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Algérie: Le polisario vient confirmer son statut d'entité terroriste pour la énième fois... Rima Hassan, l'a déjà confirmé


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La situation sécuritaire dans les camps de Tindouf a atteint un seuil critique. Le 6 octobre, des membres du Polisario ont enlevé des ouvriers chinois impliqués dans la construction de la ligne ferroviaire de la mine de fer de Gara Djebilet.

«Les éléments du Front ont abandonné les ouvriers chinois, ligotés, dans un endroit isolé, après avoir volé leur véhicule tout-terrain. Ils se sont ensuite dirigés vers le "camp Es-Smara"».

La disparition des ouvriers a rapidement alerté leur hiérarchie, qui a prévenu les autorités de Tindouf. «Les autorités algériennes ont aussitôt contacté la direction du Polisario pour qu'elle procède à l'arrestation des présumés responsables de l'enlèvement et à la récupération du véhicule», poursuit la même source.

«Le Front a ensuite orchestré une opération de communication pour dissimuler les crimes commis par ses membres, diffusant un communiqué du "procureur de la république" ordonnant à "toutes les forces de sécurité et militaires de fouiller tous les garages (privés et publics) de la wilaya d'Es-Smara" à la recherche du véhicule des Chinois.»

Ce mercredi, un média du Polisario a annoncé l'arrestation du «principal suspect pour le vol de la voiture», omettant de mentionner l'enlèvement des ouvriers chinois. La même source précise que «les autorités sont à la recherche des autres complices».

Ce document a été délivré par le soi-disant «Tribunal Criminel», le Parquet, non pas bien sûr de la République Algérienne, mais de la « République de Tindouf », et daté du 6 octobre 2025 !
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Le document contient des informations graves qui révèlent clairement l'ampleur de la crise de la souveraineté que connaît l'Algérie dans la région de Tindouf. Il détaille un mandat de perquisition émis par le «Procureur de la République» affilié au miliciens du Polisario, suite à l'entrée d'une voiture immatriculée en Algérie dans la province dite de Smara. À bord se trouvaient des ouvriers chinois d'une entreprise travaillant sur le projet Gara Djebilet, un silence radio de la presse et médias "vert - Kaki" à la botte de la junte militaire.

Le document indique que le véhicule a été vu en train de traverser ce qui est considéré comme la frontière de la pseudo "rasd" avec l'algérie vers 14 heures, et que son entrée dans le «camp de Samara» a été confirmée par des témoins oculaires.

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Le plus alarmant est que le soi-disant «procureur » a donné des ordres explicites aux forces de sécurité et militaires affiliées à la milice du Polisario de fouiller «chaque garage privé ou public» dans la soi-disant «province de Smara» pour localiser le véhicule et toute information s'y rapportant.

Cette formulation juridique révèle que l’Algérie n’a aucune souveraineté sur cette région, mais plutôt qu’elle est une «entité indépendante» avec ses propres frontières, ses propres éléments de sécurité et ses propres procédures.

Ces données confrontent le régime algérien à une amère réalité: Tindouf n’est plus seulement une zone frontalière, mais est devenue une enclave semi-indépendante dominée par la milice du Polisario, qui exerce une autorité effective sur le terrain avec la pleine complicité de la junte militaire.

Rima Hassan avait giflé la junte militaire: «L’Algérie a cédé sa souveraineté sur Tindouf au Polisario»
«Il faut vraiment arrêter de comparer la Palestine à la question du Sahara.», avait déclaré Rima Hassan le 21 août dernier

Alors qu’elle a été associée à l’Algérie et ses théories promouvant le séparatisme faisant volontairement un amalgame avec la cause palestinienne, la députée franco-palestinienne, a douché les espoirs de ceux qui souhaitent créer un faux Etat au sud du Maroc. Selon elle, il n’y aucune similitude entre cause palestinienne et le Sahara.

Cette prise de position s’est d’abord illustrée par un rapport publié par l’Observatoire des camps de réfugiés, fondé par l’eurodéputée, dénonçant l’abandon par Alger de toute responsabilité et autorité dans les camps de Tindouf (en Algérie) au profit de la milice du polisario, tout en soulignant l’absence de protection juridique.

La Chine, partenaire économique majeur de l’Algérie, a vu en plein jour ses travailleurs kidnappés sur un territoire non soumis à la souveraineté nationale mais contrôlé par une milice terroriste armée!

L'enlèvement des ouvriers chinois dans cette enclave n'est qu'une conséquence naturelle de cette situation devenu totalement chaotique. Lorsqu'une zone d'un territoire national sert de refuge à une milice armée, il est normal que la situation dégénère et que des enlèvements et des extorsions se produisent sans que l'État puisse intervenir rapidement et efficacement.

Ce qui s'est passé à Gara Djebilet est un scandale en matière de souveraineté. La bande militaire, qui se targue d'une rhétorique de puissance et de prestige, a permis pendant des années l'instauration d'un État dans l'État à Tindouf, et elle en paie aujourd'hui le prix.

  • Où est le discours de Chengriha et Tebboune, qui nous agacent avec leurs discours sur la souveraineté, l’unité nationale et la réponse à ceux qui l’attaquent ?

  • Qui porte la responsabilité ici et qui a cédé les terres ?

  • N'est-ce pas le gang militaire algérien?

  • Où sont ces trompettes qui nous attaquent sans arrêt à propos de ce scandale ?

Tout le monde se rappelle ce qui s'est passé il y a quelques mois, lorsque le caractère sacré du territoire malien avait été violé par la destruction injuste et agressive d'un drone appartenant à son armée. Le ministère des Affaires étrangères avait alors justifié l'action en arguant qu'elle répondait à une atteinte à la souveraineté nationale !

Et ce que fait le Polisario… n’est-ce pas une violation de la souveraineté nationale ?

Le résultat est que l'Algérie n'est pas aujourd'hui un État pleinement souverain, mais plutôt un espace divisé entre les réseaux de la mafia politico-militaro-financière et la milice terroriste du Polisario, chaque partie gérant son propre territoire selon ses propres intérêts, tandis que l'image du pays est dégradée devant le monde.

  • Ce qui s’est passé confirme que le régime militaire au pouvoir a créé cette entité parallèle, la sponsorise et est directement responsable de toutes les conséquences de ce chaos dangereux.

  • Un régime qui favorise une entité parallèle à l’intérieur de ses frontières ne peut pas parler de souveraineté, et un pays qui a cédé son territoire à une milice ne peut pas exiger des autres qu’ils respectent son intégrité territoriale.

Mais au final, si l’on remonte dans l’histoire, on découvre que cette terre n’a jamais été algérienne, mais a été cédée à l’Algérie par les colonisateurs dans le cadre d’un accord qui a bouleversé l’équilibre géopolitique de la région.

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