Air Algérie: Prenez le temps de bien réfléchir avant de voyager avec cette compagnie… Des pilo

Air Algérie frappée par un scandale de faux diplômes
C’est Le Canard Enchaîné qui rapporte cette histoire. L’hebdomadaire satirique rappelle qu’il y a encore un an, la compagnie aérienne frappée la semaine dernière par le crash du MD-83 reliant Ouagadougou à Alger, était au cœur d’un scandale concernant deux pilotes qui volaient avec des faux diplômes. « Deux loustics pilotaient les engins avec des licences contrefaites » raconte ainsi Le Canard précisant au passage que cette entourloupe avait été approuvée… par le ministère des Transports algérien.
Mais ce n’est pas tout. D’autres casseroles sont traînées par cette compagnie que les Algériens surnomment « Air Couscous« . L’hebdomadaire revient également sur cet épisode en 2010, quand Air Algérie a manqué de très peu de se faire inscrire sur la liste noire de l’Union Européenne en raison d’importants problèmes de sécurité et du manque de formation de ses équipages.
La compagnie nationale Air Algérie est accusée d’avoir recruté de nombreux copilotes et pilotes de ligne munis de faux diplômes. La direction de l’aviation civile, relevant du ministère des Transports, aurait attribué des fausses licences de pilotage à des copilotes qui exercent actuellement au sein de la compagnie publique. Cela constitue, dénoncent des pilotes chevronnés qui ont témoigné sous la sceau de l’anonymat, un véritable danger « pour la sécurité des passagers » de la compagnie battant pavillon national.
Selon « Le Canard Enchaîné », la compagnie Air Algérie jouit d’une réputation plutôt sulfureuse dans son pays.À l’issue d’un intense lobbying, l’espace aérien européen est tout de même resté ouvert à Air Algérie. Nous parlions il y a peu de la faillite probable de la Malaysia Airlines suite aux deux crash successifs. À en croire les révélations du Canard Enchaîné, la compagnie « jouissant du quasi-monopole sur le trafic intérieur algérien » serait bien avisée d’envisager un destin semblable.
Par ailleurs, d’après le quotidien arabophone El-Khabar, plusieurs copilotes ont obtenu, dans des délais expéditifs, des attestations de fin de formation au pilotage délivrées dans des écoles controversées à cause de la faiblesse de leur encadrement et la piètre qualité de leur formation. Ces écoles sont installées en Jordanie et en Afrique du Sud. S’agissant du «diplôme» délivré par une école sud-africaine, on peut lire, selon les témoignages anonymes des pilotes, une mention selon laquelle « cette attestation ne donne pas droit d’exercice en tant que pilote de ligne en Afrique du Sud ». Malgré cela, la direction de l’aviation civile relevant du ministère des Transports en Algérie a reconnu ces « diplômes » contestés en leur accordant des équivalences. Ces équivalences ont permis aux titulaires de ces faux diplômes de repartir à l’étranger afin d’obtenir, auprès de ces mêmes écoles installées en Jordanie et en Afrique du Sud, le diplôme définitif les autorisant d’exercer en tant que pilotes de ligne. Et pourtant, en Algérie, les conditions d’attribution des équivalences sont sévères. Le candidat doit d’abord passer des tests avant que la direction de l’aviation civile ne décide d’attribuer l’équivalence. Comment ces pilotes ont-ils fait pour obtenir facilement ces équivalences ? Certaines sources n’hésitent pas à faire part de leurs soupçons de corruption. D’autre part, quatre écoles de formation de pilotes de ligne existent en Algérie. Pourquoi alors aller étudier dans des écoles qui ne sont pas crédibles ? La question est posée aux responsables de la direction de l’aviation civile qui ont reconnu ces faux diplômes. Mais la principale question s’adresse aussi à Air Algérie qui a recruté ces pilotes au niveau de formation très discutable et détenant, en plus, de faux diplômes. N’y a-t-il pas de danger pour la vie des passagers ? …
La copilote d’Air Algérie était puéricultrice en crèche
Le 24 juillet 2014, le vol AH 5017 d’Air Algérie affrété par la compagnie espagnole Swiftair, reliant l’aéroport de Ouagadougou (Burkina Faso) à Alger s’écrasait dans le centre du Mali. À son bord, 6 membres d’équipage et 110 passagers, parmi lesquels 54 Français.

Les magistrats instructeurs recevaient les parties civiles du AH 5017 qui s’était écrasé le 24 juillet 2014 au Mali. Les familles ont été stupéfaites d’apprendre que la copilote était puéricultrice le reste de l’année.
Isabel Gost, la copilote âgée de 41 ans qui totalisait 7000 heures de vol travaillait donc dans une crèche le reste de l’année.Une série d’erreurs dramatiquesLa cause principale de l’accident évoquée étaitla non-activation du système d’antigivre des sondes moteur
Alors même que la température extérieure et la zone humide traversée requéraient sa mise en service selon les magistrats instructeurs. Une conclusion, quelques mois plus tôt, tirée par le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA).
C’est ce qui aurait entraîné une baisse importante de poussée des moteurs, la sonde moteur ayant envoyé de fausses informations car elle était bouchée par le givre. Et les pilotes du AH 5017 n’ont rien décelé. A 1 heure 45, la vitesse était au-dessous des marges de sécurité. Pour ne pas descendre, l’avion a donné de l’incidence à l’aile, s’est cabré avant d’arriver à un décrochage.
Autre erreur
Le pilote a tiré le manche en arrière au lieu de le pousser en avant pour tenter de récupérer l’assiette de l’appareil, ce qui a amplifié le décrochage. L’avion est tombé à plat sur le sol.
Le 24 juillet 2014, le vol AH 5017 d’Air Algérie affrété par la compagnie espagnole Swiftair, reliant l’aéroport de Ouagadougou (Burkina Faso) à Alger s’écrasait dans le centre du Mali. À son bord, 6 membres d’équipage et 110 passagers, parmi lesquels 54 Français. L’instruction judiciaire avait été ouverte en France le 29 juillet, soit cinq jours après le crash.
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