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Algérie: Djamel Bouras, « vice-président du parlement panafricain », en flagrant délit de corruption


Algérie: Djamel Bouras, « vice-président du parlement panafricain », en flagrant délit de corruption

Djamel Bouras, en flagrant délit de corruption, Djamel Bouras, le célèbre député FLN de la diaspora algérienne, originaire de Lille au nord de la France, et vice-président du parlement panafricain depuis le 10 mai 2018, qui se fait très discret depuis avril 2019. Et pour cause, Djamel Bouras a promis pas moins de 200 mille de financements à plusieurs personnes dont des associations ou des collectifs…

Suite à l’élimination face au Cameroun en barrage retour de la Coupe du monde 2022 (1-2, ap), certains supporters de l’Algérie ont crée à la corruption…

Insultes, complotisme, accusations de corruption… Les jours passent, mais rien ne semble pouvoir apaiser les tensions suscitées par la victoire du Cameroun face à l’Algérie (2-1), à Blida, le 29 mars : les Lions indomptables ont arraché leur qualification pour la Coupe du monde au Qatar grâce à un but de Karl Toko Ekambi inscrit dans les dernières secondes du temps additionnel, effaçant ainsi la défaite concédée quatre jours plus tôt à Douala (0-1).


Les cercles vicieux de la corruption en Algérie

La  corruption en  Algérie est un phénomène  économique et social important dont les causes résident dans le système de  gouvernance autoritaire du pays, et qui touche tous les secteurs économiques et tous niveaux de la société. En 2020, l’Algérie était à la 104e/180 place du classement « indice de perception de la corruption » de l’ONG Transparency International, loin derrière ses voisins maghrébins la  Tunisie (69e) et le  Maroc (86e).

Remettre de l’ordre dans les instances panafricaines et nettoyer les écuries d’Augias ne seront pas une sinécure et prendront du temps, tant les résidus de la mafia militaro-politico-financière algérienne sont encore à la manœuvre et tentent une reconversion en douce… : ⇒ Vidéo


Si la corruption est omniprésente en Algérie, ce n’est pas seulement parce que la manne pétrolière permet de sécuriser des clientèles. C’est un effet de la construction du régime ou plutôt son mode de pouvoir depuis l’indépendance.

Nous reprenons ici l’enquête réalisée par notre confrère « Algérie Part » sur les financements occultes d’un lieutenant-colonel dénommé Mahfoud du bureau du DRS à Berlin coupable d’opérations occultes de financement de la campagne électorale de Bouteflika en étroite collaboration avec Djamel Bouras. Un cas du système de corruption patente et de retombées sur la vie politique algérienne.

C’est un scandale qui a été étouffé dans la plus grande discrétion par la Présidence de la République en Algérie. Et pourtant, c’est un scandale qui en dit long sur la déliquescence des institutions sécuritaires chargées de préserver la sécurité nationale face aux menaces potentielles depuis l’étranger. Dans ce scandale inédit et étouffé qui a été déterré par les révélations d’Algérie Part, nous retrouvons deux personnages principaux : le général-major Nour-Eddine Mekri, alias « Mahfoud », l’homme qui dirige la Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE) depuis le 20 janvier dernier, et le sulfureux lieutenant-colonel Tarek Amirat.

Tarek Amirat qui a été chargé de travailler en étroite collaboration avec Djamel Bouras, célèbre député FLN de la diaspora algérienne, originaire de Lille au nord de la France,  qui était à l’époque le vice-président du parlement panafricain depuis le 10 mai 2018. Djamel Bouras était l’homme de main des Bouteflika en France. Il était le principal animateur des campagnes électorales de Bouteflika en Europe comme ce fut le cas lors de la campagne du 4e mandat en 2014. Il était également l’ami personnel de Nacer Bouteflika, l’autre petit frère d’Abdelaziz Bouteflika, ex-secrétaire général du ministère de la Formation Professionnelle durant de longues années jusqu’à 2019, année de la chute du clan présidentiel.

Djamel Bouras a été chargé par Said Bouteflika dés le début de 2019 de contacter les hommes d’affaires algériens possédant des actifs financiers en France pour récolter les fonds nécessaires au financement de la campagne du 5e mandat. Djamel Bouras était ainsi le cerveau de l’opération du 5e mandat en France et dans toute l’Europe. Il a eu comme instruction de la part de Said Bouteflika collaborer activement avec le commandant Tarek Amirat, le patron du BS de Paris, qui a instrumentalisé ainsi ses fonctions au sein de la DDSE pour servir l’agenda politique du clan présidentiel.

Algérie Part a pu confirmer au cours de  ses investigations que Tarek Amirat rencontrait régulièrement Djamel Bouras pour assurer le suivi de la collecte des fonds et des financements de la campagne pour le 5e mandat d’Abdelaziz Bouteflika. Pis encore, Tarek Amirat a utilisé les moyens logistiques et matériels de l’ambassade d’Algérie à Paris et du Bureau de Sécurité pour faciliter le travail de Djamel Bouras. Selon nos investigations, au moins 200 mille euros ont été collectés au cours de ce processus en France pour préparer la campagne du 5e mandat. Or, cet argent a étrangement disparu et ni Djamel Bouras ni Tarek Amirat n’ont rendu des comptes à propos de ces opérations de financements occultes d’une campagne électorale. Et pourtant, une enquête avait été officiellement diligentée en mai 2019 par la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DCSA) sur ce dossier. C’est, d’ailleurs, la DCSA qui avait exigé le « rapatriement » de Tarek Amirat pour qu’il soit auditionné et ensuite jugé dans l’affaire des « rencontres secrètes » entre des acteurs politiques algériens et une délégation de la DGSE, le renseignement extérieur français.


Parlement panafricain (PAP): l’algérien, Djamel Bouras, ex-président par intérim du (PAP), a été expulsé de la manière la plus humiliante de la plénière.

Djamel Bouras, le célèbre député FLN de la diaspora algérienne, originaire de Lille au nord de la France, et vice-président du parlement panafricain depuis le 10 mai 2018, qui se fait très discret depuis la chute des Bouteflika en avril 2019. Et pour cause, Djamel Bouras a promis pas moins de 200 mille de financements à plusieurs personnes dont des associations ou des collectifs qui se sont mobilisés pour préparer la campagne du 5e mandat d’Abdelaziz Bouteflika en février 2019. a indiqué le site Maghreb Intelligence. rappelons le, Djamel Bouras, député FLN pour l’émigration a été désigné « directeur de campagne » pour la diaspora algérienne à l’étranger.


Djamel Bouras, ex-député FLN, n’a plus la qualité de siéger ou de se mêler des travaux du Parlement panafricain puisque, en mars dernier, le président Abdelmadjid Tebboune a dissous le Parlement. Ainsi, Djamel Bouras avait également perdu la présidence par intérim du Parlement panafricain.

Djamel Bouras a tenu à être de la grand-messe de Johannesburg, avec d’autres ex-députés algériens, pour un double service commandé. Selon nos sources sur place, Djamel Bouras accompagne une délégation du «parlement» de la pseudo « RASD » et plaide en faveur des thèses séparatistes, au PAP.

Sa deuxième mission est également de soutenir la candidature du Zimbabwéen Fortune Charumbira à la présidence du PAP et de barrer la route à la candidate malienne Haïdara Aïchata Cissé (Chato). En cela, il rend aussi service à ses amis sud-africains qui soutiennent également la candidature de Fortune Charumbira.

L’élection du nouveau président du PAP traîne depuis la semaine dernière et a été perturbée à maintes reprises par les alliés du candidat zimbabwéen, menés par l’Afrique du Sud.

Ces perturbations ont connu de graves incidents: échanges de coups, menaces de mort entre délégations… Selon nos sources sur place, cette élection devra être tranchée ce mardi en soirée. A moins d’un nouveau rebondissement.

Scandale au Parlement panafricain: Meryem Ouhssata et Haidara Aïchata Cissé dénoncent...

Des scènes de chaos ont éclaté au moment où les démons de la démocratie ont tenté de voler les urnes et les bulletins de vote, donnant la victoire à la candidate poste de présidente du Parlement panafricain, Haidara Aïchata Cissé.

Haidara Aïchata Cissé, exige l’ouverture d’une enquête:

La parlementaire panafricaine Meryem Ouhssata est intervenue pour stopper en même temps dénoncer cette mascarade.


Haidara Aïchata Cissé, cette femme qui veut révolutionner le Parlement panafricain, elle est candidate au poste de présidente du Parlement panafricain.

Qui est Meryem Ouhssata, la première Marocaine à siéger au Parlement panafricain?

Meryem Ouhssata, née à Beni Mellal, est une femme politique marocaine. Elle a été élue députée dans la liste nationale, lors des élections législatives marocaines de 2016 avec le Parti authenticité et modernité. Elle fait partie du groupe parlementaire du même parti, et elle est membre de la Commission des finances et du développement économique. C’est le 7 mai que le Maroc faisait officiellement son entrée au Parlement panafricain. Ce jour-là, cinq élus marocains prêtent serment devant l’assemblée africaine comme le veut la tradition. Parmi les cinq représentants du Royaume quatre hommes représentant le PJD, l’UC, le MP et l’Istiqlal mais aussi une femme, Meryem Ouhssata.


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