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«Alger confidentiel»: la mini série sur ARTE qui met à nu l’instrumentalisation du terrorisme par la

«Alger confidentiel»: la mini série sur ARTE qui met à nu l’instrumentalisation du terrorisme par la mafia militaro-politico-mediatico-financière algérienne

Alger Confidentiel est une minisérie diffusée sur Arte, adaptation du roman «Paix à leurs armes» de l’écrivain allemand ARTE .Généraux, espions, ministres, militants et trafiquants en tout genre intriguent et se déchirent dans la mini-série « Alger confidentiel »

Avant même sa diffusion, la série est critiquée par la presse officielle algérienne, l’APS l’accuse de véhiculer la haine de l’Algérie et de remettre au goût du jour la thèse du « qui tue qui ? », qualifiant la série de « navet » et accusant le service public audiovisuel français de soutenir le terrorisme en Algérie.

Dans un autre article sur ce sujet, l’Agence Algérie presse service (APS), s’est attaquée aux médias français «la stabilité de l’Algérie dérange les médias du service public français», qui refusent de clore le dossier de la décennie noire. «La fiction, qui n’en n’est pas une, produite par la chaîne franco-allemande, ARTE, sur la décennie noire et qui a pour objectif de remettre au goût du jour la thèse du « qui tue qui » confirme encore une fois que ces médias ne désespèrent pas du retour d’un invraisemblable chaos en Algérie», ajoute l’APS.

En fin, l’APS «la production audiovisuelle et culturelle autour de l’Algérie a toujours privilégié l’angle uniquement rédhibitoire de la vision européenne qui s’exprime parfois au Parlement de Strasbourg, à Bruxelles ou à ARTE. Et si l’on doit être réellement paranoïaque, il y’a tout de même lieu de s’interroger pourquoi cette mini-série a été tournée en grande partie au Maroc qui a accueilli, à bras ouvert, les équipes d’ARTE ».

La mafia militaro-politico-financière algérienne « ne sait à quel saint se vouer »

Tantôt c’est les sbires de l’ancien régime de Bouteflika, tantôt c’est la France, tantôt c’est Israël,  tantôt c’est la Turquie, tantôt c’est le Qatar, tantôt c’est Daech, tantôt c’est le Maroc…. « La main étrangère », « la théorie du complot extérieur », des «parties anonymes », « la faute à la main invisible de l’étranger »… La mafia militaro-politico-financière algérienne a conscience que l’administré est plus enclin à focaliser son regard sur l’ennemi fantomatique extérieur que sur les monstres de l’intérieur qui sévissent en toute impunité. Il ne lui reste plus qu’à jouer sur la fibre patriotique de l’Algérien qui est allergique à tout ce qui est étranger.

Selon le magazine The Observer : Le Maroc, un pays de cinéma

Rappel: Le Maroc, depuis quelques années déjà , est la destination privilégiée pour le tournage des plus grandes séries et des films. Selon Huffpost, le Maroc accueilli le tournage de la k-drama, “Vagabond”, en diffusion actuellement sur la télévision coréenne et Netflix. Entre autres grands succès cinématographiques tournés au Maroc en 2019, il y a presque la totalité de la dernière saison de la série “Homeland”, et la série, “The spy”, diffusée sur Netflix. Actuellement, trois films et séries sont en tournage au Maroc : “The last planet” est un film du réalisateur Malick Terrence. The Observer donne l’exemple de plus d’une quinzaine de films réussis, et qui ont été tournés au Royaume, notamment Green Zone, Body Of Lies, Syriana, Black Hawk Down, Traitor, ou encore Troie, The Mummy, Glatiator, et Kingdom of Heaven.

Environs cinq mois avant la diffusion de la mini-série, la mafia militaro-politico-mediatico-financière algérienne se préparaient pour amortir le choc…

C’est désormais un secret de Polichinelle.

Pour s’attaquer au Maroc et lui porter préjudice, tous les moyens sont bons pour le régime algérien. Cette hostilité, cette haine et cet acharnement se manifestent clairement dans le traitement médiatique réservé au Royaume et à son intégrité territoriale.


« Alger confidentiel« , une mini-série, co-produite par les pôles français et allemand d’Arte et la chaîne publique allemande ZDF, qui «prend appui sur un contrat de ventes d’armes entre l’Algérie et l’Allemagne qui tourne mal.»

Pendant plus de trois heures et demie, le téléspectateur a été tenu en haleine par cette plongée dans les arcanes du pouvoir (mafia militaro-politico-financière algérienne), ses intrigues, ses méthodes violentes et ses penchants corruptifs.

Un scénario écrit par Abdel Raouf Dafri (Un prophète), d’après le roman Paix à leurs armes d’Oliver Bottini (Éditions Piranha), Alger confidentiel, initiée par les pôles français et allemand d’ARTE et la chaîne publique ZDF, mêle en quatre épisodes haletants le frisson du thriller, les coulisses du monde du renseignement et le cynisme froid de la realpolitik. Chacun dans leur cadre – les hauts dirigeants et les vendeurs d’armes aux vies luxueuses, les agents secrets frayant dans les cafés bruyants de la Casbah algéroise et les opposants au régime à Berlin ou dans le maquis kabyle –, les protagonistes de la minisérie réalisée par Frédéric Jardin (Braquo, Engrenages) n’ont qu’un seul objectif, malgré leurs motivations différentes : les armes, qui font couler le sang avant même d’être employées et justifient qu’on piétine toute loi et tout sens moral. À noter, au sein du convaincant casting international, mené par Ken Duken (Inglourious Basterds), la présence du rappeur français Sofiane en preneur d’otages dépassé par l’ampleur des événements. 4 épisodes de 45 minutes chacun:


Acte 1

A Alger, Ralf, un inspecteur de police attaché à l’ambassade d’Allemagne, entretient une liaison avec Amel Samraoui, une juge d’instruction. Clandestine, leur histoire est compromise lorsqu’ils sont amenés à travailler sur le même dossier : un vendeur d’armes allemand vient d’être kidnappé. Le rapt intervient alors que les deux pays s’apprêtaient à conclure une vente. En Allemagne, le docteur Katharina Prinz enquête au ministère des Affaires étrangères sur le contrat d’armement ratifié par son prédécesseur. Tandis que la négociation vacille, Ralf s’intéresse à un intermédiaire français, Alexis Clérel, un trafiquant d’armes qui n’hésiterait pas à faire affaire avec les islamistes. Dans l’ombre, des opposants au régime complotent…


Acte 2

Les preneurs d’otage exigent 50 millions de dollars contre la libération du marchand d’armes, ainsi que l’abandon de la vente auprès du gouvernement. Au sein du ministère des Affaires étrangères allemand, on s’interroge sur la conduite du général Soudani, qui semble prêt à négocier. A Alger, Ralf récupère des vidéos de surveillance de l’enlèvement grâce à son amante. Mais celle-ci est moins innocente qu’il n’y paraît. En Allemagne, les partisans de la révolution s’écharpent sur l’usage de la violence. Au cœur de la Casbah, Ralf en apprend un peu plus grâce à un vieil agent de la CIA…

Acte 3

Ralf, reçu par le colonel Toumi, l’informe que son gouvernement ne livrera pas les armes tant que l’enquête sur l’enlèvement n’aura pas progressé. Au terme de l’entretien, le colonel lui annonce qu’il est au courant de sa liaison avec Amel Samraoui, et qu’il connaît le secret qu’elle lui cache. En Allemagne, les terroristes algériens impliqués dans l’enlèvement du marchand d’armes sont avertis de sa tentative d’évasion. A Alger, Ralf s’infiltre dans la chambre d’hôtel d’Alexis Clérel et découvre la date et l’heure d’une livraison de lance-roquettes. Il décide de suivre Clérel jusqu’au lieu du rendez-vous…

Acte 4

La CIA fait chanter le général Soudani avec un enregistrement. En Allemagne, Katharina Prinz débusque une taupe au ministère des Affaires étrangères qui avoue travailler pour les fabricants d’armes. Dans la campagne kabyle, Ralf rejoint au cachot le marchand d’armes kidnappé. Les opposants au régime, qui l’ont violenté, cherchent à intercepter la livraison d’armes destinée à l’Algérie…


Le 20 février 2022 des milliers de sympathisants du Hirak manifestent pour l’Algérie

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