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Algérie / « Permis de tuer » : La mafia militaro-politico-financière algérienne envisage éliminer le

« Permis de tuer » : La mafia militaro-politico-financière algérienne a-t-elle ordonné à ses services secrets d’assassiner le criminel Brahim Ghali en Espagne.

Le scandale d’État en Espagne lié à l’accueil du chef des séparatistes, le dénommé Brahim Ghali recherché pour crimes de guerre et graves violations des droits de l’homme, a suscité une première réaction de condamnation et de rejet au sein du Parlement européen. Le député européen Attila Ara-Kovacs s’est élevé contre l’attitude de l’Espagne d’accueillir sur son sol un criminel notoire. «En tant que citoyen européen, je me demande comment le gouvernement espagnol peut-il permettre qu’un criminel notoire (B. Ghali, Polisario) entre en Europe ?», s’est interrogé l’eurodéputé sur son compte Twitter. Pour lui, la coopération entre le polisario, l’Algérie et l’Espagne dans cette affaire est «inacceptable sur le plan de la sécurité» et « contraire aux valeurs européennes».

As a European citizen I am asking, how can the Spanish Government allow that a well-known criminal (B. Ghali, Polisario) enter Europe? I think this is an objectionable cooperation on security level with a person whose activities have always been contrary to European values. — Attila Ara-Kovacs MEP (@AraKovacs) April 29, 2021

L’accueil par l’Espagne du chef des séparatistes sous une fausse identité et avec des papiers falsifiés en coordination avec l’État algérien a suscité émoi et condamnation à travers le monde. Le pays ibérique est accusé d’aider un criminel de guerre à échapper à la justice. Des militants sahraouis des droits de l’homme avaient déposé plainte devant la justice espagnole contre le chef des séparatistes pour des crimes contre l’humanité, génocide, torture, disparition forcée et viol. Un mandat d’arrêt avait été émis à son encontre par les autorités espagnoles en 2008. En 2013, il avait été inculpé par la justice espagnole.

Pourquoi l’Algérie a envoyé Brahim Ghali en Espagne

Alger aurait pu choisir de transférer le chef de la milice du polisario à Moscou, où il avait toutes les garanties de discrétion et de professionnalisme des équipes médicales. Houari Boumedian, le président algérien mort en 1978 à l’âge de 46 ans, selon certains témoignages empoisonné, s’est rendu à Moscou dans une ultime tentative pour le sauver.

  1. L’option française

L’option française a été écartée par la nomenklatura militaire algérienne, par manque de confiance dans les garanties de sécurité. Étant donné que Rabat entretient des relations étroites avec Paris.

  1. L’option allemande

L’Allemagne a refusé catégoriquement de prendre en charge et soigner le chef du polisario, Brahim Ghali. L’Allemagne a fait preuve d’intelligence en refusant  d’accueillir Brahim Ghali sur son sol. Et c’est suite à cette décision allemande que l’Algérie s’est rabattue sur l’Espagne où son protégé a été interné dans un hôpital de Saragosse, sous une fausse identité.

  1. L’option espagnole

L’option espagnole a été décidée, une décision proposée par le commandement militaire [En Algérie, l’armée détient un monopole de la réflexion stratégique. Les évaluations stratégiques (le renseignement militaire, l’« évaluateur national » )], acceptée par le « président » (Mal élu et décrié) Abdelmadjid Tebboune et organisée les services de renseignements militaires algériens, qui sont chargés de l’opération. Selon le journal espagnol La Razon, l’arrivée et l’hospitalisation en catimini en Espagne du chef des séparatistes du Polisario, poursuivi par la justice ibérique pour des crimes de génocide et de terrorisme, ont été « négociées au plus haut niveau entre l’Espagne et l’Algérie ». La mafia militaro-politico-financière algérienne avait usé d’un facteur de pression sur Madrid compte, en raison du grand volume d’intérêts bilatéraux, notamment dans le secteur énergétique. Ce choix d’admettre le criminel Brahim Ghali d’admettre dans un hôpital en Espagne n’était pas gratuit. En effet, les raisons qui inspirent ce choix sont multiples, il suffit d’énumérer quelques-uns:

  1. Créer des tensions dans les relations entre le Royaume du Maroc et le Royaume d’Espagne; 

  2. Alger a calculé aussi que dans le dilemme politique actuel en Espagne, Pedro Sanchez bénéficiera électoralement de la partie de poker avec Brahim Ghali, puisqu’il apparaît à l’électorat de la gauche radicale comme le « protecteur du Polisario ». L’opération enlève des voix à Podemos et les donne au PSOE.

Brahim Ghali un malade trop encombrant, le scénario d’un assassinat commandité plane … Quand et Comment passer à l’action ?… Wait & See

Le permis de tuer, est une lubie de la mafia politico-militaro_financière algérienne, des tueurs sont disponibles pour «neutraliser».

La succession est désormais ouverte, l’Algérie se débarrasse d’un problème qui la met mal à l’aise, et le renvoie à l’Espagne. Depuis quelque temps, Alger envisage la possibilité de placer à la tête de la milice une figure moins militariste.

Alors que la rumeur enfle et tous les ingrédients sont réunis, il reste maintenant à passer à l’action (Quand et Comment éliminer Brahim Ghali…?), il n’est pas nécessaire de faire l’inventaire macabre de tous les assassinats politiques « liquidation à une échelle industrielle » qui ont émaillé l’histoire de l’Algérie , du déclenchement de la « révolution » du 1er novembre à aujourd’hui, pour démontrer que le décès de causes autres que naturelles du général Gaïd Salah s’inscrit dans l’ordre du très possible. En excluant de l’épitaphe l’opposant Ali Meccili, assassiné à Paris en 1987, un bref retour sur les assassinats les plus symboliques ou les plus spectaculaires, parfois les deux comme c’est le cas dans l’exécution de Mohamed Boudiaf, suffirait.

Sauf que Mohamed Boudiaf, au caractère trempé, n’entend pas se laisser manipuler et les généraux se rendent rapidement compte qu’il n’est pas la marionnette qu’ils espéraient. Six mois plus tard, le 29 juin de la même année, il est lâchement mitraillé dans le dos. Exécuté à bout portant par un des officiers en charge de sa sécurité dans un amphithéâtre de Annaba, à l’ouverture d’une conférence des cadres, et pour ne rien gâcher du spectacle, en direct à la télévision, histoire de bien montrer que les généraux ne reculent devant rien. C’est le début d’une guerre civile de 10 ans dont le « résiduel » persiste à ce jour dans les montagnes de la Kabylie, dans le sud de l’Algérie et au Sahel.

Un bal de prétendants pour la succession de Brahim Ghali est ouvert

Alger envisage la possibilité de placer à la tête du mouvement sahraoui une figure moins militariste, plus encline à concentrer la recherche d’une solution au conflit du Sahara sur le terrain politique. Parmi les prétendants potentiels, deux noms sortent du lot , le chef des services de sécurité sahraouis et ancien ministre de la défense, Abdallah Lahbib Bilal, est une carte qu’Alger peut brandir face à la succession de Brahimn Ghali, il existe d’autres personnalités politiques qui répondraient également à ses intérêts. Comme Abdelkader Taleb Omar, ancien « premier ministre » et promu « ambassadeur » à Alger, principal lien entre le Polisario et la présidence de la République algérienne. Et même Bachir Mustafa Sayed, que beaucoup considèrent comme obsolète, mais qui a entretenu pendant des décennies des contacts étroits avec le général Mohamed Tawfik, chef des services secrets algériens pendant un quart de siècle, et qui revient aujourd’hui sur la scène en agissant en coulisses.

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