » « Internet ! » Cette réponse, qui devrait valoir un zéro pointé dans toute école de journalisme digne de ce nom, est pourtant celle qui a provoqué un nouveau psychodrame dans les relations compliquées entre Rabat et Madrid. Car, après les armes, les espions, les diplomates et les organisations non gouvernementales, l’interminable conflit du Sahara occidental s’est déplacé sur un nouveau front : celui des médias. Alors que Laayoune, la capitale de la province sous administration marocaine, panse ses plaies après l’évacuation musclée du camp de Gdeim Izik, une photo d’enfants blessés a déclenché un début de crise diplomatique entre les deux royaumes. Diffusé le 11 novembre par le service photo de l’agence publique espagnole EFE, ce cliché était censé illustrer la violence des forces de sécurité marocaines. Quelques heures seulement après sa diffusion, la direction de l’agence « annule » le document. Vérification faite, il ne s’agit pas d’enfants sahraouis mais de bambins palestiniens victimes d’un raid de l’armée israélienne, à Gaza, en 2006. Mea culpa d’EFE, qui explique avoir capturé cette image sur le site hispanophone saharathawra.com, favorable aux thèses séparatistes du Polisario, et reconnaît l’avoir diffusée sans vérification.

Mais le mal est fait, et, délais de bouclage obligent, les principaux quotidiens espagnols (El País, El Mundo, La Vanguardia) ont publié cette photo choc pour dénoncer la brutalité de Rabat dans la gestion du conflit. Le négociateur palestinien Saëb Erekat, présent au Maroc lorsque cette incroyable bévue des médias espagnols a été admise, a dénoncé une «instrumentalisation inacceptable» de la cause palestinienne et un «acte de désinformation destiné à porter atteinte au Maroc». Le ministre marocain de la Communication, Khalid Naciri, a immédiatement embrayé en dénonçant un « recours systématique à des procédés fallacieux, des techniques ignobles, des manipulations abjectes et des montages immondes ».


Le père des Palestiniens présentés par des médias espagnols comme Sahraouis attend toujours que justice soit faite

J’exige que des excuses me soient formulées et présentées. Je demande aussi des dédommagements, à l’instar de ce qui s’est passé avec la famille Rachidi face à la justice belge.


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